**218.85** **B18/9.2.85 ** Ms autogr. 4 p. (21 x 13) **À ses parents** //Rome 26 octobre 69 // Chers parents, Vous avez été bien habiles de déterminer mon oncle Alfred à quitter prochainement Dorengt. J'en suis bien heureux pour lui et pour nous. Ce sera une grande jouissance pour papa de l'avoir pour compagnon de promenade. Rien ici de bien saillant depuis huit jours. Nous faisons de la sténographie le matin et nous nous promenons l'après-midi. J'ai fait encore une fois l'excursion de Frascati. Nous avons eu plusieurs jours de pluie, mais le beau temps est revenu. C'est aujourd'hui la rentrée du séminaire. La maison est déjà presque au complet. Les étrangers arriveront plus tard. J'ai retenu un appartement pour Mr Demiselle et je l'en ai prévenu. Je revois avec bonheur mes condisciples que j'avais quittés depuis cinq mois. Mr Desaire n'est pas encore revenu. Il a été assez gravement malade pendant les vacances et son retour sera probablement retardé. Mr Perreau, avec qui j'étais au Tréport, ne reviendra pas cette année. Son état de faiblesse ne le lui permet pas. Il n'y a rien de nouveau au corps sténographique. Nos exercices marchent très bien et nous serons à même de remplir notre tâche convenablement. Nous approchons de l'anniversaire de votre arrivée à Rome. Vous vous rappellerez avec bonheur les fêtes auxquelles vous avez assisté. Ce sera pour nous une occasion de prier les uns pour les autres, comme nous le faisions ici, surtout quand viendront les heureux jours de notre audience du St-Père, de mon ordination et de ma première messe. Je me trouve très bien portant et très heureux de la chambre où j'habite. Elle est au midi et elle sera tout l'hiver chauffée comme la vôtre par le soleil. J'en changerai quand viendront les chaleurs. Demandez à Mr le doyen s'il reçoit exactement le journal auquel il m'avait demandé de l'abonner. Embrassez pour moi Henri, Laure, maman Dehon, Marthe et Amélie et donnez à mes nièces une dragée de ma part. Je vous embrasse de tout cœur. Votre dévoué fils L. Dehon, pr.