Leo Palustre (1838-1894) |
Léon Palustre (1838-1894)
Am 26. Oktober 1894 notiert P. Dehon in seinem Tagebuch: "Ich erhalte die Nachricht vom Tod meines Freundes Palustre. Selten hat mich ein Tod so sehr beeindruckt. Palustre war 55 Jahre alt. Wir hatten drei Jahre lang gemeinsam wie Brüder gelebt. Wir hatten gemeinsam Reisen nach England, Deutschland und in den Orient gemacht. Oft hatten wir uns danach noch getroffen. Er war für mich wie ein Halbbruder. Er tritt nun vor Gottes Gericht, ich werde ihm folgen. Er hinterläßt einen Ruf als Archäologe und Künstler. Er war Präsident der Französischen Archäologischen Gesellschaft. Er hat schöne Werke veröffentlicht, vor allem seine Studie über die Renaissance in Frankreich. Aber noch wertvoller ist, daß er ein gläubiger Mensch war und einen christlichen Tod gestorben ist." (NQ X, 151f.)
Während seiner zweiten Englandreise (1862) lernt Léon Dehon seinen zukünftigen Freund Léon Palustre kennen. Dieser erzählt derart begeistert von seinem Wunsch, eine Tour durch ganz England zu unternehmen, daß Dehon sich prompt anschließt. So beginnt eine tiefe Freundschaft, die Jahre lang dauern wird. Geeint durch die Ernsthaftigkeit ihres katholischen Glaubens, waren die beiden doch in vielem ein ungleiches Paar. Sowohl die Interessen als auch das Temperament Palustres unterschieden sich deutlich von dem Dehons. Zu einem großen Teil profitiert Dehon von dieser Unterschiedlichkeit: Durch Palustre macht er -- wenn auch bescheidene -- Schritte auf die zeitgenössische Literatur. Vor allem aber öffnet und schärft Palustre die Augen Dehons für Kunst und Architektur, in ihrer gemeinsamen Zeit in Paris, auf den gemeinsamen Reisen und während Palustre's Besuchen in Rom.
Über das Temperament Palustres sagt Dehon selbst: "Er besaß einen schwierigen Charakter, einen stählernen Willen und eine stolze Natur" und "hatte einen großherrschaftlichen Manieren und einen dementsprechenden Geschmack." (NHV I, 64v und NHV II, 2r) Jenes Temperament führte die beiden Freunde des öfteren in schwierige Situationen, am bekanntesten ist die Episode während der Orientreise, als die beiden auf dem Weg von Ägypten nach Jerusalem an die Grenze des osmanischen Reiches gelangen. Palustre hatte offensichtlich des öfteren angesichts der bedrängenden Bettler in Ägypten die Nerven verloren und zu seinem Reitstock gegriffen. Als der Grenzbeamte nun beim Eintritt in das Osmanische Reiche einen Gesundheitsausweis verlangte, glaubte Palustre sich wieder einem Bettler gegenüber und schlägt mit seinem Reitstock auf ihn ein. Der Grenzoffizier, so erzählt P. Dehon, wollte daraufhin die beiden Touristen verhaften und nach Konstantinopel ausliefern. In seinem dramatischen Bericht notiert Dehon: "Für einen Augenblick dachte, wir würden die Festtage [Ostern] staat an den Heiligen Stätten in Istanbul verbringen." Als er dem Offizier jedoch klarmachte, daß Palustre aufgrund eines Mißverständnisses und einer Verwechselung die Nerven verloren hatte, dürfen die beiden Franzosen weiterziehen.
Oft hat P. Dehon seinen Freund während seiner Seminarszeit in seinem Heimaturlaub in Tours besucht. Fast zeitgleich feiern die beiden Freunde ein lebensentscheidendes Ereignis: Léon Dehon wird am 19. Dezember 1868 zum Priester geweiht, wenige Tage später heiratet Léon Palustre. Der Brief Dehons an seinen Freund vom Januar 1869 ist noch einmal ein Beleg für die Tiefe einer Freundschaft, die für Dehon einzigartig war -- übrigens in der gesamten Korrespondenz Dehons einer der wenigen Menschen, die geduzt werden.
"Mein lieber Freund, Deine Wünsche sind erfüllt und du nun Oberhaupt einer Familie. Ich beglückwünsche Dich dazu und bin überzeugt, daß Du darin Dein Glück finden wirst. Meine Wünsche und meine Gebete begleiten Dich in dieser großen Lebenstat. Ich habe für Dich Dienstag das Hl. Meßopfer gefeiert. Ich hoffe, daß Gott Deine Ehe segnen wird. ... Am 19. Dezember hast Du mir gefehlt. Man ist so froh, an solchen großen Tagen seine Freunde um sich zu haben, die mit einem um Gottes Gnaden bitten und an den Freunden teilhaben. ... Ich werde Dir nicht die Tröstungen beschreiben, die Gott mit deartigen Gnaden schenkt. Du hast sie selbst manches Mal verkostet." (LD 107, Brief vom 15.1.1869)
Léon Palustre, ami de toujours du Père Dehon.
Léon Palustre (1838-1894)
Le 26 octobre 1894, le P. Dehon note dans son journal: "J'apprends la mort de mon ami Palustre. Rarement une mort m'a fait autant d'impression. Palustre avait 55 ans. Nous avions vécu ensemble pendant trois ans comme des frères. Nous avions fait ensemble les voyages d'Angleterre, d'Allemagne, d'Orient. Nous nous étions revus souvent depuis. Il était pour moi comme un demi-frère. Il part au jugement de Dieu, mon tour viendra. Il laisse une réputation d'archéologue et d'artiste. Il a présidé la Société francaise d'archéologie. Il a publié de beaux ouvrages et notamment son étude sur la Renaissance en France. Mais ce qui vaut mieux, c'est qu'il était un homme de foi et qu'il est mort chrétiennement." (NQ X,151)
Léon Dehon fait la connaissance de son futur ami Léon Palustre au cour de son deuxième voyage en Angleterre. Celui-ci parle avec tant d'enthousiasme de son projet de faire un tour de toute l'Angleterre, que Léon Dehon s'y joint promptement. Ainsi est née une amitié profonde qui ne sera jamais plus terminée. Les deux avaient en commun une foi sérieuse, mais ils faisaient une drôle de paire pour bien des raisons. Et les intérêts et le tempérament de Palustre étaient bien différents de ceux de Dehon. Léon Dehon en a profité largement. C'est grâce à Palustre qu'il faisait quelques pas -- bien modestes -- vers la littérature contemporaine. Mais ce sont surtout les beaux arts, l'architecture que Dehon découvre avec son ami, soit pendant leur séjour à Paris, soit au cour des voyages, soit durant les visites de Palustre à Rome.
Sur le caractère de Palustre, Dehon lui-même écrit: "Il avait le caractère difficile, une volonté de fer et une nature hautaine", il "...avait les goûts et les manières d'un grand seigneur." (NHV I, 64v et NHV II, 2r) C'est proprement le tempérament de Palustre qui conduit les deux amis parfois dans des situations difficiles, l'épisode le plus connue se déroule pendant leur voyage en Orient, quand ils arrivent à la frontière entre l'Égypte et l'Empire Ottoman pour continuer leur voyage vers Jérusalem. Déjà pendant leur séjour en Égypte, Palustre s'en était pris à plusieurs reprises aux mendiants. Arrivé à la frontière, un soldat ottoman demande un certificat de santé aux deux français. Palustre ne comprenant ni la demande ni qu'il s'agissait d'un soldat se mettait en colère et cravachait le soldat. Le P. Dehon écrit: "L'affaire était grave: cravacher un soldat du Nizan. L'officier du poste décida qu'on allait nous enfermer d'abord puis nous expédier à Constantinople...Je crus bien un moment qu'au lieu d'aller passer les fêtes de Pâques aux Lieux saints, nous irions les passer à Stamboul." (NHV III 143) Mais après avoir expliqué le malentendu -- le soldat ne portant pas d'uniforme officiel -- les deux amis purent continuer leur voyage.
Souvent, pendant ses vacanes du Séminaire francais à Rome, P. Dehon fait la visite à son ami Palustre à Tours. À la fin de l'année 1868 chacun d'eux fait un pas décisif dans sa vie: Léon Dehon est ordonné prêtre le 19 décembre et seulement quelques jours après Léon Palustre se marie. La lettre de Dehon envoyée à cette occasion à son ami est encore une foi l'attestation d'une amitié profonde entre les deux (d'ailleurs Palustre est un des rares personnages que Léon Dehon tutoie dans ses lettres):
"Mon cher ami,
Tes voeux sont accomplis, te voilà chef de famille. Je t'en félicite et je suis persuadé que tu y trouveras ton bonheur. Mes souhaits et mes prières t'accompagnent dans ce grand acte de ta vie. J'ai offert pour toi mardi dernier le saint sacrifice. J'espère que Dieu bénira ton mariage.... Tu me manquais le 19 décembre. On est heureux en ces grands jours d'avoir près de soi des amis qui vous aident à demander les grâces de Dieu et qui participent à vos joies. J'avais au moins mon père et ma mère, ce que je n'avais jamais espéré.... Je ne te décrirai pas les consolations dont Dieu accompagne ses grâces. Tu les as quelquefois goûtées." (LD 107, lettre du 15 janvier 1869)
Leo Palustre life long friend of Fr. Dehon
Léon Palustre (1838-1894)
On October 26, 1894 Fr. Dehon notes in his diary: "I receive the message of the death of my friend Palustre. Rarely has a death impressed me so much. Palustre was 55 years old. We had lived together for three years almost like brothers. We made journeys together to England, Germany and to the Middle East. Yet after that we met very often. He was for me like a half brother. He's gone to his eternal judgement, my turn will come. He leaves a reputation as an archaeologist and artist. He was president of the French archaeological society. He published beautiful works, particularly his study of the Renaissance in France. But what is still more valuable: he was a faith filled man who died as a christian." (NQ X, 151f.)
Dehon got to know his future friend Leo Palustre on his second journey to England. Palustre spoke to him in such an enthusiastic manner about his desire to make a tour of all of England, that Dehon promptly joins him. Thus begins a deep friendship, which will carry on for many years. Though they had in common their Catholic faith, the two friends were nevertheless for many reasons an odd couple. Both the interests and the temperament of Palustre differed clearly from Dehon. Leo Dehon will largely profit from their differences: From Palustre he will make some steps -- although modest -- towards contemporary literature. Above all however Palustre will open Dehon's eyes to art and architecture, in their time as students together in Paris, on their journeys and during Palustre's visits in Rome.
About the temperament of Palustre Dehon himself says: "He had a difficult personality -- he was iron-willed and arrogant.." and "had the tastes and manners of a great lord." (NHV I, 64v and NHV II, 2r) This temperament leads the two friends into more than one difficult situation, the most famous is the anecdote during their jouney in the Middle East, when on their road to Jerusalem they arrive at the border between Egypt and the Ottoman Empire. Already in previous days Leo Palustre often had used his riding-whip against the many beggars. Arriving at the border a soldier asks to see their health certificate. Palustre, who didn't understand, thinks the soldier was one of the usual beggars and uses once again his riding-whip... "The situation was serious: striking one of the Suultan's soldiers. The customs officer decided to put us into prison in order to ship us off to Constantinople... For a moment I thought we were going to spend Easter in Istanbul instead of the holy places." (NHV III, 143) But finally Dehon succeeds in explaining the misunderstanding and the two friends are allowed to continue on their way to Jerusalem.
Often Fr. Dehon visits his friend during his seminary holidays. Almost at the same time the two friends celebrate a life-crucial event: Leo Dehon is ordained a priest on December 19, 1868, and only a few days later Leo Palustre gets married. The letter of Leo Dehon, wrote to his friend on that occasion again is a proof of their deep and -- for Dehon -- exceptional friendship
"My dear friend,
Your desires are fulfilled and you're now the head of a family. I congratulate you on this event and I'm convinced that you will be happy. My best wishes and my prayers are with you at this time, which is of such importance in your life. On Tuesday I celebrated Mass for you. I hope that God will bless your marriage... On December 19, I missed you a lot. One is so glad to gather all the friends in these great days, friends who help to ask God for his grace, and friends who share the joys of these days. I had at least -- what I never expected -- my mother and my father with me... I won't describe the divine consolation I received. You experienced it yourself several times." (LD 107, letter from 15.1.1869)
Léon Palustre amico per tutta la vita di P. Dehon
Léon Palustre (1838-1894)
Il 26 ottobre 1894 P. Dehon nota nel suo diario: "Apprendo la notizia della morte del mio amicoPalustre. Raramente una morte mi ha fatto tanta impressione. Palustre aveva 55 anni. Siamo vissuti insieme per tre anni come fratelli. Abbiamo fatto insieme viaggi in Inghilterra, in Germania, in Oriente. Ci siamo rivisti varie volte in seguito. Era per me come un mezzo fratello. Egli è partito per il giudizio di Dio, poi verrà anche il mio turno. Lascia una fama di archeologo e di artista. È stato presidente della Società Francese di archeologia. Ha pubblicato delle belle opere e soprattutto il suo studio sul Rinascimento in Francia. Ma ciò che conta di più è che è stato un uomo di fede ed è morto cristianamente" (NQ X,151).
Leone Dehon aveva fatto la sua conoscenza durante il suo secondo viaggio in Inghilterra. Palustre gli parla con tanto entusiasmo di un giro per tutta l'Inghilterra che Leone Dehon accetta prontamente. Così è nata un'amicizia profonda che non finirà più. I due avevano in comune una fede seria, ma erano una coppia che aveva anche notevoli differenze. E gli interessi e il temperamento di Palustre erano assai diversi da quelli di Dehon. Leone Dehon ne ha saputo trarre profitto. È grazie a Palustre che egli poté fare alcuni passi - anche se modesti - verso la letteratura contemporanea. Ma sono soprattutto le belle arti e l'architettura che Dehon scopre con il suo amico, sia durante il loro soggiorno a Parigi, sia nel corso dei viaggi, sia durante le visite di Palustre a Roma.
Sul carattere di palustre, Dehon stesso scrive: "Aveva un carattere difficile, una volontà di ferro e una natura orgogliosa", egli "…aveva i gusti e i modi di un grande signore" (NHV 1, 64v e NHV II, 2r). È proprio il temperamento difficile di Palustre che porta i due amici a volte in situazioni difficili; l'episodio più conosciuto è quello del loro viaggio in Oriente quando arrivano alla frontiera tra Egitto e Impero Ottomano per continuare il loro viaggio verso Gerusalemme. Già durante il loro soggiorno in Egitto, Palustre se l'era presa molte volte con i mendicanti. Arrivato alla frontiera un soldato ottomano chiede il certificato di sanità ai due francesi. Palustre, che non aveva capito né la domanda né il fatto che si trattasse di un soldato, si arrabbiò e frustò il soldato. P. Dehon scrive: "L'atto era grave: frustare un soldato di Nizan. L'ufficiale della postazione decise in un primo momento di metterci in prigione e poi di spedirci a Costantinopoli… Per un momento ho pensato che invece di passare le feste di Pasqua ai Luoghi Santi, le avremmo passate a Istambul" (NHV III 143). Ma dopo aver spiegato il malinteso - il soldato non aveva l'uniforme ufficiale - i due amici hanno potuto continuare il loro viaggio.
Spesso, durante le sue vacanze al Seminario francese a Roma, P. Dehon faceva visita al suo amico Palustre a Tours. Alla fine del 1868 per tutti e due si prospetta un passo decisivo della loro vita: Leone Dehon è ordinato prete il 19 dicembre e solo pochi giorni dopo Leone Palustre si sposa. La lettere di dehon, inviata in tale occasione al suo amico, testifica ancora una volta la profonda amicizia tra i due (d'altra parte Palustre è uno dei rari personaggi a cui Leone Dehon dà del tu nelle sue lettere):
Mio caro amico,
I tuoi desideri si sono avverati, eccoti padre di famiglia. Ti faccio le mie congratulazioni e sono persuaso che vi troverai la tua felicità. I miei auguri e le mie preghiere ti accompagnano in questo atto importante della tua vita. Martedì scorso ho offerto per te la S. Messa. Spero che il Signore benedirà il tuo matrimonio… Mi sei mancato il 19 dicembre. Si è felici, in queste grandi circostanze, di avere accanto a sé degli amici che ci aiutano a chiedere le benedizioni di Dio e che partecipano alle proprie gioie. Avevo però almeno mio padre e mia madre, ciò che non avrei mai pensato… Non so descriverti le consolazioni con cui Dio accompagna le sue grazie. Qualche volta le hai gustate anche tu" (LD 107, lettera del 15 gennaio 1869).
Leão Palustre (1838-1894)
Em outubro de 1894, Pe. Dehon escreve em seu diário: "Recebi a mensagem da morte de meu amigo, Palustre. Poucas vezes uma morte me impressionou tanto. Palustre tinha 35 anos de idade. Nós vivêramos juntos quase três anos, como irmãos. Viajamos juntos pela Inglaterra, Alemanha e Oriente Médio. Também depois nos encontramos muitas vezes. Foi para mim como um irmão adotivo. Ele foi para seu julgamento eterno, a minha vez chegará. Deixa a reputação de arqueólogo e artista. Era presidente da sociedade arqueológica francesa. Publicou belos trabalhos, especialmente seu estudo sobre a renascença na França. Mas o que tem mais valor: ele era um homem cheio de fé que morreu como um cristão." (NQ X, 151f.)
Dehon conheceu seu futuro amigo Leão Palustre na sua segunda viagem à Inglaterra. Palustre lhe falou de forma tão entusiasmada do seu desejo de fazer uma viagem à Inglaterra que Dehon imediatamente se juntou a ele. Este fato deu início à uma profunda amizade, que durou muitos anos. Embora eles tivessem em comum a fé católica, os dois amigos formavam, por muitos motivos, uma dupla estranha. Os interesses e o temperamento de Palustre eram bem diferentes dos de Pe. Dehon. Leão Dehon, porém, se aproveitará muito destas diferenças: com Palustre dará alguns passos &emdash; embora modestos &emdash; em direção à literatura contemporânea. Sobretudo, porém, Palustre abrirá os olhos de Dehon para a arte e a arquitetura, no tempo de estudantes em Paris, nas suas viagens e durante a visita de Palustre à Roma.
Quanto ao temperamento de Palustre, o próprio Dehon diz: "Ele era uma personalidade difícil &emdash; tinha uma vontade de ferro e era arrogante…" mas " tinha os gestos e a maneira de um grande senhor." (NHV I, 64v e NHV II, 2r) Este temperamento levou os dois amigos a mais de uma situação difícil, a mais conhecida é o caso acontecido durante a viagem deles ao Oriente Médio, quando a caminho de Jerusalém chegaram à fronteira entre o Egito e o Império Otomano. Já anteriormente Leão Palustre tinha usado muitas vezes seu chicote contra muitos ladrões. Chegando à fronteira, um soldado pediu para ver seu certificado de saúde. Palustre, que não entendeu, pensou que o soldado fosse um dos costumeiros ladrões e usou mais uma vez o chicote… "A situação se complicou, ao chicotear um dos soldados do Sultão. O oficial da alfândega decidiu nos prender e enviar à Constantinopla… Por um momento eu pensei que iríamos passar a Páscoa em Istambul ao invés da terra santa." (NHV III, 143) Mas finalmente Dehon conseguiu explicar o equívoco e os dois amigos foram autorizados a continuar seu caminho para Jerusalém.
Muitas vezes Pe.Dehon visitou seu amigo durante suas férias do seminário. Quase ao mesmo tempo os dois amigos celebraram um acontecimento importante: Leão Dehon foi ordenado sacerdote aos 19 de dezembro de 1868 e, apenas alguns dias depois, Leão Palustre se casou. A carta, escrita por Leão Dehon a seu amigo, naquele ocasião, é mais uma vez uma prova da sua aprofunda e &emdash; para Dehon &emdash; excepcional amizade:
"Meu caro amigo.
Seus desejos se realizaram e você é agora chefe de família. Eu lhe parabenizo nesta ocasião e estou convencido que será feliz. Meus melhores votos e minha oração para você neste momento, que é tão importante em sua vida. Na terça-feira eu celebrei a missa por você. Espero que Deus abençoe o seu casamento… Aos 19 de dezembro você me fez falta. É-se tão feliz quando se juntam os amigos nestes grandes dias, amigos que nos ajudam a pedir a Deus sua graça, e amigos com quem partilhamos a alegria destes dias. Eu tive finalmente &emdash; o que não esperava &emdash; meu pai e minha mãe ao meu lado… Não posso descrever a divina consolação que recebi. Você mesmo experimentou isso várias vezes." (LD 107, carta de 15/1/1869)
León Palustre el gran amigo del P. Dehon
León Palustre (1838-1894)
El 26 de Octubre de 1894, el P. Dehon anota en su diario: "Recibí la noticia de la muerte de mi amigo Palustre. Raramente una muerte me ha impresionado tanto. Palustre tenía 55 años. Habíamos vivido juntos por tres años, casi como hermanos. Hicimos viajes juntos a Inglaterra, Alemania y al Este Medio. Aún después de eso, nos encontramos frecuentemente. Era para mí como un medio hermano. Se ha ido a su juicio eterno, ya vendrá mi turno. Dejó una reputación como arqueólogo y artista. Fue presidente de la sociedad arqueológica francesa. Publicó hermosos trabajos, particularmente su estudio del Renacimiento en Francia. Pero lo que es aún más valioso: era un hombre con una fe plena y murió como cristiano" (NQ X, 151f.).
Dehon conoció a quien sería su amigo, León Palustre, en su segundo viaje a Inglaterra. Palustre le habló en forma entusiasta sobre su decisión de hacer un viaje por toda Inglaterra, al que Dehon se unió prontamente. Así, comenzó una profunda amistad que duró por muchos años. Aunque ambos tenían en común su fe católica, los dos amigos formaban, sin embargo, una extraña pareja por diversas razones. Los intereses y el temperamento de Palustre eran claramente diferentes a los de Dehon. León Dehon aprovechará en gran parte sus diferencias: Llegará a estar algunos pasos por delante --a pesar de su modestia-- de Palustre en la literatura contemporánea. Aún así, Palustre abrirá los ojos de Dehon a las artes y la arquitectura, durante su época de estudiantes en París, en sus viajes y durante las visitas de Palustre en Roma.
Sobre el temperamento de Palustre, dice Dehon: "Él tenía una personalidad difícil --tenía una voluntad de hierro y era arrogante..." y "tenía la elegancia y educación de un gran señor." (NHV I, 64v y NHV II, 2r) Este temperamento puso a los dos amigos en más de una situación difícil, la más famosa es la anécdota durante su viaje en el Este Medio, cuando, en su camino a Jerusalén, llegaron a la frontera entre Egipto y el Imperio Otomano. Ya en los días previos, León Palustre había usado frecuentemente su fusta contra muchos mendigos. Llegando a la frontera, un soldado le pidió su certificado de salud. Palustre, que no entendió, pensó que el soldado era uno de los usuales mendigos y usó una vez más su fusta... "La situación era seria: golpear a uno de los soldados del Sultán. El oficial de turno decidió meternos en prisión para sacarnos de Constantinopla... Por un momento, pensé que nos llevarían a Estambul, en vez de ir a los santos lugares." (NHV III, 143) Pero, finalmente, Dehon tuvo éxito en explicar el malentendido y los dos amigos pudieron continuar su camino a Jerusalén.
Frecuentemente, el P. Dehon visitó a su amigo durante sus vacaciones del seminario. Casi al mismo tiempo, los dos amigos celebraron un evento crucial en sus vidas: León Dehon es ordenado sacerdote el 19 de Diciembre de 1868, y apenas unos pocos días después León Palustre se casa. La carta que León Dehon, escribió a su amigo en esa ocasión es nuevamente una profesión de su profunda y -- para Dehon -- excepcional amistad.
"Mi querido amigo,
Tus deseos están colmados y ahora eres la cabeza de una familia.
Te felicito por este suceso y estoy convencido de que serás feliz.
Mis mejores deseos y mis oraciones están contigo en este momento,
que es tan importante para tu vida. El jueves, celebré la misa por
ti. Espero que Dios bendiga tu matrimonio... El 19 de Diciembre, te extrañé
mucho. Uno es tan feliz de encontrar a todos los amigos en esos grandes
momentos, amigos que ayudaron a pedir a Dios su gracia, y amigos que compartieron
las emociones de aquellos días. Al menos estuvo --lo que nunca esperé--
a mi madre y mi padre conmigo... No te describiré la consolación
divina que recibí. Tú la experimentaste por ti mismo muchas
veces." (LD 107, carta del 15.1.1869).