J&P South Italy (IM)

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SOCIAL COMMITMENT IN SOUTH ITALY (IM)

It is rather difficult to make a report on the social commitment of our province because it seems that none of the activities can be considered as real "social work". As other provinces have commented: It should be asked what is understood by "social"? The impression is that this term is used in a very strict meaning related only to certain types of social work.

I suppose that this term has a wider meaning concerning everything that interests society. Under this point of view all that we do is of interest to society.

So, regarding to what I have said, I believe that many of our confreres work socially, starting from those dedicated to the parish apostolate. Our ministry (parishes, shrines, seminary, and vocations) is carried out mainly in areas of great need. Caritas is present in these areas as well

Where we work there are youth groups, guided by our priests, who offer a human and social education, usually shortchanged in families. Those youth later commit themselves as volunteers to development activities in various parts of Europe.

There is someone who cooperates with the "consciencious objectors" who replace their military obligation by civil service and are given special preparation. We plan to create a school for volunteers. By the way LTM (Laici per il Terzo Mondo - Laity for the Third World), founded by one of our scjs has been in existence now for over 25 years. It is recognized by the Ministry of Foreign Affairs as an NGO (Non-governmental Organization) and fosters volunteering in the foreign missions. LTM, according to its statute, must be directed by a scj and presently the provincial superior holds this position. Our province has always collaborated with this group in varying degrees.

In 1986, one of our scjs started a group called C.O.N. (Condividere Ogni Necessità - To share every need). This group addresses people in need, especially the handicapped. Its founder is now working in Albania but the group continues its activities under the direction of another scj. There are many of our scjs involved with groups addressing the needs of the poor and sick.

We have several means of social communication that range from books and magazines to radio and TV stations. Those activities emphasize the social teaching of the Church. Presenza Cristiana is a monthly national magazine that in addition to its regular reports and services, researches problems of contemporary society in the light of Christian teaching.

In the past we had a professional training center. Today it no longer under our control, but it still uses our buildings to offer professional qualification to many young people.

We have Tipografia S. Paolo and Poligrafo Dehoniana that provides work for 150 families, in full respect to the law, to human dignity and social justice. These works should not be seen only as industrial activities but also as works that fight poverty. It uses private and public capital for aims that are different from investments that support neoliberalism. It is also an alternative way to make use of our benefactor's financial support. From this point of view it could also be said that our holiday [guest] houses are relevant for the social benefit they bring.

Finally, we can't forget the work of our missionaries in both Madagascar and Albania. There are at present 10 priests and 2 brothers equal to 19% of our personnel in this activity.

For some years now the province has been questioning itself about a meaningful social work that could be for drug addicts, Aids, or in some other difficult situation. But we are too few to cope with our current activities, especially in Madagascar and Albania. It is also true that there are organizations that care about these problems and, if someone wants to, the opportunity is there to collaborate with them.

Fr. Gisccomo Casolino, scj
Provincial Superior


ENGAGEMENT SOCIAL EN IM

Faire un rapport sur l'engagement social dans notre Province devient problématique, parce qu'il peut sembler qu'il n'y ait aucune "œuvre sociale". Mais, comme d'autres Provinces l'ont déjà fait remarquer, il faut se demander ce que l'on entend par "sociale". On a l'impression que le terme est amenuisé, avec une certaine prétention d'exclusive, à "quelques initiatives" sociales, recommandables d'ailleurs, utiles et parfois même peut-être indispensables dans certains contextes dans lesquels nous vivons. Je considère que le terme "social" a une significations beaucoup plus ample, et qu'il regarde chacune des choses qui intéressent la société. Sous ce point de vue, tout ce que nous faisons int-éresse la société.

Dans l'optique de ce que je viens de dire je considère que, dans la Province, beaucoup de Confrères agissent dans le social, en commençant par ceux qui sont engagés dans l'apostolat, en par-ticulier dans les Paroisses. Notre apostolat (paroisses, sanctuaires, séminaire, animation des voca-tions…) s'exerce, la plupart du temps, dans des milieux socialement nécessiteux et pauvres dans le sens large du terme. Dans toutes les Paroisses il y a l'assistance Caritas.

Là où nous travaillons il y a des groupes de jeunes, guidés par nos Pères, qui reçoivent une formation humaine et sociale, souvent défectueuse dans les familles, et qui s'engagent ensuite dans le volontariat selon les nécessités du milieu et même apportent un soutien aux missions. Il y a égale-ment un groupe sensibilisé aux problèmes du développement et de la paix même au niveau européen.

Il y en a également qui collaborent en faveur des "objecteurs de conscience" qui choisissent un service civil, réservant leur temps de formation spécifique. En prospective il est question de met-tre en marche une école pour la formation au volontariat. A propos de volontariat, depuis plus de 25 ans le groupe LTM (Laïcs pour le Tiers Monde), commencé par un de nos Pères, est une ONG re-connue par le Ministère des Affaires Etrangères et il anime le volontariat en Italie pour plusieurs réalisations dans les missions étrangères. Comme Organisme il a un Statut propre, qui stipule que le Président est un Déhonien (actuellement le P. Provincial). Il y a toujours eu collaboration avec la Province, bien qu'avec une intensité diverse selon les époques.

Un autre Confrère a commencé, en 1986, le groupe C.O.N. (Condividere Ogni Necessità &endash; Partager toute nécessité) pour un volontariat orienté vers les plus nécessiteux, surtout les handi-capés. Même si le Père qui a voulu ce groupe est actuellement en Albanie, celui-ci continue son acti-vité sous l'orientation d'un autre P. Déhonien. Partout il y a des Confrères animateurs de groupes ou qui collaborent avec eux, et qui ont, sous diverses formes, une attention particulière aux pauvres et aux malades.

Nous avons également plusieurs "instruments de communication sociale", qui vont des Li-vres et Revues à la Radio et à la TV, et qui, sans aucun doute, jouent un rôle de formation aux prin-cipes sociaux de l'Eglise. Sur la Revue "Presenza Cristiana" (Présence Chrétienne) il y a habituelle-ment des rubriques et souvent même des dossiers et des recherches qui traitent des problèmes de la société dans une optique chrétienne.

Dans le passé nos Pères ont également voulu un Centre de Formation Professionnelle (ENAIP), qui actuellement n'est plus géré par nous. Cependant il utilise encore nos locaux et permet à tant de jeunes de s'insérer dans la société avec une qualification professionnelle.

Nous avons, en outre, la Typographie S. Paolo et la Polygraphe Déhonienne, qui non seule-ment sert nos publications et celles de l'extérieur, ma il est une source de travail pour 150 familles, dans le plein respect des lois, de la dignité humaine et de la justice sociale. Nous considérons que cela doit être regardé non seulement comme une activité industrielle, mais également comme une œuvre qui prévient la pauvreté; qui utilise des capitaux même publics pour des fins autres que celles des investissements habituels qui favorisent la politique néo-libéraliste; qui soit une forme alternative aux ressources économiques qui dérivent des Bienfaiteurs. Dans cette optique pourrait également être vues les "Case per ferie", qui peuvent avoir, d'autre part, une rilevanza sociale en raison du style par lequel elles sont gérées.

En fin, je me dois de souligner l'œuvre de nos Missionnaires qui travaillent à Madagascar et en Albanie. Il y a là 10 Prêtres et deux Frères qui représentent presque le 19% des Confrères en acti-vité.

Il y a des années que la Province s'interroge sur l'opportunité d'une œuvre sociale significative (drogués, SIDA, présence dans des milieux présentant de grosses difficultés…). Jusqu'à maintenant rien n'a été concrétisé, également parce que les forces actuelles sont à peine suffisantes pour les acti-vités existantes, surtout en Mission et particulièrement en Albanie. Cependant, là où c'est possible et où il y a la volonté d'une engagement, on préfère collaborer, dans la simplicité et la quotidienneté, avec les organismes qui s'occupent déjà de ce type de problèmes.

P. Giaccomo Casolino scj
Su. Prov.


IMPEGNO SOCIALE IN IM

Fare una relazione sull'impegno sociale nella nostra Provincia diventa problematica, perché sembra che non ci sia nessuna "opera sociale". Ma, come altre Province hanno fatto notare, è da do-mandarsi cosa si intende per "sociale". Si ha l'impressione che il termine venga ristretto, con una cer-ta pretesa di esclusiva, ad "alcune iniziative" sociali, per quanto encomiabili, utili e a volte forse in-dispensabili in certi contesti in cui viviamo. Ritengo che il termine "sociale" abbia un significato mol-to più ampio, in quanto riguarda ogni cosa che interessi la società. Sotto questo punto di vista, tutto quello che facciamo interessa la società.

Nell'ottica di quanto detto ritengo che in Provincia molti Confratelli operano nel sociale, ini-ziando da quanti sono impegnati nell'apostolato, particolarmente nelle Parrocchie. Il nostro apostola-to (parrocchie, santuari, seminario, animazione vocazionale…) per lo più si svolge in ambienti soci-almente piuttosto bisognosi e poveri nel senso più ampio della parola. In tutte le Parrocchie c'è l'as-sistenza Caritas.

Dove operiamo ci sono gruppi di giovani, guidati dai nostri Padri, che ricevono una formazio-ne umana e sociale, spesso carente nelle famiglie, e che si impegnano poi nel volontariato secondo le necessità dell'ambiente e anche in appoggio alle missioni. C'è anche un gruppo che è sensibilizzato alle problematiche dello sviluppo e della pace anche a livello europeo.

C'è anche chi collabora a favore degli "obiettori di coscienza" che scelgono un servizio civile, riservando loro tempi di formazione specifica. C'è in prospettiva di avviare una scuola per la forma-zione al volontariato. A proposito di volontariato da oltre 25 anni il gruppo LTM (Laici per il Terzo Mondo), originato da un nostro Padre, è una ONG riconosciuta dal Ministero degli Esteri e anima il volontariato in Italia per varie realizzazioni nelle missioni estere. Come Organismo ha un suo Statu-to, dove è contemplato che il Presidente è un Dehoniano (attualmente il P. Provinciale). Con la Pro-vincia c'è sempre stata collaborazione, anche se con intensità diversa secondo i tempi.

Un altro Confratello nel 1986 iniziava il gruppo C.O.N. (Condividere Ogni Necessità) per un volontariato verso i più bisognosi, soprattutto handicappati. Anche se il Padre, che ha voluto il gru-ppo, ora è in Albania, il gruppo continua la sua attività, facendo riferimento ad un altro P. Dehonia-no. Comunque ci sono Confratelli che sono animatori di gruppi, o collaborano con essi, che hanno, in varie forme, attenzione ai poveri e agli ammalati.

Abbiamo poi vari "strumenti di comunicazione sociale", che vanno dai Libri e Riviste alle Radio e alla TV, che indubbiamente svolgono opera di formazione ai principi sociali della Chiesa. Sulla Rivis-ta "Presenza Cristiana" ci sono abitualmente rubriche e spesso anche dossier e ricerche che trattano problemi della società nell'ottica cristiana.

A suo tempo i nostri Padri hanno voluto anche un Centro di Formazione Professionale (ENAIP), che ora non è più gestito da noi. Tuttavia, potendo utilizzare ancora i nostri locali, per-mette a tanti giovani d'inserirsi nella società con una qualifica professionale.

Abbiamo inoltre la Tipografia S. Paolo e il Poligrafico Dehoniano, che oltre a servire le nostre pubblicazioni e quelle esterne, dà il lavoro a 150 famiglie, nel pieno rispetto delle leggi, della dignità umana e della giustizia sociale. Riteniamo che debba essere visto non solo come attività industriale, ma anche come un'opera che previene la povertà; che utilizza capitali anche pubblici per fini diversi dai normali investimenti che favoriscono la politica neo-liberista; che sia una forma alternativa alle risorse economiche derivanti dai Benefattori. In questa ottica potrebbero essere viste anche le "Case per ferie", che tra l'altro possono avere una rilevanza sociale per lo stile con cui sono gestite.

Infine non posso non sottolineare l'opera dei nostri Missionari che lavorano nel Madagascar e in Albania. Sono 10 Sacerdoti e due Fratelli che rappresentano quasi il 19% dei Confratelli in attività.

La Provincia da anni si sta interrogando sull'opportunità di un'opera sociale significativa (dro-gati, AIDS, presenza in ambienti d particolare difficoltà…). Fino ad ora non è stata concretizzata, anche perché le forze attuali a stento sono sufficienti per le attività esistenti, soprattutto in Missio-ne e in Albania in particolare. Tuttavia, dov'è possibile e c'è volontà d'impegno reale, si preferisce collaborare, in semplicità e nella quotidianità, con quegli organismi che già si occupano di tali pro-blemi.

P. Giaccomo Casolino scj


Compromisso Social na IM

Fazer um relatório sobre o compromisso social em nossa Província é problemático, porque parece que não exista nenhuma "obra social". Mas, como outras províncias observaram, deve-se perguntar o que seja "social". Tem-se a impressão que o termo seja limitado, com uma certa pretensão de exclusividade, a "algumas iniciativas" sociais, louváveis, úteis e às vezes talvez indispensáveis em alguns contextos onde vivemos. Considero que o termo "social" tenha um significado muito mais amplo, enquanto diz respeito a cada coisa que interesse à sociedade. Desde este ponto de vista, tudo o que fazemos interessa à sociedade.

Na perspectiva do que foi dito, acho que na Província muitos confrades atuam no social, a começar pelos que estão empenhados no apostolado, especialmente nas paróquias. Nosso apostolado (paróquias, santuários, seminários, pastoral vocacional,...), na maioria dos casos, acontece em ambientes socialmente carentes e pobres no sentido amplo da palavra. Em todas as paróquias há a acção da Caritas.

Onde actuamos há grupos de jovens, orientados pelos nossos padres, que recebem formação humana e social, freqüentemente ausente nas famílias e que se empenham sucessivamente no voluntariado segundo as necessidades do ambiente e também no apoio às missões. Há também um grupo sensível à problemática do desenvolvimento e da paz no contexto europeu.

Há também quem colabora com os que fazem "objeção de consciência" e escolhem um serviço civil, dedicando a eles um tempo para formação especial. Há o projeto de se iniciar uma escola de formação ao voluntariado. Ainda sobre voluntariado, desde há 25 anos o grupo LTM (Leigos para o Terceiro Mundo), fundado por um dos nossos padres, é uma ONG reconhecida pelo Ministério do Exterior e que anima o voluntariado na Itália para atividades nas missões no exterior. Como organização, tem um estatuto próprio, onde se prevê que o Presidente seja um dehoniano (atualmente o Pe. Provincial). Houve sempre colaboração com a Província, embora com intensidade diferente conforme as circunstâncias.

Um confrade iniciou em 1986 o Grupo CON (Condividere Ogni Necessità = partilhar toda necessidade) para um voluntariado em favor dos mais necessitados, sobretudo os deficientes. Embora o padre que dirigiu o grupo agora esteja na Albânia, o grupo continua sua atividade, sob a orientação de um outro dehoniano. De qualquer modo, há confrades que são animadores de grupos ou colaboram com eles, que de qualquer modo atendem os pobres e os doentes.

Temos ainda vários meios de comunicação social, que vão dos livros e revistas às estações de rádio e TV, que, sem dúvida, desenvolvem obra de formação segundo os princípios sociais da Igreja. Na revista "Presenza Cristiana" ordinariamente há rubricas e muitas vezes dossiês e pesquisas que tratam dos problemas da sociedade sob a ótica cristã.

Outrora os nossos padres fundaram também um "Centro de Formazione Profissionale" (ENAIP), que agora não é mais administrado por nós. No entanto, continuam a usar as nossas dependências e favorecem a tantos jovens de se inserirem na sociedade através de uma qualificação profissional.

Além disto temos a Tipografia S. Paolo e o Poligrafico Dehoniano que, além de publicar publicações nossas e de fora, dão trabalho a 150 famílias, com pleno respeito das leis, da dignidade humana e da justiça social. Consideramos que não deve ser visto só como atividade industrial, mas também como obra que previne a pobreza; que utiliza capitais, também públicos, para fins diferentes dos normais investimentos que favorecem a política neoliberal; que seja uma fonte alternativa aos recursos dados pelos benfeitores. Nesta perspectiva podem ser vistas também as "Casas de Férias", que entre outras coisas podem ter importância social pelo modo como são administradas.

Finalmente, devemos destacar a obra de nossos missionários que trabalham em Madagascar e na Albânia. São dez sacerdotes e dois irmãos que representam quase 19% dos confrades em atividade.

A Província há muito tempo se pergunta sobre a oportunidade de uma obra social significativa (drogados, AIDS, presença em ambientes difíceis...). Até agora não foi concretizada, também porque as forças atuais, mal apenas são suficientes para as atividades existentes, sobretudo nas missões e na Albânia, de modo particular. Todavia, onde é possível e há vontade de se comprometer, prefere-se colaborar simplesmente, e no dia a dia com as organizações que já se ocupam de tais problemas.

Pe. Giaccomo Casolino, scj
Sup. Prov.