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Manuscrits sur la question sociale
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AD 47.01-03: B 8/2.B

6 coupures de journaux, dans une chemise intitulée «La question sociale - L'Etat» (résumé)

(coupure n. 1 – 4 p. de la Revue catholique des revues francaises et étrangères, ré­sumant l’article de G. de Pascal).

La question du concordat, publié dans L'Association catholique, t. XL (1896):

G. de Pascal prévoit la rupture du traité de paix conclu au début de ce siècle entre l'Eglise et l'Etat. Parmi plusieurs hypothèses envisagées il ne lui semble ni possible ni souhaitable de pouvoir établir en France des rapports entre l'Eglise et l'Etat à la façon américaine. «Le plus sage, le plus simple en même temps ne serait-il pas de reprendre le Concordat de 1801 et de lui donner, en le complétant, en précisant certains points lais­sés à dessein dans l'ombre, toute l'extension qu'il comporte?»…

AD 47.01: B 8/2; B.1

Compte rendu de: ONCLAIR A., Entre Patrons et Ouvriers. Etudes économiques et théologiques, Paris, Téqui, 1 vol. Le P. Dehon y a marqué les questions suivantes: pour fixer le prix du travail il faut se baser sur la justice («il faut par conséquent envisager le salaire sous le double point de vue de la rétribution du travail et de la justice absolue…

… le salaire doit être adéquat au travail, il ne doit pas être insuffisant à faire subsister l'ouvrier sobre et honnête, car le medium des économistes utilitaires devient le minimum des théologiens, et de plus il doit répondre à l'estimation commune… Onclair écrase sous son impitoyable logique, l'égoïsme utilitaire et la cupidité socialiste…

… La classe ouvrière étant fatalement opprimée sous le régime de la loi d'airain des salaires, le socialisme conclut à la suppression du capital pri­vé, et à la réunion dans les mêmes mains du travail et des instruments de travail. Etrange justice! Plus étrange logique! Corriger une spoliation par une autre spoliation! …

…Onclair démontre, au contraire, que la distinction sociale de patrons et d'ouvriers, ou la supériorité économique des patrons et l'infériorité des ou­vriers n'est en rien une condition sociale contraire à la justice. Elle est lo­gique, rationnelle, fondée sur la nature des choses… Sans doute, cette si­tuation, qui songe à le nier? peut donner lieu à de graves abus, que l'in­dustrialisme moderne n'a fait qu'augmenter et multiplier. Mais faut-il supprimer tout ce dont on abuse? Non, certes, il faut corriger…

…Des moyens puissants, lorsqu'ils sont sagement employés, sont in­contestablement la coalition, et le syndicat, qui n'est, en somme, que la coalition permanente. En principe, les coalitions sont-elles justes? Coali­tion de patrons, avec la fermeture des ateliers pour sanction; coalition d'ouvriers, avec la grève pour sanction, sont évidemment justes en théo­rie. Patrons et Ouvriers ont le droit de s'unir, et les législations ont dû, à travers de nombreuses péripéties, leur reconnaître ce droit. En est-il tou­jours de même en pratique?

C'est une question délicate, que les faits, hélas! ont maintes fois réso­lue négativement. Toujours est-il que de l'aveu de toutes les autorités, les syndicats les meilleurs seront ceux qui resteront libres et ouverts, mixtes et chrétiens. L'expérience prouve que les syndicats non chrétiens deviennent inévitablement socialistes…».

− Annonce de la parution du livre de l'abbé Théron, La question so­ciale. Etudes sociales, individualisme et paupérisme.

− Ouvrages sur le socialisme:

MERIC, Les Erreurs socialistes des temps presents.

SAUVE, Les Questions religieuses et sociales de notre temps.

FÉLIX, R. P., Economie sociale devant le Christianisme.

JOLY J., Le Règne de Jésus-Christ et la Question sociale.

MERMILLOD, La Question sociale.

PREVERAUD, L'Église et le Peuple. Etude sur la Liberté, l'Égalité, la Fraternité et la Propriété.

RONDELET, La Philosophie des Sciences sociales.

SALLOUY, La Papauté et le Rôle politique des temps modernes.

MUZZARELLI, L'infaillibilité du Pape.

D'AYEN, duc, Le revenu, salaire et capital.

SENIGON, Coups d'œil sur la Génération des Erreurs sociales et religiuese, ou la négation de la hiérarchie divine dans les sociétés domestiques, civi­ques et religieuses.

GOUZIEN A., L'Eglise et la question sociale.

DE MONAGAN M., Eglise (l'), la réforme, la philosophie et le socia­lisme.

AD 47.02: B 8/2; B.2

=====La Question sociale à Notre-Dame

Quatrième conférence

=====Du respect de la propriété par Mgr. d’Hulst)

«… La propriété est un droit, parce que c'est le propre des faits hu­mains d'être régis par le droit. Dans le monde animal, la nature pour­voit à la répartition des biens nécessaires à la vie et la concurrence entre les prétentions rivales se résout par la force ou par la ruse sous la condui­te de l'instinct.

Dans le monde humain, la raison doit tout diriger et elle distingue deux façons pour l'homme de contenter ses besoins, l'une équitable, l'autre injuste.

La simple occupation n'est qu'une forme élémentaire et très vite in­suffisante de la propriété. Pour prolonger et assurer la jouissance, il faut y ajouter le travail…

… La morale chrétienne protège donc la propriété, mais elle en limite aussi l'usage;

D'abord, en imposant le devoir de la restitution à quiconque jouit d'un bien mal acquis!;

Ensuite en articulant le précepte de l'aumône;

En troisième lieu, en déterminant les charges sociales de la pro­priété……

L'auteur de l'article examine les lois électorales depuis 1789 et con­clut, que «Le principe de l'égalité politique a donc été, de 1789 à 1848, volontairement et ouvertement violé par toutes nos lois électorales, mê­me par celle émanée de la Convention.

… A partir de 1848, la proclamation de suffrage universel, sans condi­tion de cens, a inauguré l'ère dans laquelle nous sommes encore au­jourd'hui, et qu'il est permis de qualifier d'ère de l'hypocrisie légale en matière d'élections. En apparence, nous avons l'égalité électorale; en réalité, nous n'en avons que l'illusion» …

=====Le concordat et le gouvernement français

Compte rendu des Chambres: discussion sur le concordat et les de­mandes de sa suppression.

Article contre ceux qui votent pour les libéraux. «… le libéralisme est le père du socialisme… l'un n'est séparé de l'autre que par l'épaisseur d'un billet de banque…

L'union peut se faire entre la bourgeoisie chrétienne et les ouvriers chrétiens, parce que l'influence religieuse apaise les rancunes, rapproche les âmes, contient les appétits et trace selon les règles de la justice la limi­te des revendications de classe…

AD 47.03: B 8/2; B.3

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