Project “Brazil and Germany“


Father Jacinto Weizenmann (BM) giving a retreat to 16-year old girls and boys.
All are students of the Gymnasium Leoninum, our High School.

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The project “Brazil and Germany -- an exchange still going on”, brought into being at the suggestion of the last chapter general “We - the Congregation”, is taking shape now. Two brethren from the South of Brazil, Father Valdir Müller SCJ and Father Jacinto Weizenmann SCJ, have been living and working with the Community of the Sacred Heart in Handrup in North-West Germany since the first of February, 2002.

On May 12th the “Kirchenbote” reported about the project on its front page. This esteemed weekly paper of the diocese Osnabrück draws its readership from the North of Germany between the Dutch border and Hanover and between Munster and Hamburg.

Fraternal Support from Brazil

Two new fathers support the Community of the Sacred Heart
and the grammar school in Handrup

Handrup -- “Here we are”. While Father Jacinto Weizenmann says this he smiles and spreads his arms invitingly. These three short words and the warm gesture already indicate how the 44 year old father and his countryman, Father Valdir Müller (aged 33), see their work in Handrup, a small village near Lengerich situated in the Emsland. For a few weeks now they have been lending their support to the congregation and the Gymnasium Leoninum, which is run there by the Priests of the Sacred Heart. And this means more than just a short-term exchange.

Nearly a hundred years ago German priests helped to establish the Brazilian Province of the Sacred Heart. Now people from there are returning this support by giving fresh impulses to a community of priests which has been worried by recruitment problems for quite some time.

The two fathers teach many of the more than 1000 students at the Gymnasium Leoninum in religious education. They are also involved in spiritual welfare work, especially with young people, and intend to stay in Handrup for five years. “We want to be with the people,” Father Weizenmann says. Both he and Father Müller have got German ancestors.

There is a special reason why the Community of the Sacred Heart employs two priests from Brazil with their school. “If the Church is to stay alive, we must invest more in younger people. But this is impossible with only the traditional form of pastoral work,” Father Dr. Wilmer, the headmaster of the school, explains. “Inviting people and waiting to see whether anybody turns up is not enough. We must go where the young people actually are -- like here at our school.” Father Wilmer admits that the community does not have enough young priests to put this into practice. That is why the necessary support - thanks to good contacts -- comes from Brazil. “We see each other as an international community.” Father Wilmer makes no secret of his delight in the duo from Latin America. He sees the two fathers as a “real asset” to the community in Handrup, which consists of eleven priests. “They can offer us a new approach to the Gospel and broaden our horizons. Their way of preaching is different and we communicate on a new sort of level,” Father Wilmer points out enthusiastically. “They are more warm-hearted, less strict and dogmatic and more cheerful. There is simply more fun now and that is infectious.”

The two fathers refuse to listen to so much praise. “We do not want to patronize anybody. We want to find our way together with others,” Father Müller says. That the two fathers have been received enthusiastically by members of staff as well has to do with their nature and the kind of training they had in Brazil. “Our training shows a much more practical orientation. In Brazil students already work in parishes and are always very close to the people,” Father Müller points out. Before he and Father Weizenmann came to Germany they both had their own parish to run.

There are no recruitment problems for the Congregation of the Sacred Heart in Brazil. “Our pastoral recruitment campaign is fairly successful,” Father Müller says and explains that the fathers use radio and TV quite effectively for their purposes. “We use the mass media in a positive way in order to preach the Gospel,” Father Weizenmann adds.

What their plans for Germany are? In this respect they remain cautious. They are still in the process of learning and want to get to know the young people in Germany first. It is important for both of them to be an example to the boys and girls they are dealing with. They want to bear witness through their own behaviour. “We show them that we are happy as priests,” Father Weizenmann says. They see their greatest task in imbuing young people with an enthusiasm for being Christians. “Faith is an answer,” Father Müller says while smiling as thoughtfully as his compatriot.

“Kirchenbote”, diocese Osnabrück, 12/05/2002


Le projet « Le Brésil et l’Allemagne »


Father Jacinto Weizenmann (BM) giving a retreat to 16-year old girls and boys.
All are students of the Gymnasium Leoninum, our High School.

Le projet « Le Brésil et l’Allemagne en échange, aussi à l’avenir », résultant d’une idée du dernier chapitre général. « Nous, la congrégation » se concrétise maintenant. Les deux confrères du Brésil du Sud, Père V. Müller SCJ et Père J. Weizenmann SCJ, vivent et travaillent dès le premier février 2002 au couvent des prêtres du SCJ à Handrup, dans le nord-ouest de l’Allemagne.

Le 12 mai, ce projet fait la une dans le « Kirchenbote ». Cet hebdomadaire renommé du diocèse Osnabrück trouve ses lecteurs dans la région du nord entre la frontière néerlandaise et Hannovre et entre Münster et Hambourg.

Voilà l´article du « Kirchenbote » :

De l’aide fraternel du Brésil

Deux nouveaux pères renforcent la communauté des Prêtres du Sacré Cœur à Handrup

Handrup - « Nous sommes arrivés. » Lorsque P.J.Weizenmann dit cela, il sourit et étend ses bras d’une manière invitante, les 3 petits mots et le geste chaleureux nous montrent la façon comment le prêtre (44 ans) et son confrère P.V. Müller (33 ans) comprennent leur travail à Handrup près de Lengerich dans l’Emsland. Depuis quelques semaines, les deux prêtres du Brésil soutiennent la communauté du SCJ et le lycée Leoninum géré par la congrégation. Et cet échange va durer plus longtemps.

Il y a presque 100 ans que des prêtres allemands ont aidé à organiser la province brésilienne du SCJ. Maintenant de l’aide en revient pour inspirer les communautés allemandes qui ont des difficultés de recrutement. Au lycée Leoninum, les deux pères enseignent beaucoup des 1000 élèves en religion. En outre, ils s’engagent dans la pastorale du lycée et des jeunes. Ils resteront cinq années. « Nous voulons vivre parmi les hommes », dit Père Weizenmann qui a des ancêtres allemands de même que Père Müller.

Que la congrégation du SCJ affecte les deux prêtres brésiliens à des travaux scolaires a une bonne raison. « Si l’église doit rester vivante à l’avenir, nous devrons investir plus dans le travail avec les jeunes. Mais ce n’est pas seulement possible avec la pastorale conventionnelle », déclare le proviseur de l’école, Père Dr. Heiner Wilmer. Inviter et attendre, si quelqu’un vient : Cela ne lui suffit pas. « Il faut aller là où les jeunes sont -- comme chez nous. » Père Wilmer admet que, pour ce devoir, des jeunes pères manquent à la congrégation. Grâce aux bons contacts, cet appui fraternel du Brésil existe et est possible. « En tout cas, nous nous concevons comme une unité mondiale. »

Père Wilmer est évidemment heureux face au duo latino-américain qu’il estime être un « vrai enrichissement » pour la congrégation de onze membres à Handrup. «  Ils peuvent nous montrer un nouveau accès à l’évangile, élargir notre regard. Ils prêchent d’une manière différente, nous nous rencontrons différemment », il se passionne. Qu’est-ce qui est différent ? « Ils sont plus chaleureux, moins moralistes, plus gais. On sourit plus et c’est contagieux ». Mais les deux pères ne veulent pas entendre tant de louanges. « Nous ne voulons pas figurer comme des maîtres aux autres. C’est ensemble avec vous que nous voulons faire notre chemin », dit Père Müller. Le fait que leur présence enthousiasme aussi les collègues du lycée dépend surtout de leur caractère et de leur formation. « Celle-ci est beaucoup plus orientée vers la pratique que chez nous. Pendant les études, nous travaillons déjà dans les paroisses et sont toujours très proches des hommes », raconte Père Müller. De même que son confrère, il a été le curé d’une paroisse avant de venir en Allemagne.

La congrégation de SCJ au Brésil ne connaît pas de difficultés de recrutement. «  Nous travaillons avec du succès pour que des jeunes découvrent leur vocation », dit Père Müller et explique de quelle manière efficace les pères se servent non seulement de la radio mais aussi de la télévision pour atteindre leurs buts. « Nous profitons des mass médias pour répandre notre foi », ajoute Père Weizenmann. Qu’est-ce qu’ils se sont projetés en Allemagne ? Là, ils sont prudents. Ils observent encore et veulent d’abord faire la connaissance de la jeunesse allemande. Ainsi, ils veulent rendre témoignage par leur propre vie. « Nous montrons avec conscience notre joie d’être prêtre », dit Père Weizenmann. Selon eux, leur plus grand challenge est d’enthousiasmer des jeunes gens pour la vie chrétienne. « La foi est une réponse », dit Père Müller et sourit de façon songeuse de même que son confrère.

« Kirchenbote », Diocèse Osnabrück, 12/05/2002


Projekt „Brasilien und Deutschland“


Father Jacinto Weizenmann (BM) giving a retreat to 16-year old girls and boys.
All are students of the Gymnasium Leoninum, our High School.

Das Projekt „Brasilien und Deutschland auch weiterhin im Austausch“, entstanden aus der Anregung des vergangenen Generalkapitels „Wir, die Kongregation“ nimmt konkrete Gestalt an. Die beiden südbrasilianischen Mitbrüder, Pater Valdir Müller SCJ und Pater Jacinto Weizenmann SCJ, leben und arbeiten seit dem 1. Februar 2002 im Herz-Jesu-Kloster in Handrup, im Nordenwesten Deutschlands.

Am 12. Mai berichtete der „Kirchenbote“ auf seiner Titelseite über dieses Projekt. Der „Kirchenbote“, eine angesehene Wochenzeitung des Bistums Osnabrück hat seine Leserschaft im norddeutschen Raum zwischen der holländischen Grenze und Hannover und zwischen Münster und Hamburg.

Der Beitrag des „Kirchenbotens“ wird hier in seiner vollen Länge wiedergegeben:

Brüderliche Hilfe aus Brasilien

Zwei neue Patres verstärken das Herz-Jesu-Kloster und das Gymnasium in Handrup

Handrup (pd)"Wir sind da". Als Pater Jacinto Weizenmann das sagt, lächelt er und breitet die Arme einladend aus. Die drei kleinen Worte und die warme Geste erzählen davon, wie der 44-Jährige und sein Mitbruder Pater Valdir Müller (33) ihre Arbeit im emsländischen Handrup in der Nähe von Lengerich verstehen. Seit wenigen Wochen verstärken die zwei Priester aus Brasilien das dortige Herz-Jesu-Kloster und das vom Orden getragene Gymnasium Leoninum. Und das ist mehr als nur ein kurzfristiger Austausch. Vor fast 100 Jahren halfen deutsche Patres, die brasilianische Herz-Jesu-Provinz aufzubauen. Jetzt kommt von dort Hilfe zurück, um den von Nachwuchssorgen geplagten deutschen Ordensgemeinschaften neue Impulse zu geben.

Am Gymnasium Leoninum unterrichten die zwei Patres viele der über 1000 Schüler in Religion. Außerdem engagieren sie sich in der Schulseelsorge und Jugendpastoral. Fünf Jahre bleiben sie. „Wir wollen mitten unter den Menschen sein", sagt Weizenmann, der wie Müller deutsche Vorfahren hat.

Dass der Herz-Jesu-Orden die zwei brasilianischen Patres an einer Schule einsetzt, hat einen guten Grund. „Wenn Kirche in Zukunft lebendig bleiben soll, müssen wir mehr in die Jugend investieren. Aber das geht nicht nur mit der klassischen Pastoral", erklärt Schulleiter Pater Dr. Heiner Wilmer. Einladen und warten, ob einer kommt: Das reicht ihm nicht. „Wir müssen dahin gehen, wo die jungen Leute sind - wie hier bei uns." Wilmer räumt ein, dass dem Orden dafür aber jüngere Patres fehlen. Dank der guten Kontakte gibt es deswegen brüderliche Hilfe aus Brasilien. "Wir begreifen uns sowieso als weltweite Einheit".

Wilmer freut sich sichtlich über das Duo aus Lateinamerika - sieht darin eine „echte Bereicherung" für die jetzt elfköpfige Ordensgemeinschaft in Handrup. „Sie können uns einen neuen Zugang zum Evangelium zeigen, unseren Blick weiten. Sie predigen anders, wir begegnen uns anders", gerät er ins Schwärmen. Was anders ist? „Sie sind warmherziger, weniger moralisch, fröhlicher. Es wird mehr geschmunzelt und das steckt an." So viel Lob wollen die zwei Patres gar nicht hören. „Wir sind keine Oberlehrer. Wir wollen den Weg gemeinsam mit Euch gehen", sagt Pater Müller. Dass ihre Präsenz auch das Kollegium des Gymnasiums begeistert, hängt mit ihrem Naturell und mit ihrer Ausbildung zusammen. „Die ist viel praktischer angelegt bei uns. Wir arbeiten schon während des Studiums in Gemeinden mit und sind immer ganz nah am Menschen", erzählt Müller. Wie sein Mitbruder hat er vor dem Wechsel nach Deutschland eine Pfarrei geleitet.

Nachwuchssorgen habe der Herz-Jesu-Orden in Brasilien nicht. „Wir haben eine erfolgreiche Berufungspastoral", sagt Müller und berichtet, wie offensiv die Patres dafür auch Radio und Fernsehen einsetzen. „Wir benutzen die Massenmedien positiv, um Glauben zu verkünden", ergänzt Weizenmann.

Was sie sich in Deutschland vorgenommen haben? Da bleiben sie vorsichtig. Sie beobachten noch und wollen die deutsche Jugend erst kennen lernen. Und dabei durch die eigene Person Zeugnis ablegen. „Wir zeigen bewusst, dass wir froh sind, Priester zu sein", sagt Pater Weizenmann. Ihre größte Herausforderung sehen beide darin, junge Leute für das „Christ-Sein" zu begeistern. „Glauben ist eine Antwort", sagt Pater Müller und lächelt dabei so versonnen wie sein Ordensbruder.

„Kirchenbote“, Bistum Osnabrück -12.05.02


Projeto Brasil-Alemanha

P. Jacinto Weizenmann dando um retiro para adolescentes de 16 anos,
todos alunos do Colégio Leonino, segundo grau.

O projeto de cooperação Brasil-Alemanha é uma expressão do projeto "Nós, Congregação, a serviço da Missão", recomendado pelo último capítulo geral, de 1997. Dois confrades da Província Brasileira Meridional, P. Jacinto Weizenmann e P. Valdir Müller, estão, desde fevereiro, integrando a comunidade e a equipe de professores do Colégio que a Província alemã mantém em Handrup, no norte da Alemanha.

Dia 12 de maio a revista Kirchenbote trouxe reportagem de capa sobre esta experiência. Esta publicação semanal da diocese de Osnabrück é amplamente difundida no norte da Alemanha.

Ajuda fraterna do Brasil

Dois novos padres vêm em auxílio dos Padres do Sagrado Coração de Handrup

Handrup. "Aqui estamos". Enquanto P. Jacinto Weizenmann profere esta frase, sorri e abre os braços, como num convite. Esta breve frase e o gesto que a acompanha indicam como este padre, de 44 anos, e seu colega, Valdir Muller, 33, encaram o trabalho em Handrup, pequena vila perto de Lengerich, na região de Emsland, Há algumas semanas que eles estão prestando seus serviços ao Colégio Leonino, que a Congregação dos Padres do Sagrado Coração de Jesus mantêm ali.

Há quase cem anos atrás, padres alemães foram estabelecer a Congregação no sul do Brasil. Agora, padres de lá voltam para dar sua ajuda a uma província que há tempos encara problemas de pessoal e novas adesões.

Os dois padres brasileiros, ambos de origem alemã, trabalham com os mais de 1000 alunos do colégio, encarregando-se da formação religiosa deles e da dimensão espiritual em geral. Deverão ficar em Handrup por cinco anos. "Queremos estar com o povo" diz P. Jacinto.

Há uma boa razão para que eles se dediquem ao trabalho com adolescentes e jovens do colégio. "Se a Igreja quiser ter algum futuro e manter-se viva deve investir nos adolescentes e jovens. Isto não pode ser feito seguindo os velhos modelos de pastoral", diz P. Vilmer, diretor do colégio. "Não basta convidar as pessoas e ficar a olhar para ver no que dá. Precisamos ir ao encalço do pessoal, lá onde vivem, como é o caso desta escola.". P. Vilmer confessa que a Congregação não tem padres jovens para empregar neste trabalho. Por isso foi feito um apelo ao Brasil. "Nós nos vemos como uma comunidade internacional". P. Vilmer não esconde sua satisfação com a vinda dos dois e os considera como dois trunfos extras para a comunidade de 11 padres. "Eles podem nos proporcionar um novo olhar para o evangelho e abrir nossos horizontes. O modo de eles pregarem é diferente. Eles sabem se comunicar dentro de um novo padrão". P. Vilmer se entusiasma ao afirmar que "eles são mais calorosos, menos rígidos e menos dogmáticos, transmitem muita alegria. Há simplesmente mais vibração e isso acaba contagiando".

Os dois estranham tanta badalação: "Não queremos ensinar nada. Queremos achar nosso caminho junto com os outros", sentencia P. Valdir. O clima de entusiasmo como foram recebidos pelo staff do colégio deve-se um tanto à índole dos dois e um tanto ao tipo de preparo que receberam no Brasil. "Nosso preparo está muito voltado à prática. No Brasil, os seminaristas trabalham em paróquias e têm muito contato com o povo", ressalta P. Valdir. Ambos trabalhavam em paróquia antes de vir para a Alemanha.

Não existe problemas de recrutamento vocacional para os Padres do Coração de Jesus no Brasil. "Nossa pastoral vocacional é bem sucedida", diz P. Valdir, e explica que usa-se muito o rádio e a TV a tal fim. "Usamos a mídia de maneira muito positiva e apropriada para difundir o Evangelho, acrescenta P. Jacinto.

Quais os planos para o futuro? A este assunto eles guardam certa cautela. Ainda se consideram em fase de aprendizagem e de conhecimento dos jovens da Alemanha. Consideram importante o bom exemplo que possam dar aos rapazes e meninas com quem trabalham. Querem testemunhar através da sua conduta. "Nós lhes mostramos que os padres são felizes", diz P. Jacinto. Consideram fundamental no trabalho deles fazer com que os jovens sintam entusiasmo em serem cristãos. "A fé é uma resposta", conclui P. Valdir, sorrindo ligeiramente a seu colega.

"Kirchenbote", diocese de Osnabrück, 12.05.2002