Chers Confrères, Par la célébration eucharistique, nous venons de commencer cette Rencontre du Gouvernement général avec les Supérieurs Provinciaux, Régionaux et les Supérieurs des Communautés MAD, PHI, et IND. Nous voilà au début de notre travail! Permettez-moi donc de vous adresser un message de bienvenue et d'explication sur la signification et l'importance de cette rencontre, ainsi que sur organisation et la mise en route des travaux.
1. Bienvenue!
Avant tout, soyez les bienvenus! Puissions-nous vivre ensemble ces journées en exprimant par des paroles, par des attitudes et par des gestes la joie de nous rencontrer et de nous engager tous dans la recherche du bien commun de toute la Congrégation.
C'est la première rencontre internationale SCJ qui se tient après le Chapitre général de l'année dernière. Dans ses Supérieurs Majeurs, toute la Congrégation est représentée ici.
En plus du Gouvernement général et du Secrétariat général, il y a les Supérieurs des 21 Provinces, des 6 Régions et des Communautés internationales de MAD, PHI et IND.
Il ne manque que le Supérieur Provincial de la République Démocratique du Congo, le P. Matthias Hansen, retenu chez lui par la situation actuelle de guerre que connaît son pays, situation qui crée beaucoup de problèmes pour voyager et pour se déplacer, et qui impose beaucoup de sacrifices à ce peuple déjà tant meurtri.
Le P. Silvano Ruaro, son délégué, le remplace. A son grand déplaisir, après être resté presqu'un mois en Ouganda, le P. Ruaro n'a pas pu rejoindre notre mission de Mambasa (R.D. du Congo) et on lui a conseillé de rentrer en Europe.
Suivant une façon de procéder instaurée dans le passé, le P. Michael Walshe, nommé le 01.11.98 comme Supérieur Provincial BH participe lui aussi à cette rencontre. Il entrera en charge le 01.03.99 mais il est important qu'il commence déjà à participer à cette expérience qui éclairera et enrichira certainement sa tâche de gouvernement.
Bienvenue surtout à ceux parmi les Supérieurs qui pour la première fois participent à une renctontre internationale de la Congrégation ou qui sont au début de leur service de gouvernement. Je crois que cette expérience pourra être pour eux d'une richesse particulière.
Dans notre travail, nous serons particulièrement aidés par nos confrères du Secrétariat général (les Pères Claude Siebenaler, Marek Stoklosa et Odilo Leviski), par le Modérateur (le P. Rafel Gonçalves da Costa), par le Secrétaire qui rédige le compte rendu (le P. André Perroux), par Madame Kathleen Elslander et par toute l'équipe de traduction simultanée, par le personnel qui gère la Villa Aurelia et cette salle des Réunions, par la Communauté de Rome II et par les autres confrères (les PP. Borst, Egition, Adam, Konior - Supérieur de la maison) qui seront attentifs à nos besoins. Nous les remercions tous fraternellement et nous les assurons de notre sympathie, conscients que sans leur aide nous ne pourrions pas faire un travail serein, sérieux et efficace.
Pendant quelques jours, nous aurons parmi nous les membres de la Commission Economique Générale et quelques Economes de l'Europe du Sud. Ils travailleront essentiellement entre eux mais ils partageront avec nous la question concernant la partie économique de la Congrégation.
Mon souhait fraternel est que chacun se sente bien, se sente à l'aise et puisse compter sur l'accueil simple et plein d'attention de la part de tous.
2. Le sens et la portée de notre Rencontre
La "Rencontre du Gouvernement général avec les Supérieurs Majeurs" n'est pas un organe prévu et demandé par nos Constitutions. Elle est entrée dans la pratique de la Congrégation depuis le mandat du P. Panteghini; elle s'est imposée à cause de son efficacité en sorte que le dernier Chapitre général a considéré implicitement son existence comme normale lorsqu'il a renvoyé à cette rencontre la discussion et la définition de quelques thèmes (par ex. les structures de gouvernement, les Commissions générales, le FAG, etc...).
C'est un organisme consultatif. C'est en cette qualité qu'il a reçu un mandat explicite de la part du XXe Chapitre général pour donner son avis pondéré sur certaines questions; il appartient ensuite au Gouvernement général et aux parties intéressées (Provinces, Régions, Communautés internationales) d'en assurer l'exécution.
Dans la pratique des vingt dernières années, dans notre Congrégation, ce type de rencontre se situe à mi-chemin entre le Chapitre général et la Conférence générale, et entre cette dernière et le Chapitre général suivant. Deux de ces rencontres sont prévues dans le sextennat.
A la différence du Chapitre général qui est l'expression la plus haute de l'autorité collégiale dans la Congrégation et qui revêt un caractère décisionnel, cette rencontre a un caractère consultatif; son travail consiste à préparer la mise en oeuvre de certaines décisions et orientations du Chapitre.
Elle se distingue aussi de la Conférence générale qui est prévue par nos Constitutions au nš 136 et qui, dans notre traditions, se limite en général à l'approfondissement d'un seul thème. Mais elles ont toutes les deux en commun le caractère consultatif et l'objectif de "favoriser le dialogue et la collaboration de tous, exprimant la participation et l'intérêt de tous les membres au bien de la communauté (PC 14)" (Cst 110).
Cette rencontre devient ainsi un moment privilégié de "communion" au niveau de toute la Congrégation qui, animée par le même esprit, met en commun la richesse de sa multiplicité culturelle et ecclésiale, et de sa sensibilité et de son expérience de la vie religieuse, etc..., en vue de la même mission, celle de placer le Christ au coeur du monde afin qu'il soit reconnu et écouté comme Seigneur de l'Histoire et Source de vie pour tout le genre humain. Et cela n'est pas une utopie mais concentre une mission qui engage toute l'Eglise sous la direction transformatrice de l'Esprit, à l'instar des serviteurs envoyés pour inviter au banquet, d'après la liturgie d'aujourd'hui.
Cette rencontre a un objectif premier bien défini, celui de mettre à exécution le programme opérationnel du présent sextennat de gouvernement (1997-2003), un programme ébauché par notre XXe Chapitre général et spécifié par le Gouvernement général. Ce dernier s'est attelé à la tâche et continue en organisant cette rencontre. Mais la mise en oeuvre du programme exige la collaboration de tous: des Supérieurs Majeurs dans leurs Provinces/Régions et au niveau de la Zone géographique, de tous les religieux dans leur communauté.
Comme cela s'est passé lors de la conception et de la préparation du Chapitre, maintenant aussi pour sa mise en oeuvre et sa réalisation, nous sommes tous appelés à nous y engager, chacun selon son rôle et à tous les niveaux.
Unis par la même vocation et par la même mission, nous sommes une "seule famille". La Congrégation forme un "seul corps". Nous devons ressentir de la sollicitude pour le corps tout entier et non seulement pour l'une de ses parties pour que nous nous sentions concernés par la recherche du bien commun. Comme résultat de cette communication, de cette communion et de cette coresponsabilité dans la mission, nous recueillerons la lumière et la force pour travailler chacun à sa place mais en pensant à tous les autres: "agir localement, penser mondialement".
Nous pouvons concevoir cette rencontre comme un moment privilégié de formation permanente des Supérieurs pour la croissance du corps entier. C'est un moment d'élargissement des horizons que doit avoir un Supérieur. Le "Nous Congrégation" dit que la Congrégation est le sujet de sa mission. Vous devez agir dans votre partie, en élargissant les horizons, au-delà de vos frontières, à toute la Congrégation, non pas avec un regard superficiel mais en saisissant les défis significatifs et les choix concrets par lesquels il faut leur répondre. C'est aussi un moment pour concentrer l'attention sur les éléments spécifiques et essentiels dans lesquels se joue le service du Royaume, le bien plus grand de l'Eglise, le futur de la Congrégation et le bonheur des personnes; un moment aussi, s'il en était besoin, de soutien réciproque, d'expérience de la fraternité, de rencontre fraternelle.
Cependant, cette rencontre a aussi d'autres significations. C'est une occasion unique pour les Supérieurs Majeurs de la Congrégation d'échange sur l'expérience, les résultats, les problématiques, les défis et les attentes de gouvernement qu'ils rencontrent dans leur service dans cette partie de la Congrégation où ils sont engagés. Le Supérieur Provincial est en contact direct avec les problèmes et les défis. Il paie de sa personne certains choix.
Par conséquent, cette rencontre, même si elle ne doit pas être confondue avec une retraite spirituelle, a pour nous une dimension théologale qui doit nous toucher dans notre for intérieur. Je veux dire qu'elle devient un exercice et une expérience de foi, d'espérance et de charité qui expriment et soutiennent notre vie chrétienne et religieuse-dehonienne.
En l'affirmant, je n'ai pas la conscience de vendre du spirituel à bon marché mais je sens le devoir de souligner que notre réponse au Christ et notre insertion dans son mystère, pour nous ici présents, s'incarne, croît, se réalise et se joue dans notre service de gouvernement. Ce dernier est un véritable ministère ecclésial, c'est notre apostolat principal, durant toute la période pendant laquelle nous devons assumer la tâche qui nous a été confiée. C'est pourquoi tous les autres engagements de ministère doivent être limités et subordonnés à cet apostolat principal.
III. L'organisation et la mise en route des travaux
J'ai déjà souligné l'objectif premier de la rencontre, celui de préparer l'exécution du programme opérationnel du présent sextennat (1997-2003). Cela explique pourquoi la préparation de la rencontre et l'ordre du jour prévu pour ces 10 journées de travail sont centrés sur le document-programme "Nous Congrégation au service de la mission" rédigé par le Gouvernement général sur la base du "texte provisoire" conçu et approuvé par le Chapitre général.
Aujourd'hui, nous sommes appelés à nous engager dans l'exécution du projet: dans ses lignes prioritaires et dans ses choix opérationnels, comme conséquence des Motions du Chapitre.
La finalité de la rencontre, elle-même de caractère opérationnel, doit être soutenue par une méthodologie de travail conséquente. Ce serait nous dérober à nos responsabilités si nos débats devenaient trop théoriques ou si nous nous concentrions sur d'autres thématiques marginales. Elles nous éloigneraient du but que nous voulons atteindre qui est celui d'être opérationnels.
Pour mieux situer la compréhension du document et, par conséquent, le travail qui nous reste à faire, je voudrais signaler quelques-unes de ses principales clés de lecture.
A. Principales clés de lecture du Projet "Nous Congrégation au service de la mission" 1997 - 2003
1. Conscience de la Congrégation comme d'un "NOUS" et comme d'un "corps" Cela ressort du titre lui-même. Mais il ne suffit pas de le dire avec des mots, il faut le sentir dans son coeur et dans sa peau afin que cela devienne la base de notre perception et la raison de notre engagement.
Même si chacun de nous est le principal responsable direct d'une partie de la Congrégation (qu'il s'agisse d'une Province, d'une Région ou d'une Communauté internationale), nous nous sentons tous responsables de l'ensemble de la Congrégation. La vie, la croissance, les joies, les souffrances et les difficultés des autres parties sont les miennes, les nôtres, celles de nous tous. Nous sommes donc appelés à les prendre à coeur non seulement affectivement mais aussi d'une façon opérationnelle, en recherchant des moyens adaptés et des solutions possibles.
Le Père Fondateur percevait la Congrégation comme son oeuvre propre, comme sa création propre et se considérait comme "père" de cette oeuvre. Nous aussi devons assumer la coresponsabilité d'une fraternité partagée au sein d'une seule famille. Nous sommes ses "fils" et des "confrères" entre nous.
C'est au "signe de la communion", vécue dans la spiritualité évangélique et dehonienne du Sint Unum et inspirée par le mystère de la Trinité que prend origine notre "communion des personnes, la collaboration dans les projets et le partage de nos biens".
Le programme compte sur tous les confrères et sur toutes les parties de la Congrégation, chacune partant de sa propre pauvreté, conscients que nul n'est si pauvre pour ne pouvoir rien faire pour les autres, comme nul n'est si riche pour n'avoir pas besoin des autres.
Dans cette prise de conscience, le Gouvernement général a une fonction d'animation et de stimulation, de discernement et de coordination des parties, en vue du bien commun. Il est parfois difficile d'exercer la fonction de stimulateur dans la mesure où cela peut donner l'impression que le Gouvernement général reste en dehors de la réalité locale ou qu'il est trop exigent.
L'unité que l'on veut promouvoir dans la Congrégation c'est précisément la "communion" et cela pour trois raisons: - parce qu'elle reconnaît, valorise et respecte une pluralité légitime à l'intérieur de la Congrégation, pluralité qui se manifeste dans des choix, dans le style et les modalités différentes de vivre et d'exprimer les valeurs communes de la vie religieuse et du caractère dehonien; - parce qu'elle respecte aussi une gestion autonome des parties reconnue par nos Constitutions (qui, au nom du principe de subsidiarité ont favorisé la décentralisation). Mais, dans le même temps, elle appelle tous les membres à se sentir comme "parties"d'un tout, en vue de l'unité "dans la fidélité dynamique à l'esprit et aux intentions du Fondateur" (cf. Cst 112-114); - parce qu'elle stimule la "plus grande participation et un engagement fort" dans certaines initiatives communes en vue de la mission.
2. Nous Congrégation au service de la Mission
La mission est notre deuxième clé de lecture. De plus, elle est l'un des piliers sur lesquels repose aussi bien le "texte provisoire" du Chapitre général que le "Programme" du Gouvernement général.
La Mission est la raison d'être de l'Eglise. Il en est de même pour la Congrégation. "Le titre [du Projet] nous demande d'orienter toute la vie de l'institut dans cette perspective" (Projet, n. 13.1a).
L'ouverture à la Mission fait en sorte que notre conscience du "Nous Congrégation" ne nous enferme pas en nous-mêmes, absorbés uniquement par une seule dimension intérieure et contemplative mais nous projette sur les voies du monde au service de l'Eglise, pour être des "serviteurs de la réconciliation" d'après laquelle le Chapitre général a souhaité orienter notre action. "Aller sur les chemins du monde", comme nous le rappelle l'Evangile d'aujourd'hui, à la recherche de tous les exclus et des plus démunis. Si les chemins du monde ne sont pas présents dans cette Rencontre il y manquera quelque chose d'essentiel.\
Il doit cependant être clair que c'est la "spiritualité" ou la "visée spirituelle" héritée de notre Fondateur (Cst 26), qui doit déterminer "notre être et notre action", qui oriente "les modalités de notre insertion dans la mission ecclésiale" (Cst 34), l'attention aux appels du monde (cf Cst 35), "la participation à la construction de la cité terrestre" (Cst 38), la capacité de repenser et de réexprimer "aujourd'hui"notre mission (cf Cst 144), de revoir nos structures de gouvernement et notre organisation en fonction de la mission.
Le P. Bourgeois disait la même chose, avec d'autres mots et images, en faisant voir l'importance d'avoir un oeil vigilant aussi bien sur la spiritualité que sur les structures pour la mission; le tout inter-agit et se soutient mutuellement (cf A. Bourgeois, dans "Studia Dehoniana" 15.3 (1989) 822-825): Mystique et Politique). Penser la "politique" des structures et de la mission sans la "mystique" SCJ signifie condamner à mort ce que nous faisons.
Comme je l'ai observé dans mon Homélie, la mission, inspirée par le charisme et par la spiritualités dehoniens, reste donc toujours un point central et l'objectif final de notre projet de congrégation.
La Congrégation, dans son ensemble ("NOUS") devient le sujet de la mission qui lui est confiée pour son charisme.
3. Le document emploie la méthode du Voir-Juger-Agir comme méthode qui correspond le mieux à l'objectif fixé.
On y a essayé de saisir les défis les plus forts qui nous sont lancés par le monde actuel, par l'Eglise et par notre Congrégation.
Mais il veut être un regard imprégné de la foi chrétienne et de la spiritualité qui a caractérisé le P. Dehon; il ne veut pas être un simple regard mais un regard qui discerne. En effet, notre approche de la réalité veut s'accomplir dans la dynamique du discernement des signes des temps: à la recherche du dessein du Père sur nous, sur l'Eglise et sur le monde. Elle s'accomplit dans l'espérance du Royaume déjà présent, inauguré dans le Christ. Il nous demande de mesurer nos forces et de les employer dans la construction d'une humanité nouvelle, sous la direction de l'Esprit.
De cette façon, les grands défis de la mondialisation et de la sécularisation, des situations conflictuelles dans l'Eglise et à l'intérieur de l'Institut se traduisent pour nous en un appel à nous engager dans un projet de communion, d'évangélisation et d'une vie religieuse dehonienne significative.
Je fais remarquer que, dans un document général de programme à l'échelle de la Congrégation, le "voir" la réalité (cf. "Attentifs à la réalité") se fait forcément d'une façon "générale". C'est un regard qui peut paraître superficiel par rapport à la situation sociale et ecclésiale des différents pays. C'est à vous, Supérieurs Provinciaux / Régionaux, que l'on demande de faire une analyse plus approfondie de la réalité locale, en préparation de la prochaine Conférence générale (cf. Engagement social, n. 18.3).
4. C'est un document opérationnel de gouvernement
Ce n'est pas une lettre d'exhortation pour une occasion particulière, correspondant à la fonction d'animation. C'est un document de programme du Gouvernement général, pour le présent sextennat. En tant que Gouvernement général, nous avons, en plus de celui de l'animation, aussi un devoir de l'exécution de ce que le XXe Chapitre général a demandé à la Congrégation. Ce devoir de l'exécution vous engage directement vous aussi, Supérieurs Majeurs, aussi bien dans vos Provinces / Régions que dans votre Zone géographique respective. C'est pourquoi, maintenant, dans cette rencontre, nous sommes tous appelés à étudier les stratégies, les moyens et les ressources disponibles, les instruments opérationnels pour réaliser ce "plan de gouvernement".
C'est justement à cause de son caractère opérationnel que nous sommes maintenant dans la phase d'exécution de ce qui a été débattu et élaboré dans ses grandes lignes durant le Chapitre général lui-même.
Dans la phase opérationnelle, on devrait arriver à des engagements de caractère international, engagement limités mais qui soient possibles, concrets et courageux, capables de susciter une vie religieuse dehonienne significative.
5. Déplacement géographique, culturel et social de la Congrégation
C'est un fait qu'un déplacement est en train de se produire dans la Congrégation, du centre de l'Europe (les Provinces-Mères) vers le Sud du monde, vers l'Est et vers l'Orient (Nouvelles présences dehoniennes et les réalités internationales). Un changement est aussi en train de s'accomplir à l'intérieur de chaque partie de la Congrégation: vieillissement et décroissance dans certaines Provinces, une phase de croissance dans d'autres et dans de nouvelles présences dehoniennes. Nous ne pouvons pas parler en tant que religieux SCJ sans en tenir compte. Les choix opérationnels doivent être faits selon les changements et le dynamisme de la vie. Mais attention, le vieillissement doit lui aussi devenir un cheminement de vie. Comme dans la parabole de l'Evangile d'aujourd'hui, le vieillissement signifie revenir des chemins du monde pour s'asseoir au banquet du Royaume.
Les Provinces traditionnelles ont commencé, par exemples, à vendre leurs grandes maisons de formation tandis que les nouvelles réalités ont besoin d'un minimum de structures de formation. Un autre exemple, la langue maternelle qui, par rapport à d'autres langues est la langue parlée majoritairement dans la Congrégation c'est le portugais.
Nous ne pouvons pas fermer les yeux sur ce déplacement géographique suivi d'un changement culturel dans la Congrégation. Nous devons donc nous ouvrir aux nouvelles cultures émergentes et ne pas mesurer le "bien commun" de la Congrégation avec des critères et des formes de penser qui se réfèrent uniquement à la "culture occidentale".
6. Son application exige, évidemment, une conversion des mentalités et du coeur: non seulement à cause d'une difficulté normale devant quelque chose de nouveau qui bouleverse un système habituel, mais aussi à cause des situations de récession numérique et de la diminution des forces et des perspectives dans plusieurs Provinces.
On doit avancer vers une nouvelle forme de penser et d'aimer. Toutes les partie de la Congrégation doivent se sentir présentes dans la réalisation de notre Mission, même lorsqu'on n'est pas directement engagé dans un projet particulier. L'"esprit" du "Nous Congrégation" doit être plus grand que la "lettre" du Document-programme.
Cette conversion concerne l'ensemble des religieux: chacun doit croître dans son appartenance à une Congrégation internationale; les Supérieurs Majeurs dans le gouvernement d'une partie de la Congrégation, doivent s'ouvrir davantage aux besoins du corps dont ils ne représentent qu'une partie.
B. Méthodologie que nous allons employer dans la présente rencontre
Nous partirons de "lignes prioritaires d'animation et de gouvernement", citées dans la troisième partie du projet et nous chercherons ensuite à concrétiser les choix opérationnels qui correspondent à chacune d'elles.
A l'intérieur de chacune des lignes, il y les Motions et les Recommandations formulées par le Chapitre général.
Le recueil des thèmes des 20 questions qui vous a été envoyé a servi de préparation à la Rencontre. Toutes les questions qui y figurent ne seront pas traitées puisque nous nous limiterons à la partie opérationnelle du projet, en proposant des solutions aux problèmes.
Chaque ligne du programme sera présentée par le Conseiller général chargé du secteur respectif. L'Econome général présentera la secteur économique.
Le modérateur de la rencontre indiquera chaque fois la façon concrète d'apporter sa contribution.
Pour avoir une idée de la distribution des thèmes à traiter, vous êtes priés de consulter le calendrier des travaux. Il comporte un espace pour des questions que vous souhaiteriez éventuellement traiter.
C. Un premier pas à faire
Il s'agit de vérifier l'écho qu'a eu dans l'Institut.le Projet "Nous Congrégation...". Nous pouvons nous aider par quelques questions:
Dear Brothers,
We have already begun this meeting of the General Administration with Provincial and Regional Superiors and Superiors of MAD, PHI, IND with the celebration of Mass. Now we are ready to begin our work! Allow me, therefore, to address some words of welcome, some explanation of the significance and importance of what we are to do, and how we intend to set about doing what we have to do.
I. Welcome!
A hearty welcome to everyone. God grant that we can participate in these days through expression by words, attitudes and actions the joy of being together and the commitment of each toward finding the good common to the entire Congregation.
This is the first international SCJ meeting held after the General Chapter last year. The entire Congregation is represented by its major superiors.
In addition to the General Administration there are 21 provincial superiors, 6 regional superiors, and the superiors of MAD, PHI, and IND.
The only Provincial missing is the one from the Democratic Republic of the Congo, Fr. Matthias Hansen, who had to remain behind because of the current state of war which exists in that country; this situation creates many problems for those who travel and move about and is responsible for the tremendous sacrifices the Congolese people must make a people forced to endure so very much suffering.
Taking his place as his delegate is Fr. Silvano Ruaro. To his great displeasure he was not able to go to our mission at Mambasa (Dem. Rep. Of the Congo) despite a month long wait in Uganda. He was advised to return to Europe.
Observing a procedure in effect in the past, Fr. Michael Walshe, named provincial of the BH province on 1 Nov. 1998, is also participating in this meeting. His term begins on 1 March, 1999 but it is important that he take part in this experience which will surely enrich his exercise of office.
A special welcome in particular to those superiors engaging in an international meeting of the Congregation for the first time or who are just beginning their task. I believe this experience can be particularly helpful and enriching for them.
Our work here will be assisted greatly by the General Secretariat (Frs. Claudio Siebenaler, Marek Stokosa, and Odilo Leviski), the Moderator (Fr. Rafael Gonçalves da Costa), the recording secretary (Fr. André Perroux), Mrs. Kathleen Elslander and her translation team, the personnel who run Villa Aurelia and this meeting hall, the community of Rome II, and other confreres (Frs. Borst, Egidio, Adam, and Konior house superior) who will be attentive to our needs. Our fraternal gratitude and sympathy goes out to these people because we are aware that without their support we would not be able to do our work in calm, dedication, and efficaciousness.
For a period of several days we shall be joined by the members of the General Finance Commission and a few provincial treasurers from the South Europe area. They will have their own business to attend to; yet together with us they will deal with matters covering the finances of the Congregation.
To all of you my best wishes; I hope you feel well, at ease, and that you can count on a reception which is simple yet attentive on the part of everyone.
II. Meaning and Importance of our Meeting
A "Meeting of the General Administration with Major Superiors" is not a device foreseen and required by our Constitutions. It has entered Congregational practice from the time of Fr. Panteghini's administration. Thanks to its utility and usefulness, its existence was so much taken for granted that the last general chapter assigned to this meeting the treatment and determination of several topics (e.g., government structures, general commissions, the General Aid Fund, etc.).
This meeting is a consultation device. For this instance, it has an explicit mandate from the XXth General Chapter to express its considered view on a number of matters; afterwards, it becomes the responsibility of the General Administration and of the organisms involved (provinces, regions, international communities) to put them into practice.
In our Congregation-wide practice these last 20 years, this kind of meeting takes place between a General Chapter and a General Conference and again between a General Conference and a General Chapter. In fact, there are two meetings of this kind in every six year term.
Unlike a general chapter which is the highest expression of collegial authority in the Congregation and which has decision-making authority, this meeting is consultative; its task will be to set up conditions for putting certain chapter decisions and directions into practice.
This meeting is also unlike a General Conference treated in our Constitutions, n. 136; according to our tradition, this conference explores a single topic in depth. A conference is like this present meeting in that it also is consultative and has as its goal "to promote the dialogue and collaboration of all, expressing the participation and interest of all members in the good of the community (PC 14)" (Cst. 110).
In this manner, this particular meeting is a privileged occasion for "communion" at the Congregational level, which in turn deposits the riches of its cultural and ecclesial plurality, sensitivity, and experience of religious life, etc… in common given its one and same mission: placing Christ at the center of the world so that He can be recognized and received as Lord of History and Font of Life for the entire human race. This is not merely wishful thinking; rather it focuses the mission which the entire Church has under the directive guidance of the Holy Spirit: we are servants sent to invite people to the banquet table, as today's liturgy reminds us.
This meeting has a very clear primary objective: implement the operational program established for this six year term (1997-2003), a program laid out by the XXth General Chapter and operationalized by the current Administration. The General Administration has already begun to act and is acting along these lines, but implementation requires the collaboration of everyone major superiors in their provinces and regions and in their geographic areas as well as each religious in his own community.
Just as happened in the process of conceiving and elaborating the program during the chapter, so now implementation and realization of the program require the involvement of all of us, each one according to his role and at all levels.
Sharing one vocation and one mission, we a "single family" and the Congregation forms "one body". We should be able to be solicitous about the entire body and not just a single part; in this way we will feel involved in the search for the common good. One result of this communication and communion and co-responsibility for our mission will be to draw light and strength for working at our own bench but remaining conscious of everyone else: "act locally but think globally".
We can also consider this meeting as a special time for ongoing formation of superiors leading to their development. It is a time for each superior to enlarge horizons. "We, the Congregation" declares that the Congregation is subject to its mission. You must do your part, enlarging your horizons, beyond your territorial boundaries, to the entire Congregation. This cannot be done through superficial scrutiny but through acceptance of meaningful challenges and concrete choices to respond to. Its time, too, to focus attention on those specific and essential elements where service to the Kingdom, the greater good of the Church, the future of the Congregation, and the happiness of people are at stake. Its also time, if necessary, to help each other, to sense each other as brothers, and to encounter each other as brothers.
This meeting has other meaningful purposes, however. We have an opportunity for major superiors of the Congregation to exchange experiences, outcomes, problems, challenges, and expectations for their administration as they fulfill the duty they must perform in that part of the Congregation where they are located. A provincial superior is in direct contact with problems and challenges, he makes the choices that fall on his shoulders.
It follows that this meeting, though it shouldn't be thought of as a spiritual retreat, has some theological power that should touch our souls. I mean to say that it should become an opportunity to practice and live faith, hope, and charity -- all of which sustain and express our Christian, SCJ religious life.
In making this affirmation, I am aware of not wanting to sell the spiritual order too cheaply, yet I feel the need to emphasize that our response to Christ and our placement in his mysteries for us here present is found, grows, and is played out in our service of government. This is a truly ecclesial ministry; it is our chief apostolate for the entire period during which we must carry out the duties given us and the apostolate to which we must subject and restrict any other kind of commitment.
III. Work Plan and Startup
I have already indicated the primary objective of our meeting: do what is necessary to implement the operational plan for this term (1991-2003). This is the reason why the meeting preparations and the agenda foreseen for these 10 days flow from the planning document "We, the Congregation: In Service to the Mission" which was developed by the General Administration from the "provisional text" conceived and approved by the General Chapter.
Today we must work on our involvement in carrying out the plan: its prioritized directions and its operational choices as consequences of the chapter motions.
The purpose of the meeting being operational needs to be sustained by a suitable work methodology. It would be escaping our responsibility if our discussion was too theoretic or too focused on peripheral topics; all this would take us too far away from the goal we look to achieve, namely workability.
I want to highlight some reading keys to allow a better comprehension of the document and, as a result, the work to be done.
A. Principal Reading Keys for reading the Plan "We, The Congregation: In Service to the Mission" 1997-2003
I have no desire to define any hierarchical order; I merely wish to bring out certain elements that run throughout and which flow more from the spirit of the document than from any text. These are interrelated and mutually support each other. I list 6:
1. Awareness of the Congregation as a "WE" and as "body".
This position is derived from the title itself. It is not enough, though, to say it with words; one must feel it in one's heart and in one's bones in such a way that it becomes the foundation of the way we perceive things and the motive for our involvement.
Even if each one of us is the chief and immediate agent for a segment of the Congregation (be it province, region, or international community), all of us are equally responsible for the whole. The life, growth, joys, sufferings, and difficulties of other parts are mine, ours, belong to all of us. We are called, then, to take them to heart not just at the feeling level but also at the response level, seeking the proper tools and possible solutions.
Fr. Founder's believed the Congregation had its own reality; it was his creation because he "fathered" this work; in like fashion we should assume co-responsibility for brotherly sharing in the one family. Amongst ourselves, we are brothers and his "sons".
Our words "collaborating in its plans, cooperating with personnel, sharing goods" have their origins from the "sign of communion" lived in the evangelical-dehonian spirituality of Sint Unum and inspired by the mystery of the Trinity.
Our program demands trust in every member and in every segment of the Congregation, each in his or its poverty. We know that no one is so needy as to be unable to help others just as no one is so endowed as not to need assistance from others.
In coming to this awareness, the General Administration has a function of animation and stimulation, of discernment and coordination of the various parts in function of the common good. At times it is difficult to stimulate because the impression originates that the General Administration does not appreciate the local situation or is too exacting.
The unity we promote in the Congregation is precisely a "communion" for three reasons:
2. "We, the Congregation: In Service to the Mission"
The Mission is our second reading key; indeed it is one of the foundation stones on which the "provisional statement" of the General Chapter as well as the General Administration's "Plan" was based.
Its mission is the only reason why the Church exists; this is true as well for the Congregation. The very "[…] title 'We, the Congregation, in Service to the Mission' calls upon us to align the life of the institute in keeping with this perspective" (Plan, 13.1a).
Our openness to Mission results in an awareness that "We, The Congregation" are not closed in on ourselves, absorbed solely by the interior and contemplative dimension. Rather it speeds us into the streets of the world to serve the Church, to be "servants of reconciliation", the same value on which our General Chapter desired to focus our activities. "Go out into the streets", as today's Gospel reminds us, and seek out the marginalized and the banished. If we are not conscious of the streets of the world during our meeting here, something basic is missing.
Nonetheless, it ought to be clear that it is our "spirituality" or the "spiritual vision" inherited from our Founder (Cst. 26) that determines our "being and acting" which governs our "ways of involvement in the ecclesial mission" (Cst. 34), our attention to appeals from the world (Cf. Cst. 35) our "participating in constructing the earthly city" Cst. 38), our ability to "re-think and to find new expression" for our mission 'today" (Cf. Cst. 144), to revise our governing structures and organization in function of the mission.
Fr. Bourgeois used to say the same thing, making use of other images and words, to make us see the importance of having a watchful eye on both our spirituality as well as our organization for mission. Both interact and both sustain each other. (Cf. A. Bourgeois in "Studia Dehoniana" 15.3 (1989) 822-825: Mystique et Politique). To think about the "politics" of organization and mission without our SCJ "mystical dimensions" would be to condemn what we do to death.
As I stated in my homily, because it is inspired by the SCJ charism and spirituality, our mission is the focal point and the final cause or scope of the Congregational plan.
As a whole, "WE", the Congregation is subject of the mission which is its by charism.
3. The document uses the SEE-JUDGE-ACT method as most accommodated to the desired goals.
We tried to pull together the greatest challenges we face in the world, the Church, and from within our Congregation.
We also wanted to make sure that our observations were enlivened with Christian faith and the spirituality that marked Fr. Dehon: not a mere glance but a true discernment. Actually we have our approach to reality taking place in a dynamic of discernment of the signs of the times; in scrutinizing the plan the Father has for us, the Church, and the world. It occurs in a hope of the Kingdom already present and begun by Christ. It demands that we take measure of the forces at our disposition and use them to build a new humanity under direction from the Spirit.
Thus, the great challenges coming from globalization and secularization, from potential conflicts within the Church and the Congregation are translated by us into a call to become involved in a plan for communion, for evangelization, and for rendering SCJ religious life meaningful.
I note that in a general level general planning document, "seeing" reality (Cf. "Attentive to our Real Situation") derives from taking a forcedly "general" look. The result may appear decidedly superficial when applied to the socio-ecclesial situation of each country. But study in-depth of the local situation is your task, you provincial and regional superiors, in preparation for the next General Conference (Cf. Social Commitment, n.18.3).
4. It is a Document Which Lays Out What Is To Be Done
This is not an exhortation for a particular situation in keeping with our responsibility for animation. It is the plan of the General Administration for this six-year term. As General Administration, we do have executive competence in addition to that of animation for those matters that the XXth General Chapter asked of the Congregation. You, too, Major Superiors, are also directly possessed of such executive competence both in your provinces and regions as well as in your respective geographic zones. Now, at this meeting, all of us are required to study strategies, means, resources available, operational tools to put this "plan for governing" into operation.
Now, because we are talking "operation", we are at the phase of executing what was discussed and arrived at along broad lines at that very General Chapter.
Talking "operations" means undertaking tasks that are international in character; limited but realizable, concrete, and courageous, and able to kindle meaningful SCJ religious life.
5. Geographic, Cultural, and Social Relocation of the Congregation
It's a fact that within the Congregation there has been a relocation from central Europe (Mother Provinces) toward the southern part of the world, toward Eastern Europe, and toward the Far East (new SCJ establishments and international situations). Also taking place is another kind of relocation within every part of the Congregation: aging and decline in several provinces, growth in others and in the new establishments. We cannot talk about SCJs without taking these matters into consideration. Operational choices need to be made according to the factors of relocation and life dynamism; but pay attention to making the aging process a way of life too. As we discover in today's gospel parable, again means coming back from the streets to sit at the banquet table in the Kingdom.
Some traditional provinces, for example, have sold their big formation houses while the growing establishments have need of bare necessities for their formation processes. Another example: the mother tongue most spoken in the Congregation compared to other tongues is Portuguese.
We cannot shut our eyes to these geographic relocations which will mean a cultural change in the Congregation. We need to be open to the new emerging cultures and not make judgments about the "common good" of the Congregation based on criteria and ways of thinking that reflect only "Western culture".
6. Application Requires a Conversion of Mind and Heart
This is true not only because of the normal difficulty which is present when we do something new or which requires changing habits; it is true as well in situations where numbers, strength, and prospects have diminished in a number of provinces.
All this ought to move us toward a new form of thinking and loving. All parts of the Congregation should believe themselves a part of the fulfillment of our mission even when they are not actually involved in some particular project. The "spirit" of "We, the Congregation" should be far greater than the "letter" found in the planning document.
This conversion is required of everyone: individual religious toward growth in their sense of belong to an international Congregation; major superiors because in governing one part of the Congregation they should be more open to the needs of the entire body in which they represent merely one part.
b) Methodology to be Employed during this Meeting
We shall start with the third section of the plan which are the priorities for animation and governance and we will attempt to make concrete the operational choices which correspond to each one of them. Within each priority, one can find the Motions and Recommendations formulated by the General Chapter.
The list of 20 topics sent to you before the meeting was intended to serve by way of meeting preparation. Each one of the items listed there will not be dealt with because we will limit ourselves to the operational parts of the plan by proposing solutions to problems.
Each planning priority will be presented by a General Councilor in charge of that sector. The General Treasurer will present the sector on finances.
The meeting moderator will offer a way of dealing with your contributions for each priority.
To obtain some idea of the topics to be treated, please take a look at the work agenda. There is also room for any matters you would like to discuss.
c) The First Step
We need to discover whether how the plan "We, the Congregation…" was accepted in the Congregation. To do this, we can ask the following questions:
I reiterate our welcome in the name of all those people here in Rome.
May the Holy Spirit be present in force throughout these days and may we enjoy a truly fraternal time together. I wish everyone success in our work.
Con la celebrazione eucaristica abbiamo già dato inizio a questo Incontro del Direttivo Generale con i Superiori Provinciali, Regionali e delle Comunità di MAD, PHI e IND.
Eccoci ora all'inizio del lavoro!
Permettetemi quindi di indirizzarvi un messaggio di benvenuto, di spiegazione del significato e della portata di questo incontro, di impostazione e avvio dei lavori.
I. Benvenuti!
Innanzitutto siate tutti i benvenuti, e che possiamo condividere queste giornate esprimendo in parole, atteggiamenti e gesti l'allegria dell'incontro e l'impegno di tutti nella ricerca del bene comune di tutta la Congregazione.
Questo è il primo raduno internazionale SCJ, che si realizza dopo il Capitolo Generale dell'anno scorso. Qui è rappresentata tutta la Congregazione nei suoi Superiori Maggiori.
Oltre al Direttivo Generale e al Segretariato Generale, ci sono i Superiori di 21 Province, delle 6 Regioni e delle Comunità internazionali di MAD, PHI e IND.
Manca solo il Superiore Provinciale della Rép. Dem. del Congo, p. Matthias Hansen, trattenuto in sede per la situazione attuale di guerra che vive questo paese; situazione che crea molti problemi di viaggi e di spostamento e che sta sacrificando dolorosamente questo popolo, già tanto martoriato.
Al suo posto, come suo delegato, partecipa P. Silvano Ruaro, che con suo grande dispiacere, dopo essere stato quasi un mese in Uganda, non ha potuto raggiungere la nostra missione di Mambasa (R. D. Congo); gli è stato consigliato di rientrare in Europa.
Seguendo una procedura attuata in passato, partecipa a questo Incontro anche P. Michael Walshe, nominato il giorno 01.11.98 Superiore Provinciale della BH. Egli entrerà in carica il prossimo 01.03.99, ma è importante che già cominci a condividere questa esperienza, che illuminerà e arricchirà certamente il suo compito di governo.
Un benvenuto soprattutto a quei superiori che per la prima volta partecipano a un incontro internazionale della Congregazione o che sono all'inizio del loro servizio di governo. Credo che questa esperienza potrà essere loro particolarmente ricca.
Nel nostro lavoro ci aiuteranno, in modo speciale, i confratelli del Segretariato Generale (P. Claudio Siebenaler, P. Marek Stoklosa e P. Odilo Leviski), il Moderatore (P. Rafael Gonçalves da Costa), il Segretario verbalista (P. André Perroux), la Sig.ra Kathleen Elslander e tutta l'équipe di traduzione simultanea, il personale che gestisce Villa Aurelia e questa sala Convegni, la Comunità di Roma II, ed altri confratelli (P. Borst, P. Egidio, P. Adam, P. Konior superiore della casa), che saranno attenti ai nostri bisogni. A tutti loro il nostro grazie fraterno e la nostra simpatia, coscienti che senza il loro sostegno non potremo fare un lavoro sereno, impegnativo ed efficace.
Durante alcuni giorni saranno presenti in mezzo a noi i membri della Commissione Economica Generale e alcuni economi dell'Europa del Sud. Essi lavoreranno principalmente per conto loro, ma condivideranno con noi il tema riguardante l'Economia nella Congregazione.
A voi tutti l'augurio fraterno che vi sentiate bene, a vostro agio e che possiate contare con un'accoglienza semplice e attenta da parte di tutti.
II. Senso e portata del nostro Incontro
L'"Incontro del Governo Generale con i Superiori Maggiori" non è un organismo previsto e richiesto dalle nostre Costituzioni. Esso è entrato nella prassi della Congregazione fin dal governo di P. Panteghini; si è imposto grazie alla sua efficacia, così che l'ultimo Capitolo Generale ne ha dato implicitamente per scontata la sua esistenza, quando ha rimandato a quest'incontro la trattazione e la definizione di alcuni temi (per es. sulle strutture di governo, sulle Commissioni generali, sul FAG, ecc...).
È un organismo di consultazione. In questo caso, ha avuto mandato esplicito dal XX Capitolo Generale di esprimere un suo ponderato parere su alcune questioni; spetta poi al Direttivo Generale e alle parti coinvolte (Province, Regioni, Comunità internazionali) portarle in esecuzione.
Nella nostra prassi congregazionale di questi ultimi venti anni, questo tipo di incontri si colloca a mezza strada tra un Capitolo Generale e la Conferenza Generale, e tra questa e il seguente Capitolo Generale. Sono previsti appunto due incontri di questa natura nel sessennio.
A differenza del Capitolo Generale, che è la più alta espressione di autorità collegiale nella Congregazione e che riveste carattere decisionale, quest'incontro è di carattere consultivo; il suo lavoro principale sarà predisporre l'attuazione di certe decisioni ed orientamenti capitolari.
Si distingue anche dalla Conferenza Generale, che è prevista dalle nostre Costituzioni al n. 136, che nella nostra tradizione generalmente approfondisce solo un tema specifico. Condivide però con essa il carattere consultivo e l'obiettivo di "favorire il dialogo e la collaborazione di tutti, espressione della partecipazione e della sollecitudine di tutti i membri per il bene dell'intera comunità (PC 14)" (Cst. 110).
Questo incontro diventa così un momento privilegiato di "comunione" a livello di tutta la Congregazione che, animata dallo stesso spirito, pone in comune la ricchezza della sua pluralità culturale, ecclesiale, di sensibilità ed esperienza di vita religiosa, ecc... in vista della stessa missione: porre Cristo nel cuore del mondo, affinché sia riconosciuto ed accolto come Signore della Storia e Fonte di vita per tutto il genere umano. E ciò non è un'utopia; concentra la missione che impegna tutta la Chiesa sotto la guida trasformante dello Spirito; come servi inviati ad invitare al banchetto, secondo la liturgia odierna.
Quest'incontro ha un obiettivo primario ben definito: mettere in esecuzione il programma operativo di questo sessennio di governo (1997-2003); un programma delineato dal nostro XX Capitolo Generale e specificato dal Direttivo Generale. Il Governo generale si è già mosso e si sta muovendo su questo cammino; ma l'esecuzione del programma richiede la collaborazione di tutti: dei Superiori Maggiori nelle loro Province/Regioni e a livello di Zona geografica, di tutti i religiosi nelle loro comunità.
Così come è avvenuto nel procedimento della sua concezione ed elaborazione capitolare, anche ora per la sua esecuzione e realizzazione siamo tutti chiamati a coinvolgerci, ciascuno secondo il suo ruolo e ad ogni livello.
Uniti dalla stessa vocazione e dalla stessa missione siamo una "sola famiglia"; la Congregazione forma un "solo corpo". Dobbiamo sentire la sollecitudine del corpo intero e non solo di una parte, in modo tale che ci sentiamo coinvolti alla ricerca del bene comune. Come risultato di questa comunicazione e comunione e di questa corresponsabilità nella missione, raccoglieremo luce e forza per lavorare ognuno nel suo posto, ma pensando a tutti: "agire locale, pensare mondiale".
Possiamo concepire tale incontro come un momento privilegiato di formazione permanente dei Superiori, per un cammino di crescita. È il momento di allargamento degli orizzonti, che un Superiore deve avere. Il "Noi Congregazione" dice che la Congregazione è il soggetto della sua missione. Dovete agire nella vostra parte, allargando gli orizzonti, oltre le vostre frontiere, a tutta la Congregazione; non con uno sguardo superficiale, ma cogliendo le sfide significative e le scelte concrete con cui rispondere. È il momento anche per concentrare l'attenzione sugli elementi specifici ed essenziali dove si gioca il servizio del Regno, il maggior bene della Chiesa, il futuro della Congregazione e la felicità delle persone; momento anche, se fosse necessario, di sostegno mutuo, di esperienza di fraternità, di incontro fraterno.
L'incontro però ha anche altri significati: è un'opportunità unica per i Superiori Maggiori della Congregazione di interscambio sull'esperienza, i risultati, le problematiche, le sfide e le aspettative di governo, che essi trovano nel servizio che prestano in quella parte della Congregazione in cui sono impegnati. Il Superiore provinciale è in contatto diretto con i problemi e le sfide; certe scelte le soffre sulla propria pelle.
Ne segue che questo incontro, anche se non deve essere confuso con un ritiro spirituale, ha per noi una valenza teologale che ci deve toccare intimamente. Voglio dire che diventa un esercizio e vivenza della fede, della speranza e della carità, che esprimono e sostengono la nostra vita cristiana, religiosa-dehoniana.
Nel fare questa affermazione, ho coscienza di non stare a vendere dello spiritualismo a buon mercato, ma sento il dovere di mettere in rilievo che la nostra risposta a Cristo e la nostra inserzione nel suo mistero, per noi qui presenti, si incarna, cresce, si realizza e si gioca nel nostro servizio di governo. Esso è un vero ministero ecclesiale; è il nostro apostolato principale, durante tutto il tempo in cui dobbiamo svolgere il compito affidatoci, per cui tutti gli altri impegni di ministero vanno limitati e subordinati a questo apostolato principale.
III. Impostazione ed avvio dei lavori
Ho già messo in evidenza l'obiettivo primario dell'incontro: predisporre l'esecuzione del programma operativo di questo sessennio (1997-2003). Ciò spiega perché la preparazione dell'incontro e l'agenda prevista per questi 10 giorni di lavoro, sono impostate sul documento programmatico "Noi Congregazione al servizio della missione", elaborato dal Direttivo Generale sulla base del "testo provvisorio" concepito e approvato dal Capitolo Generale.
Oggi siamo chiamati a coinvolgerci nell'esecuzione del progetto: nelle sue linee prioritarie e nelle sue scelte operative, come conseguenze delle Mozioni capitolari.
La finalità dell'incontro, che è di carattere operativo, deve essere sostenuta da una conseguente metodologia di lavoro. Sarebbe sfuggire alle nostre responsabilità, se le discussioni risultassero troppo teoriche o ci concentrassimo su altre tematiche marginali; esse ci allontanerebbero dalla meta che vogliamo raggiungere, che è l'operatività.
Per inquadrare meglio la comprensione del documento, e quindi del lavoro da farsi, desidero segnalare alcune sue principali chiavi di lettura.
A. Principali chiavi di lettura del Progetto "Noi Congregazione al servizio della missione" 1997-2003
Senza voler stabilire un ordine gerarchico, evidenzio alcuni elementi trasversali, che emergono più dallo spirito del testo che dalla sua lettera; essi interagiscono e si completano a vicenda. Ne elenco 6:
1. Coscienza della Congregazione come un "NOI" e come "corpo".
Si coglie dal titolo stesso. Ma non basta dirlo a parole; bisogna sentirlo nel cuore e nella propria pelle, perché questo diventi la base della nostra percezione e la ragione del nostro coinvolgimento.
Anche se ognuno di noi è responsabile primario e diretto di una parte della Congregazione (sia essa Provincia, Regione o Comunità internazionale), tutti ci sentiamo corresponsabili dell'insieme. La vita, la crescita, le gioie, le sofferenze e le difficoltà delle altre parti sono mie, sono nostre, sono di tutti. Siamo, quindi, chiamati a prenderle a cuore, non soltanto affettivamente ma anche operativamente, cercando gli strumenti adatti e le soluzioni possibili.
Il Padre Fondatore ha sentito la Congregazione come una realtà propria, la sua creatura, perché "padre" di quest'opera; così noi dobbiamo assumere la corresponsabilità di una fraternità condivisa in un'unica famiglia. Siamo suoi "figli" e confratelli fra noi.
È dal "segno della comunione", vissuta nella spiritualità evangelica-dehoniana del Sint Unum e ispirata nel mistero della Trinità, che ha origine la nostra "comunione di persone, la collaborazione nei progetti e la condivisione dei nostri beni".
Il programma fa affidamento su tutti i confratelli e su tutte le parti della Congregazione, ciascuna partendo dalla propria povertà; coscienti che nessuno è tanto indigente da non poter far nulla per gli altri, come nessuno è tanto ricco da non avere bisogno degli altri.
Il Governo Generale, in questa presa di coscienza attiva, ha una funzione di animazione e di stimolo, di discernimento e di coordinamento delle parti, in funzione del bene comune. A volte risulta difficile esercitare la funzione di stimolo, in quanto fa nascere l'impressione che il Governo generale rimanga al di fuori della realtà locale o che sia troppo esigente.
L'unità che si promuove nella Congregazione è precisamente "comunione" per tre motivi:
La Missione è la seconda chiave di lettura; anzi è uno dei pilastri su cui poggia sia il "testo provvisorio" del Capitolo generale come il "Programma" del Governo generale.
La Missione è la ragione d'essere della Chiesa, altrettanto è per la Congregazione. "Il titolo del Progetto ci chiede di orientare tutta la vita dell'Istituto in questa prospettiva" (Progetto, n. 13.1a).
L'apertura alla Missione fa sì che la coscienza del "Noi Congregazione" non ci fa rinchiudere in noi stessi, assorbiti solo da una dimensione interiore e contemplativa, ma ci lancia sulle strade del mondo a servizio della Chiesa, per essere i "servitori della riconciliazione", sulla quale lo stesso Capitolo generale ha voluto orientare il nostro operare. "Andare per le strade del mondo", come il Vangelo di oggi ci ricorda, alla ricerca di tutti gli esclusi e degli emarginati. Se le strade del mondo non sono presenti in questo nostro Incontro, manca qualcosa di fondamentale.
Deve però rimanere chiaro che è la "spiritualità", o la "visée spirituelle" ereditata dal Fondatore (Cst 26), a determinare il "nostro essere e agire"; che orienta "le modalità del nostro inserimento nella missione ecclesiale" (Cst 34), l'attenzione agli appelli del mondo (cf Cst 35), "la partecipazione alla costituzione della città terrestre" (Cst 38), la capacità di ripensare e di riesprimere "oggi" la nostra missione (cf Cst 144), di rivedere le nostre strutture di governo e la nostra organizzazione in funzione della missione.
P. Bourgeois diceva la stessa cosa, con altre immagini e parole, facendo vedere l'importanza di avere un occhio vigilante sia sulla spiritualità come sulle strutture per la missione; il tutto interagisce e si sostiene a vicenda (cf A. Bourgeois, in "Studia Dehoniana" 15.3(1989)822-825: Mystique et Politique). Pensare la "politica" delle strutture e della missione senza la "mistica" SCJ, è condannare alla morte ciò che facciamo.
Come ho notato nell'Omelia, la missione, ispirata dal carisma e dalla spiritualità dehoniana, rimane perciò sempre il punto focale e la meta finale del nostro progetto congregazionale.
La Congregazione nel suo insieme ("NOI") diventa soggetto della missione, che per carisma gli è stata affidata.
3. Il documento utilizza il metodo del Vedere-Giudicare e Agire, come più confacente all'obiettivo proposto.
Si è cercato di cogliere le sfide più forti, che ci vengono dal mondo attuale, dalla Chiesa e dall'interno della nostra stessa Congregazione.
Ma vuole essere uno sguardo impregnato della fede cristiana e della spiritualità, che caratterizzò p. Dehon; non un semplice guardare, ma il discernere. Difatti, il nostro approccio alla realtà vuole realizzarsi nella dinamica del discernimento dei segni dei tempi: nella ricerca del disegno del Padre su di noi, sulla Chiesa e sul mondo; avviene nella speranza del Regno già presente inaugurato in Cristo; ci chiede di misurare le forze di cui disponiamo e ad impegnarle nella costruzione di una umanità nuova, sotto la guida dello Spirito.
Cosicché le grandi sfide della mondializzazione e della secolarità, delle situazioni conflittuali nella Chiesa e interne all'Istituto, si traducono per noi in appello a impegnarci in un progetto di comunione, di evangelizzazione e di significatività della vita religiosa dehoniana.
Faccio notare che, in un documento di programmazione generale a livello di Congregazione, il "vedere" la realtà (cf "Attenti alla realtà") è fatto da uno sguardo forzatamente "generale"; sguardo che può risultare apparentemente superficiale circa la situazione socio-ecclesiale dei singoli paesi. Ma l'analisi più approfondita della realtà locale è richiesta a tutti voi, Superiori Provinciali/Regionali, in preparazione alla prossima Conferenza generale (cf Impegno sociale, n 18.3)
4. È un documento operativo di governo.
Non è una lettera esortativa per una circostanza particolare, che risponde al compito d'animazione. È il documento di programmazione del Governo generale per questo sessennio. Come Governo generale abbiamo un compito anche esecutivo, oltre che di animazione, di quanto il XX Capitolo Generale ha richiesto alla Congregazione. Tale compito esecutivo coinvolge direttamente anche voi, Superiori Maggiori, sia nelle vostre Province/Regioni come nella rispettiva Zona geografica. Per cui ora, in questo Incontro, siamo tutti chiamati a studiare le strategie, i mezzi e le risorse disponibili, gli strumenti operativi per realizzare questo "piano di governo".
Appunto perché operativo, siamo ora alla fase dell'esecuzione di quanto si è discusso ed elaborato, per grandi linee, nello stesso Capitolo Generale.
Nell'operatività si dovrebbe arrivare a degli impegni di carattere internazionale; ad impegni limitati, ma che siano possibili, concreti e coraggiosi, capaci di suscitare una vita religiosa dehoniana significativa.
5. Spostamento geografico, culturale e sociale della Congregazione
È un dato di fatto che è in atto, in Congregazione, uno spostamento dal centro dell'Europa (Province-Madri) verso il Sud del mondo, verso l'Est e l'Oriente (Nuove presenze dehoniane e realtà internazionali). È in atto ancora uno spostamento all'interno di ogni parte della Congregazione: invecchiamento e decrescita in alcune Province, fase di crescita in altre e nelle nuove presenze dehoniane. Non possiamo parlare da SCJ senza tenere conto di questo. Le scelte operative vanno fatte secondo lo spostamento e il dinamismo della vita; ma attenzione che anche l'invecchiamento diventi un cammino di vita. Come nella parabola evangelica odierna, l'invecchiamento è il ritornare dalle strade del mondo e sedersi al banchetto del Regno.
Le Province tradizionali hanno avviato, per esempio, la vendita delle loro grandi case di formazione, mentre le nuove realtà necessitano del minimo di strutture formative. Ancora un esempio: la lingua materna che, a confronto di altre lingue, oggi maggiormente si parla in Congregazione, è quella portoghese.
Non possiamo chiudere gli occhi su questo spostamento geografico, cui segue un cambio culturale in Congregazione. Dobbiamo perciò aprirci alle nuove culture emergenti e non giudicare il "bene comune" della Congregazione con criteri e forme di pensare che si rifanno solo alla "cultura occidentale"
6. La sua applicazione richiede, ovviamente, una conversione di mentalità e di cuore: non solo per la difficoltà normale di fronte a qualcosa di nuovo, che altera un sistema abituale; ma anche per delle situazioni di recessione numerica e calo di forze e di prospettive esistenti in molte province.
Ci si deve muovere verso una nuova forma di pensare e di amare. Tutte le parti della Congregazione devono sentirsi presenti nella realizzazione della nostra Missione, anche quando non si è direttamente coinvolti in un determinato progetto particolare. Lo "spirito" del "Noi Congregazione" deve essere più grande della "lettera" del Documento di programmazione.
Questa conversione riguarda tutti: i singoli religiosi a crescere nel senso di appartenenza a una Congregazione internazionale; i Superiori Maggiori perché, nel governo di una parte della Congregazione, si aprano maggiormente alle esigenze del corpo, di cui essi rappresentano solo una parte.
B. Metodologia che impiegheremo in quest'Incontro
Partiremo dalle "linee prioritarie di animazione e di governo", riportate nella terza parte del progetto, e si cercherà soprattutto di concretizzare le scelte operative corrispondenti ad ognuna di esse.
All'interno di ogni linea, vi sono le Mozioni e le Raccomandazioni formulate dal Capitolo Generale.
Il temario delle 20 questioni, inviatovi in antecedenza, serviva di preparazione all'Incontro. Non verranno trattate tutte le questioni ivi indicate, in quanto ci limiteremo alla parte operativa del progetto, proponendo soluzioni ai problemi.
Ogni linea programmatica sarà presentata dal Consigliere Generale incaricato di quel settore. L'Economo Generale presenterà il settore economico.
Il moderatore dell'incontro farà presente, volta per volta, il modo concreto di dare i propri contributi.
Per avere un'idea della distribuzione degli argomenti da trattare, vedere l'apposita agenda di lavoro. Rimane uno spazio scoperto per eventuali questioni portate da voi.
C. Un primo passo da fare
Si tratta di verificare la risonanza del Progetto "Noi Congregazione..." nell'Istituto. Ci possiamo aiutare con alcune domande:
Vi ripeto il nostro benvenuto a nome di tutti quanti siamo qui a Roma.
Che lo Spirito si faccia presente con forza in questi giorni, e che possiamo tutti avere una buona convivenza fraterna ed auguro a tutti un buon lavoro.