**629.06** **B36/2.d.6 ** Photocopie Ms Santa Chiara **Au P. Fryed** //La Capelle 12 octobre 67 // Très révérend père, Que me conseillez-vous? Je comptais partir dans deux jours pour avoir le temps de séjourner à Soissons, à Paris et à Orléans, mais m'en aller à Rome en ce moment ce serait laisser mes parents dans une pénible inquiétude. J'aurais été heureux d'arriver pour commencer la retraite avec vous. Je crois plus prudent d'attendre une solution à cette malheureuse situation. Si vous me dites que cela est possible et sage, j'arriverai pour l'ouverture des cours. Je m'afflige plus pour la religion, pour Rome, pour le St-Père que pour moi-même. Mais je sens aussi que les cours de Rome et la bonne direction que nous y recevons ne se retrouvent nulle part ailleurs. J'attendrai quelque temps pour prendre une décision. Faut-il partir? Avez-vous des élèves? Où faut-il aller1? Ma santé est excellente et je suis plein de force et de zèle pour commencer une bonne année de théologie. J'ai reçu votre seconde lettre. Vos bons avis me donnent de la force et du courage pour marcher dans la bonne voie de la piété et de l'union avec Dieu. La retraite m'aurait été bien utile et je suis désolé de la manquer. Vous ne m'en saurez pas mauvais gré. Je suis tout à vous et attends vos bons conseils. Mes parents vous présentent leurs respects. Votre tout dévoué et reconnaissant fils en N.S. L. Dehon 1 Toujours les inquiétudes suscitées par les menées et projets de Garibaldi (cf. LD 79 note 3). À ces inquiétudes et questions répond le P. Freyd dans sa lettre du 17 octobre 1867 (LC 31). Cf. aussi NHV V, 113-114.