Calendario Histórico-Espiritual

Año Dehoniano 2002-2003

28-10 - 03-11

28-10 / 3-11-1896 : El P. Dehon predica estos días en Mende.

Escribe en su diario:

« Je passe quelques jours à Mende à prêcher, conférences d´hommes aux Pénitents blancs, réunion de prêtres, causeries aux séminaristes, ces quelques journées sont très remplies. Je reçoit l´hospitalité chez un homme bien zélé et bien édifiant, M. L´abbé Chapelle. Le supérieur du séminaire, M. de Ligonnès me reçoit en ami, il fait un très grande bien dans ce diocèse.

La population de ce pays a une foi vive. Elle est catholique dans la vie privée et elle vote mal. Le clergé est resté en dehors de la vie sociale et il a laissé détruire le règne social de N.-S. (NQ XI. 72).

Pensamiento del P. Dehon tomado de su retiro a los seminaristas canadienses.

« Horaire et œuvres.- Il faut avoir un horaire déterminé pour toutes les circonstances de la vie.

Heure du lever et du coucher ; de la messe et de l´office ; de l´étude et des travaux de plume.

Il y a les heures du travail sur les âmes, au confessionnal, en chaire, au catéchisme, au chevet des malades, à la maison du pauvre.

Il faut du temps pour les œuvres de tout genre, spécialement pour les œuvres populaires qui répondent à un besoin urgent.

Il faut savoir limiter les heures des récréations, des distractions, des relations extérieures » (Extraits du Journal, p. 247).

29-10-1884 : Carta del P. Dehon al P. Falleur, que se encuentra en la escuela apostólica de Fayet:

« Meus cibus est ut faciam voluntatem ejus qui misit me, ut perficiam opus ejus ».

Mettez-vous bien dans ces dispositions.

Voici les mesures concertées avec Mgr. Et qui devront être exécutées. Les ff. Irénée et Pothin partiront lundi pour Lille. Le f. Martin fera provisoirement deux clases.

Adrien, Noiret et Joseph viendront au S. Cœur le 3 nov. C´est là une grande décision. De la persévérance de ces trois dépend beaucoup l´honneur et l´avenir de S. Clément. Il importe qu´ils soient bien dirigés et bien disciplinés au S. Cœur. Je n´ai qu´un homme sur qui je puisse compter pour cela, c´est vous.

Vous les accompagnerez donc, cher enfant, et vous resterez avec eux. Vous serez le supérieur du petit détachement d´élite.

Le bon P. Mathias ira vous remplacer. Il est bon et doux, et réussira auprès des petits.

Vous aurez une compensation à votre sacrifice. Vous prendrez les petites fonctions du P. Mathias, messe et salut au convent, etc.

Disposez tout sans trouble ni agitation. Que cela n´empêche pas de passer saintement la Toussaint.

Je compte sur votre générosité » (AD. B. 22/11, inv.465.23)

30-10-1903 : El P. Dehon acompaña al puerto de Orsay a seis misioneros que parten para el Brasil del Norte.

Anota :

« Le 30, nouveau départ. Cette fois, pour le Brésil du nord, ils sont six. Je les conduis à Paris et je les quitte à la gare du quai d´Orsay. L´abbé Billet nous a donné l´hospitalité rue Denfert » (NQ XVIII, 120).

Pensamiento del P. Dehon

« A mes missionnaires.- Je veux laisser un encouragement particulier à mes chers missionnaires. Ils vont au loin travailler au règne du Sacré-Cœur. Au prix de grands sacrifices et de grandes fatigues. Leur vie est une vie de réparation et d´immolation comme notre vocation le demande. Qu´ils soient généreux jusqu´au bout. Que leur désir soit de mourir aux missions pour que leur sacrifice soit complet et sans réserve. Qu´ils aient en tout une intention pure et des vues surnaturelles. Saint Ignace disait à ceux qui partaient pour les missions lointaines : « Souvenez-vous, mon frère, que c´est le Seigneur lui-même qui vous envoie vers les plages étrangères pour y être son homme d´affaire, son fourrier comme on dirait vulgairement ».

Pour nous, nous devons être tout feu pour faire connaître et aimer le bon Maître et l´amour étonnant que son divin Cœur nous a témoigné dans tous ses mystères et qu´il nous manifeste encore tous les jours dans la sainte Eucharistie » (AD. B. 38/6).

31-10-1926 : La Curia Generalicia se traslada de Bruselas a Roma.

Ya en el quinto Capítulo General celebrado en San Quintín los días 14 y 15 de septiembre de 1899, se aceptó en principio el traslado de la Curia Generalicia a Roma.

El P. Dessons, procurador general, solicitó en 1900 este traslado a la Congregación de Obispos y Regulares, como consta en el primer libro del "Protocollo della Procura generale" bajo el número 45.

Esta solicitud presentada fue sin embargo negada.

Después de la muerte del P. Dehon el P. Philippe, su sucesor, quiso trasladar la sede del generalato a Roma, porque siempre había sido el deseo del Fundador.

Esto se realizó el 31 de octubre de 1926. El permiso oficial de la Curia Romana llegó sin embargo hacia el 14 de diciembre.

Pensamiento del P. Dehon:

« Le règne du divin Cœur dans les âmes doit être marqué par un renouveau de toute la vie chrétienne ; c´est ce qu´impliquent les desseins de notre Seigneur rappelés plus haut. Il ne faut pas se représenter la dévotion au Sacré-Cœur comme une sorte de christianisme facile, atténuant les obligations du christianisme véritable. Il faut la concevoir comme une dévotion forte et généreuse » (Ducamp : « Le Père Dehon et son Œuvre » p. 329).

01-11-1922: La Comunidad de Roma se instala en la nueva casa en Viale Mazzini, que desde 1926 será la casa generalicia.

El 1 de marzo de 1920 el P. Gasparri, Procurador General, puso su despacho en la casa del escultor Sindoni, Via Montanelli 15, a poca distancia del terreno que se había conseguido para la construcción del templo del S. Corazón en Roma y la casa de la comunidad.

El 11 de abril se abrió en el garaje de la casa arrendada una capilla provisoria para la gente del sector, pues no había una iglesia cerca.

El 18 de mayo se bendijo la primera piedra del templo proyectado y el 21 de julio se firmó con la Comuna de Roma el contrato definitivo para la adquisición del terreno.

Anota el P. Dehon en su diario en noviembre de este mismo año: "Nuestra obra de Roma da motivos para asustarse: Necesitamos un millón en 1921 y medio millón en 1922, solamente para construir la casa y los fundamentos de la iglesia, y las donaciones son pocas".

El día de Jueves Santo de 1922 escribe: "La obra de Roma avanza lentamente, el 25 de mayo abriremos la iglesia provisoria, una gran sala en la planta baja de la casa que se construye para la comunidad".

El uno de noviembre de 1922 la comunidad de Roma pudo instalarse en la nueva casa, que desde 1926 será la casa generalicia.

Pensamiento del P. Dehon

« Le mois de novembre est impressionnant pour un vieillard, il fait penser à la mort. Je me livre à la dévotion gertrudienne, qui prêche la confiance au S. Cœur » (NQ XLIII, 131).

02-11-1923 : Reflexión del P. Dehon sobre el día de los difuntos.

« Novembre, mois des saints et des morts. Je vis en union avec le Ciel.

Quand je suis á la chapelle, le Ciel y descend, Jésus est là au tabernacle, la Sainte Trinité est avec lui. Marie et Joseph, les anges et les saints le contemplent. Des anges sont là qui le louent et le prient.

Avec le Ciel, j´offre à mon Dieu toutes mes louanges. Je le remercie, je passe en revue les bonnes périodes de ma vie ; je m´ humilie et je fais réparation en jetant un regard sur mes plus graves défaillances ; puis je prie, il y a tant à prier pour l´Eglise et son apostolat, pour la France et les nations, pour l´œuvre du S. Cœur, nos Sœurs, mes frères, mes enfants, nos œuvres, nos missions ;…puis nos parents et amis et moi-même.

Tous ces actes, conformes aux quatre fins du sacrifice, c´est l´aliment de mes oraisons, de mon action de grâces, de mes adorations.

En novembre, je n´oublie pas les anniversaires de mes bons collaborateurs, le P. Rasset, mort le 4 nov.; le P. André, mort le 26 nov. » (NQ XLIV, 94-96).

03+25/27-11-1964 : Durante la rebelión 27 cohermanos pierden trágicamente la vida en el Congo.

Las dificultades y las crueldades de noviembre de 1964 tuvieron su origen en 1959, cuando Patricio Lumumba, uno de los nuevos líderes políticos congoleños, pidió la independencia inmediata y el fin de la unión belga-congoleña.

Cuando el ministro belga para el Congo rechazó este petición, brotó la rebelión en todas partes y grupos armados comenzaron a sembrar el terror.

El 4 de agosto de 1964 Stanleyville cayó en manos de los rebeldes.

El 24 de noviembre el Gobierno belga mandó tropas especiales de paracaidistas a Stanleyville, que tenían como finalidad retomar en una campaña relámpago el aeropuerto y liberar a los extranjeros.

Muchos de nuestros religiosos habían sido tomados como rehenes por los rebeldes, en los días o las semanas anteriores, en varias partes del país. Uno de ellos, el P. Longo ya fue asesinado el 3 de noviembre.

Cuando llegaron las tropas especiales belgas, algunos de ellos pudieron ser liberados, para los otros la acción significó la muerte. Fueron asesinados por los simbas, o los rebeldes, por venganza.

El solo hecho de que nuestros religiosos quedaron en sus puestos de trabajo a pesar de las dificultades con todos sus riesgos, mientras otros blancos regresaron a Europa apenas comenzadas las dificultades, ya es un hecho admirable y muestra de su fe en Dios.

Pero antes de morir muchos de ellos, aceptaron su muerte, uniéndose con Cristo para la salvación del pueblo congolés.