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CORRESPONDANCE DU PERE DEHON : ANNEE 1913

05. 01. 1913 (de Val des Bois) B 74/2 (inv. 970. 14). P. Kusters

Cher ami, j'arrive un peu en retard pour vous souhaiter bonne fête, mais c'est bien cordial et bien sincère. Mille amitiés, bons succès et progrès dans la grâce. L. Dehon.

23. 01. 1913. B 35/4c. 65 (inv. 584. 65). Mère M. Joseph (Victimes)

Ma Révérende Mère,

J'ai écrit de mon mieux personnellement au Card. Mercier, il y a quelques jours. Le P. Jeanroy organise un pétitionnement à Bruxelles. Il faut que la vénérée Mère nous aide.

Je pars pour Rome le 31. Je m'arrêterai à Cannes et à Nice.

Ma santé a repris son état habituel. Il me reste un peu de bronchite chronique, mais cela date déjà de plusieurs années.

Continuons à prier pour la fondation de Bruxelles. Les oeuvres des Victimes ne se font pas sans contradictions. Au mystère de l'Epiphanie, S. Siméon nous présente N. S. comme un signe de contradiction (Lc 2, 34). Les Victimes ne doivent-elles pas ressembler à leur Maître?

Je serai auprès du P. Barthélémy le 8. Nous causerons de la chère cause, et s'il y a du nouveau je vous en informerai. Je souhaite que votre santé se remette entièrement.

Agréez mes bien dévoués respects. L. Dehon.

29. 01. 1913. (4.A.1. 51, p. 143). Supérieur de Clairefontaine ( ?)

Mon cher ami,

J'ai signé la procuration. Le notaire de Saint-Quentin y fera mettre les visas nécessaires et l'enverra à M. Muller à Arlon.

Le P. D'Hossche peut très bien rester propriétaire de sa part, la vente occasionnerait des frais inutiles.

Je pars vendredi jusqu'au 20 avril. Arrangez tout cela pour le mieux. Mais le principal est toujours de nous sanctifier. Votre dévoué L. Dehon.

30. 01. 1913. B 44/7 (inv. 751. 22). P. Guillaume

Cher Jean,

Bien! Dites beaucoup de bien du P. Charcosset. Vous m'enverrez cela.

J'ai à Rome une ou deux lettres de lui de 1884, quand sa vocation se décidait.

Je pars demain et ne serai à Rome que le 8. Je laisse bien des difficultés. Patience et abandon. Le P. Reinsbach me dit de mettre ordre à tout, parce que N. S. semble me préparer pour me prendre… J'ai bien de la peine à organiser le départ du 1er avril pour le Congo…

Mon adresse jusqu'à mardi: Nice, Hôtel Métropole. Amitiés. Jean.

Janvier (?) 1913 . B 35/4c. 68 (inv. 584. 68). Mère M. Joseph (Victimes)

Ma Révérende Mère,

Merci pour votre bon souvenir et pour la belle pale. Merci surtout pour les prières, j'en ai tant besoin.

Nous venons d'élire le P. André pour Assistant à la place du regretté P. Charcosset. Cela confirme bien la part qu'a votre sainte fondatrice dans notre Oeuvre. Ce sont ses disciples qui deviennent mes meilleurs auxiliaires. Le bon P. André fait beaucoup de bien dans nos maisons quand il les visite, il y porte son esprit de foi, de charité, de vie surnaturelle. Tout le monde le vénère parmi nous. Il s'est bien formé à Villeneuve.

Pour Bruxelles, je fais tout ce que je peux pour vous trouver un chapelain, ce n'est pas facile. Plusieurs prêtres qui voulaient entrer chez nous nous ont fait défaut. J'espère que tout s'arrangera. Je fais les meilleurs voeux pour votre rétablissement. Il est bien à désirer que vous puissiez aller visiter votre maison de Bruxelles.

Union dans la prière et le sacrifice. Dévoués respects. L. Dehon.

Janvier 1913. B 83. Mère M. Joseph (Victimes)

Ma Révérende Mère,

C'est vraiment une perte très douloureuse pour notre Congrégation. Mais ses prières et son souvenir nous aideront encore. Il n'y a qu'une voix chez nous pour dire combien il était bon religieux et prêtre zélé. Disciple de la Rév. Mère Véronique, il avait bien l'esprit de Victime.

Il a dû laisser des notes assez complètes que l'on pourra publier. J'ai écrit à M. Harmel de me conserver tous ses papiers. On prie beaucoup dans toutes nos maisons. Vos prières concourront aussi à abréger son purgatoire. Il l'a d'ailleurs déjà fait sur la terre.

Agréez mes religieux respects. L. Dehon.

Janvier 1913 B 107/3 (inv. 0116237). P. Dessons

Cher ami,

Je vous communique l'histoire de nos élections, il y a 10 ans. Donnez copie de la 1ère page à Mgr Sostituto. Il verra que l'assistant seul a été élu par scrutin séparé. Des autres Conseillers, il ne reste que le P. Mathias qui a été élu avec 11 voix sur 23 et n'a passé qu'au bénéfice de l'âge. Personne ne pensait qu'il pût devenir assistant un jour. Il nous faudrait un indult pour élire un assistant. Amitiés. P. Dehon.

09. 02. 1913 (de Rome) B 18/14. 18 (inv. 228. 18). P. Schulte (à Liesbosch) (dactyl.)

Cher ami,

J'écris au P. Bertrand à Bruxelles de vous envoyer des dimissoires pour les ordinations. Vous n'aurez qu'à mettre les noms des jeunes gens et le nom de l'évêque. J'ai signé d'avance. Vous trouverez toujours les papiers nécessaires à Bruxelles.

Je vous écrirai bientôt plus longuement. Votre dévoué L. Dehon

10. 02. 1913. B 18/6. 8. 8 (inv. 210. 08). P. Heimans

10 fév. 13 - Rome

Mon cher ami,

Je suis peiné de vous savoir fatigué et souffrant. Si le médecin vous conseille deux mois de repos, vous pourrez peut-être reprendre ensuite la Revue.

Vous y avez fait beaucoup de bien. La Revue a bien fait connaître la Congrégation en Allemagne.

Reposez-vous bien. Changez un peu d'air et d'horizon. Si un petit séjour à Bruxelles vous est utile, je pense que le P. Bertrand serait content d'avoir une messe de plus.

Je suis ici jusqu'au 15 avril. Je m'occupe des intérêts de la Congrégation.

Le P. Lennartz a-t-il écrit ? Votre dévoué L. Dehon.

11. 02. 1913. B 35/4c. 66 (inv. 584. 66). Mère M. Joseph (Victimes)

Ma Révérende Mère,

Je croyais trouver à Nice des notes à peu près complètes du P. Charcosset sur la vie de Victime, mais ce qu'on m'a remis me paraît bien incomplet. Il y a plusieurs documents qui sont à vous et que je vais vous renvoyer:

Notices sur Sr Jean, sur Sr M. du Sauveur, sur Sr Madeleine de Jésus. De la communion aux Mystères de N. S. J. C. Esprit de l'Institut des Victimes du S. Coeur de Jésus. Articles pour la Construction du procès.

Ses notes sur l'Esprit de Victime de la Sr M. Véronique comprennent 106 pages. En voici les divisions:

- Prologue. Livre I. Préparation

Ch. 1: Préparation de la victime. Ch 2: Premières grâces de victimat. Ch. 3: Son entrée dans le tiers-ordre, le nom de Véronique, les derniers brisements, 1843-1848.

- Livre II. L'oblation de la Victime

Ch. 1: Première révélation, première offrande 1848-1851. Ch. 2: Tentation et victoire; 2ème offrande. Ch. 3: Deuxième révélation; 3ème offrande. Ch 4: 3ème révélation; 4ème offrande; page 37.

- Livre III. 2ème immolation (p. 46). La Victime… Le victimat, fondement de la religion (p. 65). Les voeux nous constituent dans l'état de victime (p. 70). Témoignages des saints Pères (p. 71). Transformation de la victime (p. 83). Communion à la victime (p. 86). Du voeu de victime (p. 96). Les Victimes du Coeur de Jésus (p. 97).

Quelques autres pages 223 à 250 indiqueraient qu'il doit me manquer des feuilles. Mais je ne vois en tout cela que des notes qui demanderaient encore un grand travail.

Je trouve aussi un cahier sur la Vie réparatrice: 56 pages…

Avez-vous d'autres notions sur son travail? Vous tenait-il au courant?

Union dans la prière et sur la croix. Je vous recommande une intention importante. Mes meilleurs voeux pour votre santé. Agréez mes dévoués respects. L. Dehon.

16. 02. 1913. B 35/4c. 67 (inv. 584. 67). Mère M. Joseph (Victimes)

Ma Révérende Mère,

J'encourage la Sr Marie de l'Imm. Conception. Sa mère passe par une crise de tentations et de découragement. Elle n'a pas compris la vie de victime du P. Gabriel, elle aurait voulu le voir honoré, estimé, chargé d'emplois importants, mais N. S. qui voulait le mûrir en peu d'années, lui a prodigué les déconvenues et les contradictions, en même temps que les souffrances physiques. Notre vie de victime n'est pas facilement comprise par les personnes du monde.

Le P. Dessons fait bien tout ce qu'il peut pour la cause, mais vous savez que la prudence et la lenteur de Rome sont passées en proverbe.

J'espère que le Cardinal de Malines se laissera gagner. Les catholiques gouvernementaux ont peur du socialisme et de l'opposition. Le P. Jeanroy a fait faire une pétition, signée par des prêtres et des laïques influents. S'il ne réussit pas, il faudra s'incliner.

J'espère que N. S. vous rendra la santé pour que vous puissiez aller à Bruxelles pour inaugurer la nouvelle fondation. Agréez mes dévoués respects. L. Dehon.

18. 02. 1913. B 44/7 (inv. 751. 38). P. Guillaume

Mon cher Jean,

Votre notice est bien. Elle a beaucoup de bon et vous vous y êtes trop fatigué.

On voit à la page 46 que vous tâtonnez un peu. Vous ne connaissez pas encore en détails nos commencements.

Je n'ai pas voulu faire une oeuvre de consolateurs sans réparation. Je n'ai jamais voulu faire qu'une oeuvre de réparateurs et de victimes. Je n'ai pas pris le nom de victimes, j'ai pris celui d'Oblats qui me disait la même chose. On pouvait s'appeler Victimes à Marseille, à St Quentin cela eût paru le comble de la folie.

J'ai fait mon voeu de victime en même temps que mes premiers voeux, le 28 juin 1878, et N. S. l'a pris au sérieux en m'envoyant coup sur coup les épreuves les plus crucifiantes dont quelques-unes sont rappelées dans mes souvenirs.

La seule nuance avec les Victimes de Marseille et des Avenières est que je laisse N. S. tenir davantage lui-même le manche du fouet. J'insiste moins sur les mortifications personnelles, tout en les regardant comme nécessaires, mais je recommande davantage l'abandon patient aux épreuves que N. S. enverra. N. S. ne s'est pas crucifié, il s'est laissé crucifier.

Il y a chez nous un fait curieux que vous ignorez. Le diable a essayé de nous pousser en 81 ou 82 vers la vie d'amour sans réparation. Il avait pour organe le P. Captier, qui avait une teinte de quiétisme. Cela fut une de nos grosses épreuves et cela contribua aux difficultés de Rome. N. S. nous débarrassa de ce fou: le St Office ordonna son éloignement en 1883. Il fut un de nos Judas.

Nos Constitutions d'aujourd'hui sont en substance les mêmes que celles de 1877. Nous sommes des Prêtres Victimes. Notre esprit propre, c'est spiritus amoris et immolationis (ou victimae, si vous voulez). Si je n'avais pas voulu faire dès le principe des Prêtres Victimes, pourquoi serais-je aller prendre mes renseignements chez la Mère Véronique et le P. Giraud? Que dit Mgr Gay dans la lettre dont je lui ai fait le canevas? „Que l'esprit de réparation et d'expiation sollicite des âmes, amies de N. S….”.

Peu à peu vous verrez de plus en plus clair dans notre histoire. Vivez bien selon votre acte d'oblation et vous serez une bonne petite victime du S. Coeur. Mille amitiés. Jean.

19. 02. 1913. B 16/6bis. 18 (inv. 122. 18). P. Falleur (à Brugelette)

Donnez-moi quelques nouvelles. Y a-t-il des affaires terminées selon nos plans? Hier et aujourd'hui, neige et pluie, mais des fleurs sont venues de Cannes pour notre mois de St Joseph. Faites-le bien. Nous le commençons aujourd'hui. V. C. J. L. D.

21. 02. 1913. (4. A.1. 51, p. 144). Supérieur de Clairefontaine ( ?).

Mon cher ami,

Je voudrais bien vous être agréable, mais je suis persuadé que si je soulève cette question à Rome, je n'en retirerai que des difficultés.

A Albino ils ont des Soeurs. Ils ont traité l'affaire avec l'évêque, en lui disant que la maison des Soeurs est bien séparée et qu'on ne peut pas dire strictement qu'il y a des Soeurs dans la maison.

Je ne sais pas si vous pouvez arranger cela directement avec Mgr de Namur. Mgr de Bergame a dit qu'il prenait la chose sur lui pour Albino et je n'ai pas de responsabilité.

Il faut aussi recruter des frères en vue de l'avenir. Prenez des postulants frères à Clairefontaine.

Faites une neuvaine à N.D. de Miséricorde à mes intentions. Votre dévoué. L. Dehon.

24. 02. 1913. B 44/7 (inv. 751. 23). P. Guillaume

Mon cher Jeannot,

C'est bien, vous êtes dans la note. Nous sommes tous réparateurs, mais les uns le sont surtout pour le prochain qu'ils veulent préserver de l'enfer, et les autres surtout pour le Bon Maître qui est offensé, blessé et contristé. Les premiers sont davantage avec Ste Thérèse et avec les anciens Ordres, les seconds sont avec Marguerite Marie. Nous sommes de ceux-ci.

J'ai dit cela dans les petites feuilles. M. de Bretagne le dit bien aussi. Restons fidèles à notre voie. Le prochain n'y perdra rien. Si nous pensons à N. S., il pensera à nous et au prochain. Soyez bien calme et bien confiant. Mille amitiés. Jean.

24. 02. 1913 (de Rome) B 74/2 (inv. 970. 40). P. Kusters

Mon cher ami,

La Province de Hollande est jeune, il faut beaucoup de soins pour la fortifier et la faire grandir.

Vous avez bien fait d'organiser fortement la quête à Bergen-op-Zoom. Je l'ai déjà recommandé plusieurs fois. C'est le salut. Il faut que cette maison soutienne les autres, comme Sittard soutient les oeuvres allemandes.

Il y a eu des fautes commises, mais il ne faut pas se décourager. La maladie du P. Provincial et celle du P. Schulte sont des expiations. La prospérité reviendra. L'important est que nous nommions toujours de bons Supérieurs, qui fassent régner la piété et le véritable esprit de l'Oeuvre.

Aidez un peu par votre autorité personnelle. Le P. Neyssen est un bon papa qu'on aime bien, mais qui n'a pas grande influence. Si la maladie du P. Provincial se prolongeait, nous verrions ce qu'il faut faire.

Il y a un homme de valeur, le P. Bucks, qui est employé à un poste insignifiant à Gefle. Il y a là 50 catholiques dont 20 seulement fréquentent l'église. Il faudrait mettre là un jeune Père et reprendre le P. Bucks pour quelques années. Il pourrait retourner plus tard en Suède pour un poste plus important. Votre Conseil provincial doit aviser à cela. Vous pouvez dire que je recommande cette question. P. Bucks pourrait devenir professeur à Liesbosch et au besoin Provincial.

Comptez sur toute ma bonne volonté. Personne n'aime plus que moi la Province hollandaise. Il y a eu quelques fautes commises, mais les oeuvres du S. Coeur ne périssent pas. Notre Seigneur les purifie et les relève.

Je pense qu'on donne un bon médecin au P. Schulte.

Je reste ici jusqu'au milieu d'avril, cela passera vite. Il y a aussi des intérêts à défendre ici. Je ne sais pas les desseins de N.S., mais ma santé a baissé depuis un an. Fiat volontas Dei ( Mt 26, 42)! Votre bien dévoué L. Dehon.



25. 02. 1913. B 23/1 C (inv. 476. 33). P. Falleur (à St Quentin)

Donnez-moi un renseignement: quelle année ai-je repris le jardin de M. Lecot en échange d'une de mes propriétés. Oremus pro invicem. L. D.

01. 03. 1913. B 74/5 (inv. 973. 67). P. van Halbeek

Mon cher ami,

Prenez un repos complet, comme le médecin le recommande. Toutes nos maisons sont à votre disposition. Choisissez. Les plus calmes seraient Fayet avec le P. Mathias ou St Quentin avec le P. Urbain. Mais si quelque autre vous attire, allez-y. On vous recevra bien partout.

Je crois qu'à Bruxelles vous seriez trop dérangé. Guérissez-vous par obéissance, comme a fait le P. André. Nous avons besoin de vous. Nous prions bien pour vous.

Votre bien dévoué L. Dehon.

01. 03. 1913. B 23/1 C (inv. 476. 34). P. Lecart (à St Quentin)

J'ai bien reçu les bons de poste. Fr Objois a-t-il reçu les grandes gravures? Amitiés. L. Dehon.

03. 03. 1913. B 23/1 C (inv. 476. 35). P. Lecart

Mon cher ami, voyez discrètement M. Audart à la basilique et demandez-lui s'il ne pourrait pas me donner la date de naissance de Louise Livorel (Mme Malézieux) âgée de 80 ans.

   Votre dévoué                   L. Dehon.

07. 03. 1913. B 74/2 (inv. 970. 13). P. Kusters

Mon cher ami,

Je suis très heureux de voir que vous trouverez en Hollande de nouvelles oeuvres. Mais…le principal c'est la bonne formation de notre jeunesse. Je suis inquiet pour la maison de Liesbosch qui prépare notre avenir. C'est bien de leur prêcher la retraite, mais il faudrait les appeler un à un et leur parler sérieusement.

Prions bien pour le P. Schulte. Il faut obtenir sa guérison. C'est un homme vertueux et de bon exemple.

Vos projets de sanatorium devront être exposés bien clairement dans un rapport au Conseil Central. Ils seront facilement approuvés. La question de l'emplacement est importante. Il me semble que ce doit être bien séparé de votre maison et pas trop rapproché.

Je regrette beaucoup la maladie du P. v. Halbeek. Il suit les traces du bon P. Willibrod.

Union de prières et de sacrifices L. Dehon.

10. 03. 1913. B 44/7 (inv. 751. 24). P. Guillaume

Mon cher Jean,

Vous avez beaucoup de bonnes idées. Oui, on trouvera imprimeur. Mais voici ce qui est convenu avec le Card. Ferrata et le P. Lepidi. Il faut refaire la 2è partie et la diviser en 15 ou 18 chapitres sur les vertus. Les lettres et billets en feront le fond principal en y entrant par fragments suivant les sujets.

Titre de cette partie: Les vertus de la Soeur manifestées spécialement par ses écrits. C'est un travail de 2 ou 3 semaines, pour vous ou pour moi. Je commence un peu. Tout s'arrangera. Tout s'arrange toujours.

Je ne crois pas qu'on puisse mettre à Bruxelles une oeuvre d'enfants ou de jeunes gens, c'est un milieu assez déprimant pour la piété. D'ailleurs les hautes classes ne pourraient être réunies que pour un an ou deux, il faut que les écoles arrivent à avoir des classes bien fournies.

Amitiés. L. Dehon.

12. 03. 1913. B 76/ 4 (inv. 982. 06). P. Jeanroy (à Ixelles-Bruxelles)

Cher ami, un collectionneur me demande des timbres vieux de 1f et de 5f du Congo. Vous me trouverez cela chez M. Kerwpen ou ailleurs. Amitiés. L. Dehon.

14. 03. 1913. B (inv. ). Plusieurs. B (inv. ). Plusieurs.

27. 03. 1913. B 20/14 (inv. 335. 41). P. Legrand (à Fayet)

Mon cher ami, j'ai reçu le portrait. Il est flatteur. Je retournerai probablement pour le ballottage. Pas sûr. Votre dévoué L. D.

27. 03. 1913. B 19/7a. 2 (inv. 266. 03). P. van Hommerich

Mon cher ami,

Confiance! Il y a un peu à expier puis tout s'arrangera. Je délègue le P. André pour vous faire une bonne visite. Il me rendra compte. Il encouragera à l'union, à la piété, à la régularité. Tout s'arrangera. Plus tard j'irai vous voir aussi.

Prions bien pour cette chère Province qui a un bel avenir, mais où il faut avant tout la charité et l'humilité. Votre bien dévoué Jean du C. de J.

27. 03. 1913. (Dossier Action Française, Index, Prot. 1913, 66). P. Esser

Mon Révérendissime Père,

Vous savez l'influence énorme qu'exerce Ch. Maurras sur une grande partie de notre jeunesse catholique française. Il vient de faire rééditer deux volumes de sa jeunesse sans en rétracter les idées. Nos jeunes gens se jettent sur ces livres séduisants par le style et par le sensualisme des sentiments exprimés. C'est une ruine morale pour notre jeunesse.

Il semble que le meilleur moyen d'avertir nos jeunes gens qu'ils ont à se tenir en garde c'est de mettre ces livres à l'Index.

Je vous prie d'agréer mes respectueux hommages.

  L. Dehon
  27 mars 1903

(Lettre autographe)

30. 03. 1913. B 74/5 (inv. 973. 68). P. van Halbeek

Mon cher ami,

Je pense que vous êtes encore à vous reposer. La maison est calme, la chapelle pieuse et le jardin agréable quand il fait beau.

J'envoie le P. André visiter vos maisons comme mon délégué. On pourra faire un Conseil sans vous, le P. André les aidera avec des pensées de foi et de charité.

Vous seriez bien aussi à Fayet. C'est si calme. Prions bien pour que votre santé se fortifie. Ne fumez pas trop, je crois que c'est nuisible à la santé. Votre bien dévoué L. Dehon.

02. 04. 1913. B 22/8-A (inv. 457. 02). P. Schulte (à Louvain)

Mon cher ami, soignez-vous bien à Louvain. C'est pour vous une pieuse retraite où vous vous exercez à l'immolation et à l'abandon. Je prie aujourd'hui S. Joseph pour vous.

Votre dévoué L. Dehon.

11. 04. 1913. B 23/1 C (inv. 475. 36). P. Falleur (à St Quentin)

Avez-vous laissé à M. Daquin un projet assez clair? Ces messieurs sont pressés et veulent bâtir. Envoyez-lui une note écrite. M. P. Jourdain m'a écrit à ce sujet. V. C. J. L. D.

11. 04. 1913. B 23/1 C (inv. 476. 37). P. Falleur

N'oubliez pas quand le jour sera venu, les coupons des 10 Amazones de M. Billet. J'arriverai peut-être le 28 ou le 29. Les 19 et 20 je serai à Bologne. V.C.J. L. D.

13. 04. 1913. B 76/4 (inv. 982. 05). P. Jeanroy (à Ixelles-Bruxelles)

Cher Père, l'indult est venu pour vendre le terrain. Demandez un bon prix. A bientôt.

Votre dévoué L. Dehon.

14. 04. 1913. B 23/1 C (inv. 476. 38). P. Falleur

J'envoie à D. ce que je peux. Avisez au moyen de nous mettre au courant. Je pars samedi pour Bologne. V. C. J. L. D.

14. 04. 1913. B 74/ 5 (inv. 973. 71). P. van Halbeek

Mon cher ami,

Au Conseil, nous n'avons rien contre les projets du P. Kusters. Pour votre scolasticat de Maastricht, on demande que vous ayez d'abord un vote de votre Conseil provincial.

Ménagez-vous. Evitez les occupations absorbantes, les veilles, les études. Faites de bonnes nuits. Dans le jour, régime sain et petites promenades. Votre bien dévoué L. Dehon.

29. 04. 1913. B 22/8 - A (inv. 457. 01). P. Schulte (noviciat Asten)

Mon cher ami, j'espère aller passer avec vous la fête de la Pentecôte. J'aurai une grande joie à voir vos chers jeunes gens. A bientôt. Votre dévoué. L. Dehon.

30. 04. 1913. B74/5 (inv. 973. 69). P. van Halbeek

Mon cher ami,

Je suis heureux d'apprendre que vous allez mieux. Je n'ai rien contre vos projets d'organisation à Maastricht, il faut seulement prendre l'avis de votre Conseil provincial.

Quand vous serez fatigué, venez à St Quentin, nous vous soignerons. La maison est maintenant bien agréable au printemps.

Pour les dépenses, allez peu à peu et prudemment. Rome ne veut pas que l'on fasse des dettes.

Votre bien dévoué L. Dehon.

09. 05. 1913. B 76.6 (inv. 984. 02). P. Schulte

Mon cher ami,

J'envoie la lettre de dimissoire à Bréda. J'ai très peu de pouvoirs pour dispenser des études, je puis seulement dispenser exceptionnellement un élève de l'une ou l'autre matière secondaire.

Ménagez-vous beaucoup. Soignez-vous bien., votre santé nous est précieuse.

Votre bien dévoué L. Dehon.

12. 05. 1913. B 28. C. 75. (inv. 4075). P. Falleur (à Brugelette)

M. Duret est pressé. Offrez-lui l'hypothèque à St Quentin. S'il ne veut pas, versez-lui les 10.000. V.C.J. L. D.

14. 05. 1913. B 74/5 (inv. 973. 71). P. van Halbeck

Mon cher ami,

Au Conseil, nous n'avons rien contre les projets du P. Kusters. Pour votre scolasticat de Maestricht, on demande que vous ayez d'abord un vote de votre Conseil Provincial.

Ménagez-vous. Evitez les occupations absorbantes, les veilles, les études. Faites de bonnes nuits. Dans le jour régime sain et petites promenades. Votre bien dévoué L. Dehon.

15. 05. 1913. B 20/7. 4 (inv. 300. 03). P. Paris

Cher Père Joseph,

Une petite humiliation ne doit pas vous démonter. C'est la vie d'une victime. Dites à Jésus Bonum mihi quia humiliasti me (Ps 119, 71).

Vous n'êtes pas du tout désuni d'avec vos supérieurs. Ce n'est pas être désuni que d'être changé de maison. Il y a plusieurs motifs au changement. Un de ces motifs vous fait honneur, c'est que vous étiez utile à Quévy, vous y faisiez du bien. Sans vous, on n'a plus aucun prédicateur et on perd toute action dans le pays.

Les autres motifs tiennent à votre caractère, mais le caractère vient de la nature et il se corrige difficilement. On dit que vous êtes peu sociable avec vos confrères et que les élèves (à tort ou à raison) ne goûtent pas beaucoup votre cours.

Acceptez ces petites humiliations. La croix est notre vie. Une croix vaut 500 rosaires. Tout le monde estime votre piété, tout en la jugeant un peu originale.

Moi, je vous aime bien quand même, et je ne voudrais pour rien au monde que vous me quittiez. Aidez-moi à porter la croix et ne regimbez pas comme Simon de Cyrène (cf. Mt 27, 32). Je vous bénis paternellement. Jean du C. de J.

17. 05. 1913 (de St Quentin) B 73/6 (inv. 968. 01). P. Schulte (à Liesbosch)

J'ai bien prié avec vous aujourd'hui et je m'unirai aux joies de vos premières messes. Je félicite tous nos chers ordinands. Jean du C. de J.

26. 05. 1913. Dossier Arch. Cong. Doctr. de la Foi, Index. Prot. 1913, 123. P. Esser.

Saint-Quentin – 26 mai 13, rue des frères Desains 15

Mon Révérendissime Père,

Je vous envoie par la poste mon votum sur Maurras et en même temps un colis postal contenant 13 volumes ou brochures.

Je propose la condamnation de 4 volumes

- Le Chemin de Paradis ;

- Anthinéa ;

- Les Amants de Venise ;

- Trois idées politiques.

- Pour le Chemin de Paradis, vous avez déjà un vote.

- J'ai divisé les livres en trois catégories, les inoffensifs, les douteux, les mauvais.

Quand vous présenterez mon rapport à la discussion, vous ferez bien de commencer par la 3è catégorie, « les mauvais », on sera vite d'accord pour les condamner.

Pour les sept douteux, on perdra sans doute du temps. Les opinions seront différentes suivant le caractère sévère ou indulgent des opinants.

Le colis postal mettra peut-être 15 jours à vous arriver.

Je vous prie d'agréer mes respectueux hommages.

L. Dehon

29. 05. 1913. B 35/7.6 (inv. 597.06). P. Prévot. Cp manuscrit. Saint-Quentin Saint-Quentin

Mon cher ami,

Aux vacances, le P. Barthélemy pourra desservir les Victimes de Bruxelles, mais en juin vous pourrez peut-être y aller vous-même pour quelques jours, elles en seraient heureuses.

Amitiés. L. Dehon.

[Mai 1913]. P. Dessons

B 110/1

inv. 1170.14

Cher ami,

Que faire pour Gaston [Léger] ? On peut l'inscrire comme novice et le mettre à Brugelette aux vétérans. Mais on dit qu'il a été renvoyé de Tervueren et de Mons.

Était-ce de vrais renvois ? On n'obtiendrait pas de Rome un indult pour admettre au noviciat un enfant deux fois renvoyé des écoles apostoliques.

Arrangez tout cela. Demandez à Tervueren et à Mons les certificats et ensuite à Rome l'indult, si c'est possible.

Je demande au Père André ce qu'il en pense.

Amitiés. L. Dehon.

02. 06. 1913. B 19/7a. 2 (inv. 266. 60). P. van Hommerich

Mon cher ami,

Je vous souhaite une bonne fête. Je serais allé volontiers y prendre part, mais les grandes réunions me fatiguent. Ad multos annos! Sanctifiez-vous bien et faites beaucoup de bien à Bergen. Je compte sur vous. Je bénis toute la chère maison. Jean du C. de J.

03. 06. 1913. B 19/7a. 2 (inv. 266. 04). P. van Hommerich

Mon cher ami,

Je ne puis pas aller à vos belles fêtes. Je suis ici seul et il y a des écoliers que je ne peux pas laisser maîtres de la maison pendant une semaine. J'irai au Conseil à Bruxelles, mais ce ne sera qu'une absence de deux jours.

Je suis avec vous de coeur. J'irai plus tard vous voir pour un simple dimanche, ce sera aussi moins fatigant pour moi que de grandes fêtes.

Refaites bien l'union entre vous tous. Notre chère famille du S. Coeur doit être une famille où le monde s'aime bien. Il faut oublier les petits froissements et s'unir dans le zèle pour le règne du S. Coeur. Soyez tous bénis. Jean du C. de J.

12. 06. 1913. B 24/10 (inv. 505. 04). P. Falleur

Vous pouvez vous fixer à Bruxelles, je crois qu'à Quévy et à Brugelette on peut faire sans vous. L. Dehon.

13. 06. 1913. B 35/4c. 70 (inv. 584. 70). Mère M. Joseph (Victimes)

Ma Révérende Mère,

C'est avec une grande joie que j'ai béni votre nouvel asile de Bruxelles. C'est un nouveau Béthanie (cf. Lc 10, 38sq) pour Notre Seigneur, une maison de repos et de consolation pour lui. La maison est bien, elle peut s'arranger très convenablement pour un bon groupe d'une vingtaine de Soeurs. J'espère que vous pourrez y aller passer quelques jours. L'air y est très bon, c'est près du bois de la Cambre, vous vous y reposerez.

J'ai une petite nouvelle à vous donner qui vous fera plaisir. Nous pensons sérieusement à fonder près de notre noviciat à la campagne un asile de prêtres âgés et infirmes où seraient reçus aussi les pauvres prêtres dévoyés qui attristent tant Notre Seigneur. C'était bien dans nos plans du commencement, mais jusqu'à présent nous n'étions pas de force à l'entreprendre. Cela répond aux vues de votre sainte fondatrice, elle nous aidera.

Ce n'est encore qu'un projet, j'espère qu'il mûrira. Priez à cette intention. Le diable essaiera bien de mettre des barres dans les roues. Agréez mes bien dévoués respects. L. Dehon.

26. 05. 1913. (4. A1. 51, p. 145). Supérieur Clairefontaine ( ?)

Confidentiel.

Cher ami,

Louvain va manquer d'un professeur de morale, et je crois qu'il faudra le prendre chez vous.

Ce serait vous ou le P. Brovillé. Qu'en pensez-vous ? Ce sera un sacrifice pour Clairefontaine. Mais il faut que tout le monde fasse des sacrifices cette année. Nous avons si peu de nouveaux prêtres !

Je crois que vous feriez cela très bien. Votre dévoué L. Dehon.

27. 06. 1913. B 83. Mère M. Joseph (Victimes)

Ma Révérende Mère,

Le bon P. Jeanroy, qui est très miséricordieux, voulait essayer M. Chiny, non pas comme religieux, mais comme prêtre auxiliaire à Bruxelles, mais je ne crois pas que cela se fera. Le P. Recteur de Bruxelles a pris des informations et il a reçu les mêmes renseignements que votre lettre me confirme. Ce bon abbé n'est pas très bien équilibré.

Je crois que vous serez contente de votre installation de Bruxelles. Il y a bien à regretter que la chapelle ouvre directement sur la rue, mais il n'y a pas eu moyen de faire autrement. Vos Soeurs pourront peut-être mettre des rideaux en forme de portière derrière la porte d'entrée, pour qu'on n'ait pas directement l'air de la rue et la vue des passants. On arrivera à s'installer assez commodément.

Le P. Barthélemy va sans doute m'arriver demain. Il sera votre chapelain des vacances.

Guérissez-vous bientôt. Prions les uns pour les autres.

Agréez mes dévoués respects. L. Dehon.

28. 06. 1913. B 73/6 (inv. 968. 02). P. Schulte (à Liesbosch)

Mon cher ami, je compte aller passer la journée du 2 à Bergen. Je pourrais aller le soir du 2 à Liesbosch et passer le jeudi 3 avec vous. A bientôt. Votre dévoué L. Dehon.

29. 05. 1913. (4. A1. 51, p. 146). Supérieur Clairefontaine ( ?)

Mon cher ami,

Je ne m'étais sans doute pas bien expliqué, il n'est pas question de vous demander quelqu'un maintenant. On n'a besoin de personne à Louvain jusqu'aux vacances. Mais il s'agit de préparer le plénum d'octobre. C'est moi qui ai le dernier mot à dire pour le personnel de Louvain, j'y pense déjà.

Vous avez tort de penser qu'on ne vous est pas sympathique à Louvain. On vous est sympathique partout.

Soyons tous charitables les uns pour les autres et très déférents pour les autorités.

Votre dévoué L. Dehon.

Juin 1913. B 35/4c. 69 (inv. 584. 69). Mère M. Joseph (Victimes)

Ma Révérende Mère,

Je suis à votre disposition quand vous voudrez pour la bénédiction, pourvu que cela ne mécontente pas M. le curé. Il me semble que le P. Jeanroy peut arranger cela, il connaît M. le curé. Je lui en écris. Le P. Jeanroy pourrait aussi demander l'autorisation à Malines.

Le P. Dessons m'a dit un mot du procès de Nîmes mais je ne sais pas où il en est. Cela ne souffrira pas de difficultés.

La fondation à Bruxelles est très importante pour l'avenir. Mais la France? Prions pour obtenir la grâce d'y rentrer tous et d'y travailler au règne du S. Coeur.

Fortifiez-vous pour aller visiter l'oeuvre de Bruxelles. Nous ferons notre possible pour vous donner un chapelain. Le P. Jeanroy pourra être votre confesseur. Le P. André ne sera à Bruxelles que pour quelques jours, en attendant que nous trouvions un chapelain.

Union dans le Coeur de Jésus. Agréez mes dévoués respects. L. Dehon.

[Juin 1913]. P. Dessons

									B 110/1   
									inv. 1170.16

Le départ de Mons n'a pas été un renvoi. Il en est sans doute de même à Tervuren.

Arrangez tout cela. J'en ai écrit au Père Provincial.

Amitiés. L. Dehon

03. 06. 1913. (4. A1. 51, p. 147). Supérieur Clairefontaine ( ?)

Mon cher ami,

Il ne faut pas rester en froid avec Louvain. Votre grief vient peut-être de ce qu'il n'a pas été favorable à l'admission de vos retardataires à l'école des Vétérans.

En tout cas il était dans son droit, puisque c'est lui qui était chargé de l'admission des élèves. Il a pu penser que ces enfants avaient trop peu de facilités.

D'ailleurs sa décision est toujours susceptible d'appel au P. Général. Expliquez-moi le cas. De quels enfants s'agit-il et que valent-ils ? Je verrai ce qu'il faut faire.

Arraangez-vous pour remettre la paix et l'union dans vos relations. Tâchez de vous rencontrer bientôt d'un côté et de l'autre.

Notre oeuvre est une oeuvre de charité et d'union. S'il y a un moment de malentendu, il faut y remédier. Je suis sûr que vous pensez comme moi.

Si j'étais libre, j'irais vous voir, mais je suis seul ici avec des écoliers, je ne puis guère m'absenter. Soyez tous bénis. Jean du Coeur de J.

06. 07. 1913. B 74/5 (inv. 973. 72). P. van Halbeek

Mon cher ami,

Je vais passer la journée de jeudi à Sittard. Je compte revenir le vendredi par Maastrricht. J'arriverais à Maastricht le matin à 8h pour en quitter à 2h.

J'ai visité avec satisfaction vos maisons de Bergen, Liesbosch et Asten.

Laissez le jeune P. Hermans enseigner la philo. à Liesbosch, cela lui comptera comme 4ème année. Son frère aîné enseignerait volontiers le dogme. Le P. Schulte ferait bien la morale. Le P. Luyten peut tout au plus faire un petit cours. Il n'a plus de goût pour l'étude. Il s'occupe autant de la basse-cour. Il serait mieux avec vous à Maastricht. A bientôt.

Votre bien dévoué. L. Dehon.

12. 07. 1913. B 35/4c. 71 (inv. 584. 71). Mère M. Joseph (Victimes)

Ma Révérende Mère,

Vous pouvez très bien parler de la bonté de votre Mère envers les animaux. Pour l'histoire du papillon, je vous propose une modification. Au lieu de „paraîtrait invraisemblable”, je mettrais les lignes ci-jointes, du moins en substance.

Je suis heureux que l'oeuvre de Bruxelles soit en bonne voie. Elle a un grand avenir.

Priez un peu pour votre humble serviteur. Saluez notre bonne Mère.

Respects dévoués. L. Dehon.

13. 07. 1913. B 76/6 (inv. 984. 03). P. Schulte (à Liesbosch)

Mon cher ami,

J'ai été très content de ma visite à Liesbosch. Conservez bien la ferveur chez les jeunes gens, augmentez-la autant que possible.

Donnez-moi un de vos jeunes prêtres pour le Congo. Il y a là des régions populeuses qui demandent le prêtre et l'Evangile. Parvuli petierunt panem et non erat qui frangeret eis (Lam 4, 4). Il y a le jeune P. Weitenberg, qui y a toujours pensé. Dites-lui que je compte sur lui. Le P. Provincial n'a rien contre. Il partirait en septembre ou octobre. Il a une belle vocation, il ne doit pas la perdre. Je vous bénis bien tous paternellement. L. Dehon.

28. 07. 1913. B 74/5 (inv. 973. 74). P. van Halbeek

Mon cher ami,

J'écris au P. Guillaume de faire son possible. La quête a baissé de moitié. La perte sur la villa du notaire ne doit-elle pas être partagée par les Hollandais?

Sittard me fait partager les pertes sur les capitaux à fonds perdus qu'ils ont gardés, cette perte doit-elle peser sur moi ou sur les trois nationalités qui ont eu leur part de fonds de Sittard.

Arrangeons tout en charité sans négliger la justice. Votre bien dévoué L. Dehon.

04. 08. 1913. B 74/5 (inv. 972. 75). P. van Halbeek

Mon cher ami,

Comme vous le savez, le P. van Hommerich est venu me dire ses préoccupations au sujet de son personnel. Je ne veux rien vous imposer, c'est à vous qu'appartient le placement.

Ce qu'il dit me paraît sage. Il serait bon de lui laisser le P. Scholten, autrement il se découragera. Le P. Scholten fait bien et s'entend bien avec son recteur.

Il faudrait aussi presser le placement pour qu'on ait le temps de faire les programmes, d'acheter les livres et de préparer les classes.

N'y a-t-il pas moyen de se passer de Scholten pour la mission de Suède? Il y a le P. V. Heugten, qui peut y aller. Le P. Slootmans pourrait aussi y être essayé, en le mettant avec un Père sérieux.

Faites votre possible pour contenter le P. v. Hommerich. Je serais désolé de le voir découragé. Votre bien dévoué L. Dehon.

Remarquez aussi qu'on a déjà changé les recteurs et préfets trois ans de suite, c'est contraire au bien de l'école et à l'esprit de nos Constitutions. Il faut plus de stabilité.

25. 08. 1913. (4. A.1. 51, p. 110). Destinataire inconnu.

Mon cher ami,

Après avoir tout pesé et combiné, je suis obligé de prendre le P. Brovillé à Louvain.

Acceptez cela en bon religieux. La Providence du Sacré-Coeur vous récompensera de votre esprit d'obéissance et d'abandon.

C'est un sacrifice pour vous, mais il est nécessaire pour le bien général de la Congrégation.

Je compte entièrement sur votre soumission simple et joyeuse.

Je vous bénis tout particulièrement. Votre dévoué. L. Dehon.

27. 08. 1913. B 83. Secrétariat Mère M. Joseph (Victimes)

Ma Chère Soeur,

Je salue bien la Rév. Mère et je suis bien touché de son invitation. Je ferai mon possible. Je dois aller lundi à Bruxelles et de là au Duché de Luxembourg. Le 14 c'est la retraite à Louvain. Dans l'intervalle je dois placer un voyage de trois jours à Reims. Tout cela est assez compliqué, sans compter l'imprévu.

Si je puis aller prier avec vous le 9, je le ferai. Je vous avertirais un jour ou deux avant. Je n'ai pas oublié à Lourdes votre communauté et vos oeuvres

Agréez mes bien dévoués respects. L. Dehon.

28. 08. 1913. B 18/14.24 (inv. 228. 24). P. Jeanroy (à Ixelles-Bruxelles)

Cher P. Jeanroy, je vous arriverai lundi à 1h., et je partirai mardi pour Ulflingen. Amitiés

                                                                                  L.Dehon

31. 08. 1913. B 105/2 (inv. ). P. van Halbeck

Mon cher ami,

Je comprends vos motifs pour fr. Govaart, mais je ne puis pas lui retirer moi-même la promesse que je lui ai faite. Expliquez-lui vos motifs de manière qu'il m'écrive lui-même qu'il y renonce pour cette année.

Le pauvre P. Kusters est devenu très orgueilleux. Ayons patience, mais il faudra lui ôter toute supériorité après ses trois ans et le remettre dans une situation modeste où il pourra reprendre les habitudes d'obéissance et d'humilité. Le diable essaie de prendre chacun par son côté faible.

Prions et demandons des prières dans de pieuses communautés.

Votre bien dévoué L. Dehon.

06. 09. 1913 (de Bruxelles) B 23/1 C (inv. 436. 39). P. Prévot (noviciat à Brugelette)

Cher Père, nous ferons Conseil à Bruxelles le 14 à 2 heures après-midi. A bientôt.

Amitiés. L. Dehon.

08. 09. 1913 (de Bruxelles) B 23/1 C (inv. 476. 40). P. Falleur (à Brugelette)

Urgent. Venez vous-même faire votre commission chez Leconte. Vous ferez de courtes visites à Magny et Crépy. L. D.

Comment arranger le compte avec Billet?

14. 09. 1913 (de Bruxelles) B 23/1 C (inv. 476. 41). P. Falleur (à St Quentin)

Faites rentrer tout ce que je vous ai dit. P. Barthélemy dit que le Mr en question n'est pas venu chercher les chèques et apporter les Loth. L. D.

14. 09. 1913. B 75/1 (inv. 975. 04). P. van Halbeek

Mon cher ami,

Que faire avec Van Winden? Il n'a pas l'air méchant. Comme je vous l'ai dit, il faut d'abord un vote du Conseil Provincial et ensuite un vote du Conseil Central. Peut-on essayer encore? Je ne sais pas si le P. Guillaume voudrait le prendre? Peut-être que le P. D'Hossche le prendrait comme professeur? Ce pauvre garçon irait volontiers au Congo plus tard.

Le P. D'Hossche vous écrira sous deux jours. Van Winden devrait faire des voeux de six mois provisoirement. Nous demanderons à Rome que sa profession perpétuelle soit un peu ajournée.

Amitiés. L. Dehon.

19. 09. 1913. B 74/2 (inv. 970. 31). P. Kusters

Mon cher ami,

Malgré la retraite je veux vous envoyer un petit mot pour la St. Mathieu, pour vous montrer que je vous suis toujours attaché et dévoué. Bonne fête! Sanctifiez-vous et faites de belles oeuvres. Affermissez bien ce qui est fait.

Nous devrions être des saints, après toutes les grâces que nous avons reçues. C'est surtout l'humilité et le sacrifice que N. S. demande de nous. Réservez bien le temps nécessaire pour vos exercices. Gardez la paix de l'âme. Mitis et humilis corde (Mt 11, 29).

Votre bien dévoué. L. Dehon.

30. 09. 1913. B 44/7 (inv. 751. 25). P. Guillaume

Mon cher Jean,

Avez-vous vu le P. (nom effacé). C'est un saint. Il a eu autrefois une apparition de la Sainte Vierge, mais il n'aime pas qu'on lui en parle. Vous avez besoin de le voir. Il vous fera du bien.

N'êtes-vous pas un peu démonté depuis quelques mois? Parfois maussade avec une (ligne effacée) avec des auxiliaires désunis?

Ma petite Vierge noire est bien belle. C'est N. D. de la Vie intérieure. Elle regarde son Jésus et Jésus la regarde. Rien pour le monde. Ils font tous deux une petite moue comme pour s'embrasser. Vous la mettrez un peu dans la Revue avec un commentaire sur son beau titre: N. D. de la Vie intérieure.

Etes-vous organisés à Louvain? Tout est-il en train? Et P. Ducamp? Et P. Rabot?

Amitiés quand même et toujours. Jean.

30. 09. 1913. B 23/1 C (inv. 476. 42). P. Falleur

S'il y a espoir d'arrangement avec P., faites suspendre les projets de vente chez Patoux.

30. 09. 1913. B 35/4c. 73). (inv. 584. 73). Mère M. Joseph (Victimes)

Ma Révérende Mère,

C'est une bien bonne pensée de faire des images. Je vous propose de bien légères modifications. Nous aurons maintenant une longue étape à Rome, mais le procès diocésain est capital. Il est bien fait et j'ai pleine confiance dans le succès final. A Bruxelles, il faudra du temps et de la persévérance avec une certaine discrétion. Il faut d'abord une période de prières.

Le P. Jeanroy ne perd pas de vue le choix d'un terrain.

Prions bien les uns pour les autres, c'est la volonté de N. S.

Agréez mes dévoués sentiments. L. Dehon.

02. 10. 1913. B 74/5 (inv. 973. 79). P. van Halbeek

Mon cher ami,

Je ne puis pas nommer directement un assistant. Cela appartient au Conseil Provincial, mais je déclare que vous ne devez pas nommer le P. Hermans, parce que nous avons réglé au Conseil Central que les Conseillers ne doivent pas accepter ces charges-là, c'est trop gênant pour les Recteurs.

P. Slangen n'est-il pas économe? Un économe ne peut être ni assistant ni conseiller.

Prions pour avoir la grâce de faire une bonne année. Votre dévoué L. Dehon.

04. 10. 1913. B 23/1 C (inv. 476. 43). P. Falleur

Vous pourriez demander à votre notaire une attestation disant qu'il y a tutelle et qu'il y a une hypothèque privilégiée. Vous enverrez cela à Yvert ou Gobent. L. D.

04. 10. 1913. B 23/1 C (inv. 476. 44). P. Falleur

Marius et Arthur vous arriveront mardi à 2 h. Comme Arthur n'a pas de jambes, voyez si la voiture est libre. L. D.

05. 10. 1913. B 23/1 C (inv. 476. 45). P. Falleur

Si les actions de Lunel valent quelque chose, pourquoi est-ce qu'on n'en voit jamais d'intérêt?

                                                                              L. D.

06. 10. 1913. B 23/1 C (inv. 476. 46). P. Falleur

Fontaine s'est-il exécuté? Ecrivez au boucher et à Potel que vous irez toucher le 13. Vous ferez la déclaration du bail verbal avec M. Delloux.

09. 10. 1913. B 74/5 (inv. 973. 81). P. van Halbeek

Mon cher ami,

Le P. Hermans va vous écrire qu'il n'accepte pas d'être assistant, à cause de ses fonctions de Conseiller Général. Attendez quelques mois pour en nommer un autre. Ce n'est pas très convenable que le P. économe soit assistant. J'espère que tout ira bien.

Votre dévoué L. Dehon.

11. 10. 1913. B 74/5 (inv. 973. 82). P. van Halbeek

Mon cher ami,

Je ne vois aucun inconvenient à ce qu'une maison qui a peu de prêtres n'ait pas un Conseil en règle. Dans ce cas, en l'absence du recteur, c'est l'économe qui préside.

Si le P. Buckx venait, qui est-ce qui irait à Gefle? Et si le P. Buckx remplaçait le P. Hermans, où irait celui-ci? Il vous gênerait ailleurs.

Laissez les choses comme elles sont pour cette année et préparez des hommes pour l'an prochain. Qui avez-vous en vue pour le professorat à Liesbosch dans l'avenir? Si vous pensez au P. Buckx, préparez un Père sérieux pour le remplacer à Gefle? Pour cette année, cela peut aller comme c'est arrangé. Votre bien dévoué L. Dehon.

14. 10. 1913. B 23/1 C (inv. 476. 47). P. Falleur

P. reconnaît-il qu'il redoit 8.000. Pourra-t-on retenir cela sur la somme dont on conviendra?

14. 10. 1913. B 74/5 (inv. 973. 83). P. van Halbeek

Mon cher ami,

Reçu votre envoi. Travaillez avec confiance. C'est bien dommage que l'école ait donné peu de novices pendant quelques années. Vous avez des vues sur le P. Verheul et le P. Telgman, mais vous savez que nous devrons à l'avenir faire faire quatre ans impitoyablement à tous. Le Saint Siège est très rigoureux pour cela. Vos projets d'avenir sont très encourageants.

Pour ma part, je désire que votre mandat de Provincial soit renouvelé et je pense que tout le Conseil sera du même avis. Votre bien dévoué L. Dehon.

15. 10. 1913. B 97. P. Charles Tropel (à Albino)

Je vous envoie ma chapelle de St Q. où je prie pour vous. Confiance! Organisez-vous bien pour avoir le repos de l'esprit. Laissez à d'autres le souci des affaires.

Votre bien dévoué L. Dehon.

21. 10. 1913. B 74/5 (inv. 973. 84). P. van Halbeek

Mon cher ami,

Pour Van Winden, nous déciderons au Conseil le 20 nov. Mais si vous le mettez à l'essai à Maastricht, pourquoi le renvoyer, ce sera une tache pour toute sa vie, mieux vaut laisser finir sans bruit son année de voeux. On verra après.

Pour Liesbosch, il est bien entendu que c'est le Conseil des professeurs qui votera pour les appels et pour les voeux.

Je verrai avec le P. Guillaume s'il y a moyen de faire quelque chose pour vous aider.

Votre bien dévoué L. Dehon.

23. 10. 1913. B 73/6. P. Falleur

Où sont les volumes qui restent de mes voyages (Italie, Espagne, Brésil)? Je voudrais avoir un volume de chaque à Bruxelles. L. D.

30. 10. 1913. B 74/5 (inv. 973. 85). P. van Halbeek

Mon cher ami,

Je n'ai aucune opposition aux choix que vous proposez pour les charges au Brésil.

Je n'ai pas de valeurs à déposer en banque et le P. Guillaume n'en a pas davantage. Le P. Jacquemin en aurait un peu, nous allons voir s'il y a moyen de combiner quelque chose avec lui. J'espère un peu. Votre bien dévoué L. Dehon.

04. 11. 1913. B 23/1 C (inv. 476. 48). P. Falleur

Je paierai les ordres et je m'arrangerai avec M. Delloux. L. D.

M. Billet m'a remis votre reçu des Amazones et Haïti.

08. 11. 1913. B 74/2 (inv. 970. 22). P. Kusters

Mon cher ami,

Vous faites bien de m'écrire quelquefois. Il y a toutes sortes de raisons pour que nous soyons unis, même la sympathie naturelle, mais surtout des motifs de foi.

Vous dites que nos idées sur l'Oeuvre sont différentes, je ne sais pas en quoi. Je n'ai pas d'autre idée que de faire marcher l'Oeuvre, autant que possible suivant son esprit et ses Constitutions.

Je crains quelquefois que votre zèle ne dépasse vos moyens. J'ai peur des dettes et des difficultés. Le Saint Siège a sagement tout prévu, mais nous négligeons parfois ses prescriptions, entraînés que nous sommes par le zèle et le désir de faire de grandes choses pour l'Oeuvre.

Voici deux règles que nous avons de la peine à observer:

1°. Ne rien construire sans avoir auparavant le capital disponible.

2°. Rendre bien compte tous les six mois de l'état financier de chaque maison.

J'admire votre zèle à Maastricht et je vous conseille la prudence.

Je fais ce que je peux pour aider le P. v. Halbeek, c'est dur. J'ai fait des pertes qui me paralysent.

Union de prières et d'amitié. J'irai sans doute à Rome dans un mois.

Votre bien dévoué Jean du C. de J.

16. 11. 1913. B 74/5 (inv. 973. 86). P. van Halbeek

Mon cher ami,

Je ne vois pas d'inconvénient à votre projet. Je suppose qu'il s'agit de cours suivis à Bréda, dans l'intervalle des classes de théologie. C'est là une question de discipline locale qui n'exige pas une consultation du Conseil.

Je pense que le P. Guillaume a pu vous donner une certaine satisfaction pour les finances.

Votre bien dévoué L. Dehon.

20.11.1913. (4. A.1. 51, p. 120). Supérieur, Clairefontaine ?

Question des religieuses.

Mon cher ami,

Je voudrais bien vous être agréable, mais ce serait nous attirer à Rome une note désagréable.

Patience ! Il faudrait faire des frères. Amitiés. L.D.

22. 11. 1913. B 74/5 (inv. 973. 87). P. van Halbeek

Mon cher ami,

Voici plusieurs questions à régler:

1°. Nos maisons des deux Provinces quêtent en promettant une participation à 208 messes par an. Il faut partager la charge de ces messes. Votre Province étant plus petite, prenez seulement le tiers à votre charge pour toujours, soit 68 messes par an. La nôtre en dira 140. Et ainsi nos quêteurs pourront toujours promettre la participation à 208 messes (4 par semaines).

2°. Pour Van Wynden, notre Conseil Général désire lui éviter les inconvénients d'un renvoi. On lui laisserait donc finir son année de voeux, qui va, je crois, jusqu'au printemps.

3°. Pour les comptes, la situation de Bergen-op-Zoom nous inquiète un peu. Et nous réclamons les comptes de Maastricht tous les six mois selon la règle.

4°. Pour les noviciats, on se plaint que la formation est assez vague et inégale. Il faut que les novices aient tous au moins 4 livres: un manuel d'ascétisme; un catéchisme des voeux; les Constitutions; le Directoire.

Réglez bien tout cela. Votre bien dévoué L. Dehon.

30. 11. 1913. B 83 Mère M. Joseph (Victimes)

Ma Révérende Mère,

Notre saint est mort comme il a vécu, toujours priant, toujours s'immolant, toujours patient et doux. Il n'a été malade que trois jours. Son corps était usé. Un simple refroidissement a vite dégénéré en phtisie galopante.

C'est le mercredi matin qu'il est mort. Nous pensons tous qu'il a dû célébrer au ciel la fête de St André son patron. Il faut cependant prier pour lui.

Le P. Jean s'occupe de réunir peu à peu les souvenirs qui peuvent aider à écrire une biographie. Vous avez peut-être aussi des lettres dont on pourra tirer quelque parti.

Le corps est déposé dans le caveau de la famille Scouvemont, sous l'église de Mévergnies, mais nous demanderons au gouvernement la faveur d'avoir un cimetière spécial près du noviciat. On le transporterait là.

C'était notre trésor et notre paratonnerre. Priez pour nous autant que pour lui, nous en avons besoin. Quelle vie bien remplie! Il contribuera à faire le bien par ses livres qui se vendent beaucoup. Il doit être maintenant en longue conversation avec votre sainte Mère.

Agréez mes dévoués respects. L. Dehon.

Novembre 1913 B 44/7 (inv. 751. 26). P. Guillaume

(La moitié du texte, au début et au milieu, a été effacée)

… écrit auj.: „Je crois qu'il vaut mieux que nous n'en parlions plus et que nous laissions la grâce de Dieu faire son oeuvre doucement”. Faites de même.

… Quand je dis: „Tout s'arrange toujours”, croyez-vous que j'aie en vue des moyens humains? Je veux dire tout simplement que j'ai assez de confiance en la miséricorde du S. Coeur pour croire qu'il nous aidera malgré nos défauts. Voilà quarante ans qu'il justifie cette confiance.

Travaillons bien malgré nos faiblesses. Les saints eux-mêmes en avaient et nous ne sommes pas des saints. Votre dévoué L. Dehon.

02. 12. 1913. B 44/7 (inv. 751. 27). P. Guillaume

Cher petit Jean,

On me dit que vous êtes fatigué, je veux que vous vous soigniez. Faites-vous aider; Surtout ne veillez pas. Couchez-vous à neuf heures.

Les bonnes Soeurs de Namur vous ont imposé une lourde charge avec leur volume à revoir!! Est-ce fini? Consultez un médecin sérieux, faites-vous ausculter. Rassurez-moi vite.

J'espère que ce ne sera rien, mais je ne veux pas d'imprudence.

Prions le P. André de vous guérir tout de suite. Il vous aimait beaucoup. Amitiés. Jean.

03. 12. 1913. B 74/5 (inv. 973. 80). P. van Halbeek

Réponse, sous forme de notes en marge, à une lettre du P. van Halbeek.

Sur Fr. Van Winden: bien.

Nommez le P. Slangen assistant à votre Conseil Provincial, et je demanderai un indult à Rome pour qu'il soit assistant et économe.

Je ne puis pas obliger P. Veerkamp, il en appellerait à Rome et il gagnerait, mais pour vous faire plaisir je lui écris encore une fois.

Sur Fr. Reese: laissez-le dans sa famille.

Mille amitiés. L. Dehon.


03. 12. 1913. B 44/7 (inv. 751. 28). P. Guillaume

Cher ami,

J'ai envoyé à Brugelette une petite circulaire à autographier. J'indique un petit programme. Je donne jusque fin janvier pour répondre. Il faudra davantage pour les missions.

N'allez pas à Namur, vous êtes fatigué. Je compte partir le 15. Ce départ du P. André me fait peur. C'était le paratonnerre. Prions et humilions-nous.

Soyez bien avec la (mot effacé) quand même. Votre dévoué L. Dehon.

03. 12. 1913. B 23/1 C (inv. 476. 49). P. Falleur

Je ne veux pas de responsabilité pour la santé du bon Marius, donnez-lui un mois de congé.

                                                                              L. D.

04. 12. 1913. B 44/7 (inv. 751. 29). P. Guillaume

Mon cher enfant,

Travaillez doucement, avec calme et dans la confiance au S. Coeur. Ne veillez pas, vous avez besoin de sommeil.

Envoyez un faire-part à Sr Candide.

Envoyez-moi pour Chère Mère un de vos spécimens pour l'impression de la biographie, cela lui fera plaisir.

J'espère que vous avez pu contenter le P. Kusters. Occupez-vous maintenant de faire vendre les Phoenix nouveau pour faire encore un versement.

Votre quête de janvier vous permettra de vous mettre au courant si elle est bien faite. Il faut des lettres bien conçues et un petit cadeau (feuille ou image).

Le trésor spirituelle (sic) ferait peut-être bien?

Je pense partir le 14. Amitiés. Jean

06. 12. 1913. B 24/12 (inv. 5077. 12). Propaganda Fide (texte dactylogr.)

Beatissime Pater,

Superior Generalis Congregationis Presbyterorum a S. Corde Jesu, ad pedes Sanctitatis Vestrae humillime provolutus sequentia exponit.

Sub finem anni 1911 (sic)1) quatuor religiosi Congregationis suae profecti sunt ad regionem v.d. „Cameroun”, Vicariatus Apostolici ejusdem nominis, ut inibi, sub jurisdictione Apostolica Evangelium annuntiarent. Pars aliqua ejusdem Vicariatus Apostolici eorum curae concredita est, et insuper alias partes obtinuerunt sive a Vicario apostolico Africae centralis, sive a Praefecto Apostolico loci v.d. Oubanghi-Chari. A tempore quo religiosi nostri territoria de quibus supra adepti sunt, jam uberes fructus habentur et, opitulante Deo, valde sperandum est ut postea uberiores fiant.

Nunc adsunt in his regionibus septem sacerdotes cum sex conversis et proxime mittendi sunt alii operarii; insuper brevi octo Sorores ex Germania in his regionibus proficiscentur. Tres stationes usque adhuc erectae sunt: Ossing, Kumbo et Bekom; proxime quarta erigenda est in loco „Kuti” quae paululum distat a „Fumban” (Bamun), ubi multi sunt incolae et missio quaedam protestantium.

Plene consentientibus Praesulibus Missionum quibus pertinent territoria concredita sacerdotibus Congregationis suae, humillime petit Orator ut praefata territoria, a respectivis Missionibus dismembratis, in specialem Praefecturam Apostolicam erigantur cum sequentibus limitibus: ad Septentrionem, 10° latitudinis; ad Orientem, flumen v.d. Logone oriental; ad meridiem, confinia septentrionalia circumscriptionum Rio del Rey, Johan Albrechtshöhe, Dschang, Joko (Jaunde) et Dume; et confinia meridionalia circumscriptionum Ossidinge, Bamenda, Bango (Fumban) et Ngaundere; ad Occidentem, confinia civilia inter ditionem Anglicam Nigeriae et Cameroum Germanicum.

Et Deus…

12. 12. 1913. B 23/1 C (inv. 476. 50). P. Falleur

M. Yvert arrivera-t-il à vendre les Lunel, cela me ferait plaisir. L. D.

14. 12. 1913. B 23/1 C (inv. 476. 51). P. Falleur

Caulaincourt n'est pas venu, je laisse les documents à M. Lecart. Pressez Lenceinge. Etes-vous en règle pour les Lunel? Pressez Fontaine, Chautreux, Parilleux. L. D.

20. 12. 1913 (de Rome) B 74/5 (inv. 973. 88). P. van Halbeek

Mon cher ami,

Il ne peut pas être question de vacances à Noël, ce serait pire que dans les séminaires. Soyez sévère pour la règle. Amitiés. L. Dehon.

24. 12. 1913. B 20/4. 1 (inv. 294. 70). P. Falleur

Soit, malgré toutes mes craintes. Exigez que ces messieurs prennent la charge de la location (800f annuels) et qu'ils acceptent la charge de payer 0,05 à la tonne sur leurs ventes en sus du loyer. L. Dehon.

27. 12. 1913. B 20/13. 4 (inv. 334. 00). Fr. Lambert (?). Scj inconnu

Mon cher enfant,

Je vous réponds le jour même de la St Jean. C'est notre fête à tous. Quel beau patron et quel beau modèle nous avons! Y a-t-il un saint plus favorisé que celui-là? Notre vocation est bien belle puisqu'elle est celle de saint Jean. Prêtres du S. Coeur, c'est le nom que l'Eglise nous a donné. Cela veut dire: prêtres amis du Sauveur, prêtres dévoués, zélés, réparateurs. Et pour être tout cela, il suffit de bien observer notre règle, notre directoire. Tout l'esprit du S. Coeur y est bien exprimé.

Faites bien tous les jours de votre vie votre lecture spirituelle, autrement votre coeur se desséchera bien vite. Vous allez à grands pas vers le sacerdoce, préparez-vous bien. Des prêtres médiocres, il y en a assez. N. S. demande des prêtres vertueux et fervents. Il n'y a qu'une manière d'être saints, c'est de pratiquer l'humilité, le détachement, le sacrifice, le recueillement.

Vous avez tous été formés par le P. André, imitez ses vertus. N. S. l'a donné à notre Congrégation comme un modèle. Il nous protégera au ciel. J'espère que nous verrons des témoignages frappants de sa protection.

Je vous bénis tous et je prie pour vous. Votre bien dévoué L. Dehon.

27. 12. 1913. B 18/13. 14 (inv. 227. 14). P. Sander

Mon cher ami,

Merci pour vos bons souhaits. Je vous offre aussi les miens. Vous avez une grande maison à gouverner, faites-y bien régner l'esprit de l'Oeuvre. N. S. nous a choisis pour imiter S. Jean, pour être des prêtres pieux, zélés, réparateurs et consolateurs, de vrais prêtres du S. Coeur. Si nous répondons bien à cette vocation, nous serons bénis. Sinon, nous aurons de grandes épreuves.

Votre maison doit garder tout particulièrement le souvenir du P. André pour imiter ses vertus. Luttez bien contre l'esprit mondain. Parlez souvent de sacrifice, de réparation. Faites observer toutes les règles. Que chacun fasse bien sa lecture spirituelle tous les jours. Que les retraites du mois soient faites très sérieusement.

Je prie à toutes vos intentions. J'ai la confiance que vous réussirez à entrer en Allemagne.

Je vous bénis avec toute la maison. Votre dévoué; L. Dehon.

28. 12. 1913. B 23/1 D (inv. 476. 53). P. Falleur

Voyez M. Testart ou écrivez-lui pour lui dire respectueusement que ce serait mieux de ne pas retarder les messes que Mme a demandées. L. D.

29. 12. 1913. B 97. Massimo Carrara (à Albino)

Caro Carrara, vi ricambio i miei auguri e voti. Tutto per Gesù. Facciamo tutto quello che aspetta da noi: preghiere, umiltà, adorazione reparatrice. Unione di cuori. L. Dehon.

29. 12. 1913. B 35/4c. 75 (inv. 584. 75). Mère M. Joseph (Victimes)

Ma Révérende Mère,

On a retrouvé cette enveloppe dans les tiroirs du P. André. Je vous la transmets. Ce sera un message d'outre tombe.

Bonne année à nouveau. Soyons toujours unis dans le Coeur de Jésus, selon notre vocation. Le P. André reste un modèle et un maître pour nous et aussi un peu pour vous. Notez bien tous vos souvenirs. Copiez-nous ses lettres les plus intéressantes. Nous écrirons sa biographie. Pourvu que le P. Jean ne vienne pas à nous manquer! Mais je ne veux pas y penser. Aidez-nous à faire violence au S. Coeur. Agréez mes respects dévoués. L. Dehon.

29. 12. 1913. B 18/6. 12. 11 (inv. 214. 11). P. Gengler (à Clairefontaine) (dactylogr.)

Mon cher ami,

Merci pour vos souhaits. J'aime beaucoup votre maison et je sais qu'elle a bon esprit. Le P. André l'aimait aussi. Priez-le pour qu'il vous aide. Faites une neuvaine à mes intentions.

Dites à vos chers enfants que je les bénis paternellement.

Vous avez une grande grâce, c'est la protection de Notre Dame de Miséricorde. Cette maison est en bonnes mains, elle ne périra pas.

Sanctifions-nous doucement et fidèlement pour mériter la grâce de voir nos oeuvres se développer. Ce serait beau d'avoir plus tard une oeuvre en Lorraine, mais il y a bien des obstacles. Allons au jour le jour dans l'humilité et l'abandon à la Providence!

Je vous bénis très affectueusement. L. Dehon.

29. 12. 1913. B 20/7. 4 (inv. 300. 04). P. Paris

Mon cher ami,

Merci pour vos bons souhaits. Sanctifions-nous chacun selon notre grâce. Le P. André était un saint sur le modèle de son patron, l'apôtre S. André. C'était un ami de la Croix. S. André était aussi un ami de N. S.

Dites quelques chapelets à mes intentions. Les difficultés ne manquent pas en ce moment.

Vous êtes là dans un sanctuaire de la Ste Vierge, c'est une grande grâce. Travaillez dans l'humilité et la charité. Oremus pro invicem. Votre dévoué L. Dehon.

30. 12. 1913. B 18/14. 16 (inv. 228. 16). P. Schulte

Mon cher ami,

Je vous remercie de vos pieux souhaits. Que Dieu vous garde la santé pour que vous puissiez continuer à former nos jeunes gens dans la piété et le travail.

Votre jeune Province a tant besoin des secours de la Providence! Soyez tous fervents. Imitons les vertus de notre vénéré P. André. Son esprit de pauvreté appelait les bénédictions divines sur les maisons où il passait. Et quel zèle il avait pour la prière! Quelle modestie à la chapelle!

Rappelez souvent ses vertus à nos j. gens. Le S. Coeur n'a pas fait un tel saint sans avoir des vues spéciales. Il doit être un modèle pour la Cong.

S. André a été un des apôtres préférés de N. S., un réparateur. Imitons la fidélité et la générosité de ces grands modèles, S. Jean, S. Pierre, S. André…

Je compte beaucoup sur votre zèle persévérant.

Union in Corde Jesu. Bénédiction à tous. Jean du C. de J.

30. 12. 1913. B 19/7a. 2 (inv. 266. 05). P. van Hommerich

Mon cher ami,

Je vous remercie de vos bons souhaits. Je connais votre bonne volonté. Faites bien régner à Bergen la piété et l'esprit de notre Congrégation. Si nous ne donnons pas à N. S. ce qu'il attend de nous, il ne nous bénira pas.

Je vous recommande la bonne administration. L'oeuvre hollandaise a de grandes charges. Faites-vous des amis, des bienfaiteurs. C'est la pratique de la pauvreté qui mérite les bénédictions divines. Voyez le P. André. Son zèle héroïque pour la pauvreté lui a valu la prospérité de sa maison.

Pensons souvent à lui. Imitons ses exemples. Je vous souhaite une année sainte et prospère.

Je vous bénis avec tout votre cher monde. Votre dévoué L. Dehon.

30. 12. 1913. B 74. 5 (inv. 973. 89). P. van Halbeek

Mon cher ami,

Merci pour vos bons souhaits. Recevez les miens.

Ne craignez-vous pas une catastrophe à Heer? On y dépense l'argent avant de l'avoir, contrairement aux décisions du St Siège. Bien pour les novices. Prions pour votre malade.

Pour le Chap. Provincial, le plus pressé est de faire nommer un délégué par vos groupes de Suède et du Brésil. Ils peuvent choisir leurs délégués parmi les Pères qui sont en Hollande. Vos maisons d'Europe doivent faire leurs réunions et élire leurs délégués en avril. En mai, vous convoquerez le Chap. Prov. qui se tiendrait en juin.

Pour le programme, vous pouvez vous inspirer de celui qui a été indiqué pour le Chap. Général. Ajoutez-y les questions que vous voudrez pour le bien de la Province.

Je presse la maison de Louvain de faire ce qu'elle peut pour vous payer, mais le pauvre P. Guillaume est malade et ses embarras d'argent y sont pour quelque chose.

Méritons les grâces divines par la prière et l'humilité. Votre dévoué. L. Dehon.

[1913]. P. Dessons

										B 110/1   
										inv. 1170.17

Cher ami,

Frère Hieronymus Trimbos, scolastique à Liesbosch, a fait ses premiers vœux avec ses condisciples le 23 septembre 1910 ; mais il avait été oublié sur la liste d'appel au Conseil Provincial.

Il y a donc quelque doute sur la validité de ses premiers vœux.

Demandez une validation, pour qu'il ne soit pas retardé aux vœux perpétuels et aux ordinations.

Amitiés. L. Dehon

Année 1913 ( ?). (4. A.1. 51, p. 121). Supérieur de Clairefontaine ?

Mon cher ami,

Merci pour vos bons souhaits. Acceptez les miens pour vous et pour toute la maison. J'aime beaucoup cette chère maison qui marche très bien.

Pour la propriété, je suis tout disposé à vous la vendre (à un d’entre vous) si vous voulez, mais je ne puis pas aller à Arlon. Je suis un peu souffrant. Le notaire n’a qu’à m’envoyer un modèle pour une procuration. J’espère aller à Bruxelles le 8 pour le Conseil.

Pour l’office du samedi, je signerai ce que vous voudrez. Envoyez-moi un petit votum qu’on pourrait afficher à la sacristie. Votre bien dévoué. L. Dehon.

Année 1913 B 62/4 (inv. 861. 05). Louis Julliot

Mon cher Louis,

Merci pour les bonbons. Je bénis le petit Henry. C'est un bon petit chrétien, un petit ange tout innocent. Tâchons de le garder tel. M. Falleur était ici ces jours-ci et prend part à votre joie.

Quel est donc le journal catholique d'Amiens, n'est-ce pas la Chronique picarde?

Mille amitiés. L. Dehon.

Année 1913. B 74/5 (inv. 973. 78). P. van Halbeek

Mon cher ami,

Je ne puis pas obliger le P. Verkamp, il en appellerait à Rome. Prenez P. Trines à Liesbosch, confiez votre petit noviciat pour cette année à P. Hermans ou à un autre.

Amitiés. L. Dehon.

Année 1913 ( ?) (4. A.1. 51, p. 111). Un Supérieur (Luxembourg ?)

Cher Père,

Donnez-moi votre appréciation. Vous avez deux bons confrères : P. Hames et P. Grandcolas. L'un doit aller à Albino professeur, l'autre à Brugelette, économe, agriculteur et jardinier. Dites-moi leurs aptitudes et leurs goûts. C'est urgent. On fait les placements.

Amitiés dévouées. L. Dehon.

Année 1913 ( ?). (4 A.1. 51), p. 112). Un Supérieur (Clairefontaine ?)

Cher Père,

Faut-il encore un visa de la Mairie ?

Pour la maison de Luxembourg, il est entendu qu'elle deviendra aussitôt que possible une maison de Pères luxembourgeois.

Vous vous laissez dépasser. Tervueren a 30 nouveaux, Albino également et Berg-op-Zoom 60.

Amitiés. L. Dehon.

Année 1913 ( ?). (4.A.1. 51, p. 142). Supérieur (Clairefontaine ?)

Mon cher ami,

Au moment de partir pour Bruxelles, je ne puis vous répondre que deux mots. Je crois que plusieurs de vos griefs ne sont qu'apparents. Arrangeons tout cela et faisons régner la charité.

En tout cas, le P. André et moi nous aimons beaucoup la maison de Clairefontaine. N'est-ce pas pour vous un grand encouragement ?

Envoyez vos deux vétérans à Brugelette, le P. Jacquemin les recevra bien. Je tâcherai d'aller vous voir bientôt. Votre bien dévoué L. Dehon.

Année 1913 ( ?). (4. A1. 51, p. 119). Au Supérieur de Clairefontaine ( ?).

Confidentiel.

Mon cher ami,

Je suis heureux de vous dire que j'ai été content de votre école. Les enfants sont pieux.

Le Père Guillaume paraît désirer beaucoup le P. Brovillé pour professeur de morale, puis-je le lui donner ? Pourrez-vous vous arranger pour vos classes ?

Répondez-moi de suite. Le P. Brovillé n'aura pas trop de trois mois pour se préparer.

Votre dévoué L. Dehon.

Année 1913 ( ?). B 107/2 (inv. 0116233). P. Dessons

Cher ami,

Nous n'en finirons pas avec ce raisonneur qui manque d'humilité.

Posez la question aux Réguliers comme je vous l'ai indiqué.

Votre dévoué. L. Dehon.

Année 1913 B 107/2 (inv. 0116232). P. Dessons

Cher ami,

1. Le pli cacheté n'est que la condamnation des journaux italiens modernistes.

2. Pour le Scap. demandez seulement qu'il soit tenu pour équivalent à celui de Pellevoisin, le St Père en ayant béni, loué et autorisé la forme.

3. Pour les 2 j. gens, insistez en mon nom et au nom du Conseil (nous en avons parlé). Dites 1° qu'ils sont maintenant en théol. après 15 mois de philo. 2° que ce sont deux sujets excellents et que ce serait cruel pour nous d'exposer leur vocation à la caserne. 3° que nous éviterons ces cas-là à l'avenir en réglant mieux les études.

Je vous ai écrit à nouveau pour Ragmann et pour l'assistant.

Et le cliché de S.Jean.

Je ne vous arrive que le 8, ne m'attendez pas pour pousser les affaires.

Amitiés. L. Dehon.

1)
1912 (cfr. NQT XXXIV/1912, 172).