La mort de P. Dehon - un article de Georges Goyau

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La photographie montre le cercueil contenant la dépouille mortelle du P. Dehon, sur le catafalque de la chapelle de Bruxelles.

À la nouvelle de la mort du P. Dehon, de très nombreux messages de condoléances parviennent à la Congrégation des Prêtres du Sacré-Cœur (cf. le petit livre 'Télégrammes & lettres reçus à l'occasion de la maladie et de la mort du T. R. Père Dehon, Fondateur et premier Supérieur Général des Prêtres du Sacré-Cœur de Jésus de St Quentin', P. Joseph Laurent Philippe).

Aussi de nombreux journaux (surtout français, italiens, belges et hollandais) annoncent la mort du Fondateur et souvent publient une brève biographie du défunt. Parmi celles-ci l'article de Georges Goyau dans 'La Libre Belgique' du 9 novembre 1925 mérite une attention particulière.

Tout d'abord parce que Goyau (1869-1939) est un des plus éminents représentants du catholicisme français de l'époque. Historien, il devient après Rerum Novarum (1891) un des plus convaincus défenseurs du ralliement et du catholicisme social (Le pape, les catholiques et la question sociale 1892, Autour du catholicisme social, 1897s. ) Mais c'est surtout l'Histoire religieuse de la France (1922) qui fait de lui un des érudits catholiques le plus estimé. Élu, en 1922, à l'Académie Française il en devient en 1938 le secrétaire perpétuel. Pie XII dira de lui que "cette âme de lumière laisse après soi un profond et bienfaisant sillage". À plusieurs reprises Goyau rencontre le P. Dehon, surtout dans les années 90 à Val-des-Bois et à Rome. Mais encore en 1908 il écrit au P. Dehon sollicitant une intervention à Rome de celui-ci contre une condamnation d'un autre historien (E. Lecanuet) dénoncé à l'Index (NQ XXIV/1908, 28).

Dans son article dans 'La Libre Belgique', Goyau parcourt la vie de Dehon dans laquelle il distingue une période d'apostolat social "dans l'agglomération ouvrière de Saint-Quentin… se mettant dans un faubourg au service des pauvres", puis la période de la fondation de Saint-Jean pour répondre "à la soif d'une culture intellectuelle qui demeurât étroitement liée à leurs [les jeunes] affirmations religieuses, à leurs aspirations mystiques", puis une période de profonde aspiration spirituelle autour de la fondation des Prêtres du Sacré-Cœur. Rien d'étonnant jusqu'ici.

C'est dans l'interprétation des années 90 avec comme symbole les séjours au Val des Bois que Goyau fait preuve d'une compréhension pour Dehon qui va peut-être bien au-delà de ce que voyait en Dehon la majorité de ses propres confrères :

"Les périodes successives de la vie du P. Dehon, sa période sociale et sa période mystique, semblaient s'unifier, se confondre, dans les séjours qu'il aimait à faire en son terroir du Val des Bois. Ce fut là, à proximité des ouvriers, à proximité d'un patron chrétien comme Harmel, que se mûrissait lentement, dans la pensée du P. Dehon, l'idée de ce 'Manuel social chrétien', qui… orienta beaucoup d'aspirations juvéniles dans les voies de l'action sociale. J'entends encore le P. Dehon, à cette époque, au Val des Bois, développer devant de jeunes clercs et de jeunes laïcs les grandes lignes de la doctrine pontificale et déduire les enseignements qui s'en dégageaient pour leurs énergies. Altière était sa silhouette, et rigoureuse sa théologie ; mais tout de suite, dès qu'il parlait, affleurait sur ses lèvres cette tendresse d'âme qui s'alimentait, dans ses méditations quotidiennes, par la contemplation constante d'une autre tendresse, la tendresse de l'Homme-Dieu. Il était avant tout, comme apôtre social, le disciple du cœur qui avait eu pitié." (La Libre Belgique, 9.11.1925, AD Inv-Nr. 0068406)


Der Tod P. Dehons - ein Artikel von Georges Goyau

Die Photographie zeigt den aufgebahrten Sarg P. Dehons in der Kapelle unseres Hauses in Brüssel.

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Auf die Nachricht vom Tod P. Dehons am 12.8.1925 reagieren zahlreiche Persönlichkeiten und Institutionen mit Beileidsschreiben an die Kongregation der Herz-Jesu-Priester (vgl. das kleine Heftchen von P. Joseph Laurent Philippe ‚Télégrammes & lettres recus à l'occasion de la maladie et de la mort du T. R. Père Dehon, Fondateur et premier Supérieur Général des Prêtres du Sacré-Coeur de Jésus de St Quentin').

Auch zahlreiche Zeitungen (vor allem in Belgien, Frankreich, Holland und Italien) verbreiten die Nachricht vom Tod P. Dehons und veröffentlichen oftmals eine Biographie als Nachruf auf den Verstorbenen. Ein von Georges Goyau in ‚La Libre Belgique' vom 9.11.1925 veröffentlichter Artikel verdient besondere Aufmerksamkeit.

Der Grund für diese Aufmerksamkeit ist zunächst die Persönlichkeit des Autors selbst: Georges Goyau (1869-1939) ist einer der herausragenden Figuren des französischen Katholizismus jener Zeit. Als Historiker ausgebildet und arbeitend, wird er nach Rerum Novarum 1891 zu einem überzeugten Anhänger des Ralliement und des Sozialkatholizismus (Le pape, les catholiques et la question sociale 1892, Autour du catholicisme social 1897f.). Sein Meisterwerk jedoch ist die 1922 erschienene Histoire religieuse de la France, die ihn zu einem der geachtetsten katholischen Autoren macht. Noch im selben Jahr wird er in die Accadémie Francaise gewählt, deren ständiger Sekretär er 1839 wird. In einem Nachruf auf ihn bezeichnet Papst Piux XII. ihn als "Lichtgestalt, die eine tiefe und fruchtbare Spur hinterlassen wird" (une âme de lumière qui laisse après soi un profond et bienfaisant sillage). Goyau und Dehon sind sich mehrere Male begegnet, vor allem in den 90er Jahren in Val-des-Bois und in Rom. Noch im Jahre 1908 schreibt Goyau einen Brief an Dehon, in dem er ihn bittet, in Rom gegen eine anstehende Verurteilung des katholischen Historikers Lecanuet bei der Index-Kongregation einzuschreiten (vgl. NQ XXIV/1908, 28).

In seinem Artikel in der ‚Libre Belgique' durchstreift Goyau das Leben Dehons und unterscheidet darin die Phase des Sozialapostolates "im Ballungsgebeit der Arbeiterstadt Saint Quentin... wo er sich in einem Vorort in den Dienst der Armen" stellte, dann die Phase der Gründung von Saint Jean, um auf „den Durst nach einer intellektuellen Kultur" der Jugend zu antworten, "die eng den religiösen Anschauungen und mystischen Sehnsüchten dieser Jugend verbunden blieb". Goyau geht dann über zu jener geistlich geprägten Phase, in die hinein die Gründung der Herz-Jesu-Priester fällt. Bis dahin nichts Außergewöhnliches in dem Artikel.

Beachtens- und bewundernswert ist allerdings die Interpretation der 90er Jahre mit den Studienwochen in Val-des-Bois quasi als Symbol. In seiner Sichtweise zeugt Goyau von einem Verständnis für Dehon, das vielleicht um einiges über das hinausgeht, was die meisten Mitbrüder seiner Zeit in Dehon zu sehen vermochten:

"Die aufeinander folgenden Phasen im Leben P. Dehons, seine soziale und seine mystische Phase, scheinen in den ihm so liebgewonnenen Aufenthalten in Val-des-Bois einander zu begegnen und zu einer Einheit zu gelangen. Hier, in der Nähe zu den Arbeitern, in der Nähe zu einem christlichen Arbeitgeber wie Harmel, reift in P. Dehon langsam die Idee des ‚Manuel social chrétien',... das vielen jugendlich Engagierten im Bereich der sozialen Aktion eine Orientierung gegeben hat. Noch heute höre ich, wie P. Dehon damals im Val-des-Bois vor jungen Klerikern und Laien die großen Linien der päpstlichen Lehre aufzeigte und die für ihren jugendlichen Elan daraus zu ziehenden Schlüsse deutlich machte. Sein Auftreten war stolz, und seine Theologie war rigoros; aber sobald er zu reden begann, lag auf seinen Lippen jene Zärtlichkeit, die sich in seinen täglichen Meditationen aus der ständigen Betrachtung einer anderen Zärtlichkeit nährte: der Zärtlichkeit des Gott-Menschen. Auch als Sozialapostel war er vor allem der Jünger jenes Herzens, das selbst voller Barmherzigkeit war" (La Libre Belgique, 9.11.1925, AD Inv-Nr. 0068406).


The death of Fr. Dehon - an article of George Goyau

The photograph shows the coffin containing the mortal remains of Fr. Dehon, on the catafalque of the chapel in Brussels.

When Fr. Dehon dies on August 12, 1925 many people and institutions sent messages of condolences to the Congregation of the Priests of the Sacred Heart (cf. the small book 'télégrammes & letters reçus à l'occasion de la maladie et de la mort du T. R. P. Dehon, Fondateur et premier Supérieur Général des Prêtres du Sacré-Coeur de Jésus de St Quentin', by Fr. Joseph Laurent Philippe).

Many newspapers (especially French, Italian, Belgian and Dutch) announce the Founders' death and often publish a short biography. Among these the article of George Goyau in 'La Libre Belgique' on November 9, 1925 deserves a special attention.

First of all this attention is required by the personality of Goyau (1869-1939), one of the most eminent figures of French Catholicism at this time. Goyau, a historian, becomes after Rerum Novarum 1891 one of the most convinced defenders of the Ralliement and of social Catholicism (i.e. Le pape, les catholiques et la question sociale 1892; Autour du catholicisme social 1897s.) But his masterpiece is the Histoire religieuse de la France (1922), which makes of him one of the most esteemed catholic scholars. Elected in 1922 to the Académie Francaise, he becomes the permanent secretary of this prestigious institution in 1938. Pius XII will describe him as a "heart of light leaving a deep and beneficial wake" ("cette âme de lumière laisse après soi un profond et bienfaisant sillage"). Several times Goyau meets Fr. Dehon, especially in the 90s in Val-des-Bois and in Rome. But still in 1908 he writes a letter to Fr. Dehon, requesting his intervention in Rome against a condemnation of another historian (E Lecanuet) denounced by the Index Congregation (NQ XXIV/1908, 28).

In his article in 'La Libre Belgique', Goyau goes through the different periods in Dehon's life, where he distinguishes a period of strong social commitment "in the workers' agglomeration of Saint-Quentin... at the service of the poor in a suburb", then the period of the foundation of Saint John as a response to "the thirst for an intellectual culture which remains closely related to their [the young peoples'] religious assertions, and their mystical aspirations", then a period of deep spiritual aspiration with the foundation of the Priests of the Sacred Heart. Nothing astonishing up to now.

It is in the interpretation of the '90s with Val-des-Bois as a symbol, where Goyau shows a comprehension of Dehon which goes perhaps well beyond what the majority of Dehon's own confreres discovered in their Founder.

"The successive periods in Fr. Dehons' life, his social period and his mystical period, seemed to unify, to merge, in the summer sessions he liked to make in Val-des-Bois. It was here, next to workers, next to a Christian employer as Harmel, that the thinking of Fr. Dehon matured slowly the idea of the 'Christian Social Handbook', which... directed many young aspirations on their ways of social action. I still hear Fr. Dehon, at that time in Val-des-Bois, when he develops in front of young clerks and young lay people the pontifical teaching and deduces the lessons emerging for their energies. A proud silhouette he was, and rigorous was his theology; but immediately, as soon as he began to speak, a tenderness of the heart appeared on his lips, which was nourished in his daily meditations by the constant contemplation of another tenderness, the tenderness of the God-man. As a social apostle, too, he was first of all the disciple of the heart which had had pity" (La Libre Belgique, 9.11.1925, AD Inv-NR. 0068406)


A morte de P. Dehon &endash; um artigo de Georges Goyau

A fotografia mostra uma esquife que contém os restos mortais de P. Dehon, na capela de Bruxellas.

A notícia da morte de P. Dehon, provocou um mar de mensagens de condolências à Congregação dos Padres do S. Coração de Jesus. (cf. o livrinho 'Télégrammes & lettres reçus à l'occasion de la maladie et de la mort du T. R. Père Dehon, Fondateur et premier Supérieur Général des Prêtres du Sacré-Cœur de Jésus de St Quentin', P. Joseph Laurent Philippe).

Muitos jornais, principalmente na Bélgica, Itália, França e Holanda, deram a notícia, junto com uma biografia do falecido. Entre estas há o artigo de Georges Goyau no 'La Libre Belgique' de 9 novembro de 1925, que merece atenção.

Parece que este Goyau (1869-1939) era um dos mais eminentes representantes do catolicismo francês da época. Historiador, ele tornou-se uma dos principais defensores do envolvimento social da Igreja, depois da Rerum Novarum. (Le pape, les catholiques et la question sociale 1892, Autour du catholicisme social, 1897s. ) A história religiosa da França deve muito a ele . Entrou para a Academia de Letras da França em 1922, e tornou-se seu secretário vitalício, a partir de 1938. Pio XII dirá dele que «uma alma assim deixa atrás de si uma esteira de paz e segurança". Goyau encontrou P. Dehon diversas vezes, principalmente nos congressos de Val-des-Bois, na década de 90, e em Roma. Em 1908 ele escreveu a P. Dehon pedindo sua intervenção em favor do historiador Lecanuet, denunciado ao Index (NQ XXIV/1908, 28).

No seu artigo publicado em 'La Libre Belgique', Goyau perpassa a vida de P. Dehon e ressalta seu apostolado social "no conglomerado de operários que era São Quintino, onde situou-se ao lado dos pobres", e o período da fundação do Colégio São João para responder "à sede de cultura dos jovens e para consolidar suas bases religiosas" . O artigo menciona a fundação da Congregação como uma consequência de suas aspirações religiosas.

Interpretando os anos 90, simbolizados nos congressos de Val des Bois, Goyau deixa transparecer uma visão de P. Dehon que nem seus confrades tinham:

"Os períodos sucessivos na vida de P. Dehon, seu período social e seu período místico, pareciam se unir durante os encontros em Val des Bois. Foi lá, na proximidade com os operários de um patrão como Harmel, que foram brotando em sua cabeça as idéias do futuro Manual Social Cristão, que orientou muito as atividades sociais dos jovens comprometidos com a pastoral social da época. Parece que estou a ver ainda P. Dehon expondo aos jovens padres, em Val des Bois, as grandes linhas da Doutrina Social da Igreja motivando o trabalho deles. Seu perfil era altaneiro, rigorosa sua teologia, mas o que logo vem à memória, em sua personalidade, é a ternura de alma, alimentada por meditações diárias, pela contemplação da ternura do Deus-Homem.

Antes de tudo, como apóstolo social, ele era um discípulo do Coração que teve misericórdia" (La Libre Belgique, 9.11.1925, AD Inv-Nr. 0068406)


LA MORTE DI P. DEHON
UN ARTICOLO DI GEORGE GOYAU

La foto mostra il feretro contenete le spoglie mortali di P. Dehon, sul catafalco della cappella di Bruxelles.

Alla notizia della morte di P. Dehon, numerosissimi messaggi di cordoglio pervennero alla Congregazione dei sacerdoti del S. Cuore (cfr. l'opuscolo "Télégrammes et Letters reçus à l'occasion de la maladie et la mort du T.R.P. Dehon, Fondateur et premier Supérieur Général des Prêtres du Sacré-Coeur de Jésus de St. Quintin" di P. Giuseppe Lorenzo Philippe).

Così anche numerosi giornali (specialmente francesi, italiani, belgi e olandesi) annunciano la morte del Fondatore e spesso pubblicano una breve biografia. Tra questi, l'articolo di George Goyau su "La Libre Belgique" del 9 novembre 1925 merita una particolare attenzione. Prima di tutto perché Goyau (1869-1939) è uno dei più eminenti rappresentanti del cattolicesimo francese dell'epoca. Storiografi, diviene, dopo la Rerum Novarum 1891 uno dei più convinti difensori del "ralliement" e del cattolicesimo sociale (il papa, i cattolici e la questione sociale 1892, A proposito del cattolicesimo sociale 1897s.). ma è soprattutto La Storia religiosa di Francia (1922) che fa di lui uno degli eruditi cattolici più stimati.

Eletto nel 1922 all'Accademia Francese, ne diviene nel 1938 il segretario perpetuo. Pio XII dirà di lui che "quest'anima di luce lascia dietro di sé un profondo e benefico solco". A più riprese Goyau incontra padre Dehon, soprattutto negli anni '90 a Val-des-Bois e a Roma. E ancora nel 1908 scrisse a P. Dehon sollecitando un suo intervento a Roma contro una condanna di un altro storico (E. Lecanuet) che era stato messo all'Indice (NQ XXIV/1908, 28).

Nel suo articolo su "La Libre Belgique", Goyau percorre la vita di Dehon, in cui distingue un periodo di apostolato sociale "nell'agglomerato sociale di S. Quintino…mettendosi in un quartiere a servizio dei poveri", poi il periodo della fondazione dl S. Giovanni per rispondere "alla sete di una cultura intellettuale che viene strettamente legata alle loro (dei giovani) affermazioni religiose, alle loro aspirazioni mistiche" e poi un periodo di profonda aspirazione spirituale con la fondazione dei Sacerdoti del S. Cuore. Nulla di speciale fino qui.

È nell'interpretazione degli anni '90, con il simbolo dei soggiorni a Val-des-Bois che Goyau dà prova di una comprensione di Dehon che va forse molto al di là di quanto vedeva in Dehon la maggior parte dei suoi stessi confratelli:

"I periodi successivi della vita di P. Dehon, il suo periodo sociale e il suo periodo mistico, sembravano unificarsi, confondersi, nei soggiorni che egli amava fare a Val-des-Bois. Fu lì che, accanto agli operai, accanto ad un padrone cristiano come Harmel, maturò, nel pensiero di P. Dehon, l'idea di quel "Manuale sociale cristiano", che… orientò molte aspirazioni giovanili sulla strada dell'azione sociale. Sento ancora P. Dehon, a quell'epoca, a Val-des-Bois, sviluppare davanti ai giovani chierici e ai giovani laici, le grandi linee della dottrina pontificia e ricavare gli insegnamenti che ne derivavano per le loro energie.

Maestosa la sua figura e rigorosa la sua teologia; ma appena si metteva a parlare, fioriva sulle sue labbra quella tenerezza d'animo che egli alimentava nelle sue meditazioni quotidiane, con la contemplazione costante di un'altra tenerezza, la tenerezza dell'Uomo-Dio. Egli era prima di tutto, come apostolo sociale, il discepolo di quel cuore che aveva avuto pietà" (La Libre Belgique, 9.11.1925, AD Inv-Nr. 0068406).


La muerte del P. Dehon - un artículo de Georges Goyau


La muerte del P. Dehon - un artículo de Georges Goyau

La fotografía muestra el sarcófago con los restos mortales del P. Dehon, en el catafalco de la capilla de Bruselas.

Con la noticia de la muerte del P. Dehon, numerosos mensajes de condolencias llegaron a la Congregación de los Sacerdotes del Corazón de Jesús (Cf. Folleto "Telegramas y cartas recibidas con ocasión de la enfermedad y muerte del Rv. P. Dehon, Fundador y primer Superior General de los Sacerdotes del Sagrado Corazón de Jesús de San Quintín", P. Joseph Laurent Philippe).

También numerosos periódicos (sobretodo franceses, italianos, belgas y holandeses) anunciaron la muerte del Fundador y a menudo publicaron una pequeña biografía del difunto. Entre éstas, el artículo de Georges Goyau en el libro "La Libre Belgique" del 9 de Noviembre de 1925 merece una particular atención.

En primer lugar porque Goyau (1869-1939) es uno de los más eminentes representantes del catolicismo francés de la época. Historiador, llega a ser después de la Rerum Novarum 1891 uno de los más convencidos defensores del Ralliement y del catolicismo social (El Papa, los católicos y la cuestión social 1892, Sobre el catolicismo social, 1897s) Pero es sobre todo La Historia religiosa de Francia (1922) la que hizo de él uno de los eruditos católicos más estimados. Elegido, en 1922, para la Academia Francesa, llega a ser en 1938 el secretario vitalicio. Pío XII dirá de él que "este alma de luz deja tras de sí una profunda y beneficiosa estela". En varias ocasiones Goyau se encontró con el P. Dehon, sobre todo en los años 90, en Val-des-Bois y en Roma. Incluso en 1908 escribió al P. Dehon solicitándole una intervención en Roma contra una condena de otro historiador (E. Lecanuet) acusado en el Index (NQ XXIV/1908, 28).

En su artículo en "La Libre Belgique", Goyau recorre la vida de Dehon en la que distingue un periodo de apostolado social "en la aglomeración obrera de San Quintín... metiéndose en un suburbio al servicio de los pobres", después el periodo de la fundación de San Juan, para responder "a la sed de una cultura intelectual que permanecía estrechamente ligada a sus ( jóvenes) afirmaciones religiosas, a sus aspiraciones místicas", después un periodo de profunda aspiración espiritual sobre la fundación de los Sacerdotes del Sagrado Corazón de Jesús. Nada de extraño hasta aquí.

Es en la interpretación de los años 90, teniendo como símbolo la estancia en Bal-des-Bois, donde Goyau demuestra una comprensión por Dehon que va mucho más allá de los que veían en Dehon la mayoría de sus propios cohermanos:

"Los periodos sucesivos de la vida del P. Dehon, su periodo social y su periodo místico, parecían unificarse, confundirse, en las jornadas que le gustaba hacer en su tierra de Val des Bois. Era allá, cerca de los trabajadores, cerca de un patrón cristiano como Harmel, donde se maduraba lentamente, en el pensamiento del P. Dehon, la idea de ese "Manual social cristiano", que... orienta muchas aspiraciones juveniles en los caminos de la acción social. Oigo todavía al P. Dehon, en esta época, en Val des Bois, desarrollar delante de los jóvenes sacerdotes y jóvenes laicos las grandes líneas de la doctrina pontificia y deducir las enseñanzas que derivan de ella por sus energías. Su silueta era señorial y rigurosa su teología; pero enseguida, en cuanto hablaba, florecía en sus labios esa ternura del alma que se alimentaba, en sus meditaciones cotidianas, de la contemplación constante de otra ternura, la ternura del Hombre &endash; Dios. Era, ante todo, como apóstol social, el discípulo del corazón que había tenido piedad." ("La Libre Belgique", 9.11.1925, AD Inv-Nr. 0068406)