221.73 **B18/11.2.73 ** **16. 12. 1874** **Ses parents** // // Bien chers parents, Vous savez que mes œuvres sont assez lourdes. Je compte habituellement sur les ressources que vous voulez bien me donner pour le 15 du mois. Quand elles me font défaut, je me trouve embarrassé. J'attendrai la semaine prochaine pour vous envoyer ma caisse. J'y mettrai les étrennes des enfants. J'espérais dernièrement avoir bientôt un aumônier au Patronage. Diverses ressources venant à ma manquer, je crois qu'il faudra encore attendre quelque temps. En attendant l'œuvre s'affermit et grandit de jour en jour. C'est maintenant une vraie fourmilière. Le local devient trop petit. Les ressources sans être abondantes viennent cependant progressivement. La dernière soirée, à cause du mauvais temps, ne nous a rien rapporté. Je ne suis pas étonné que vous lisiez avec intérêt l'histoire de la Maison de Lorette. Quand vous n'aurez plus de livre intéressant, je vous en enverrai. Embrassez pour moi Henri, Laure et les enfants. Je vous embrasse de tout cœur. Votre dévoué fils L. Dehon, vic.