NOUVELLES DE ROME
Le 12 décembre 1998
Quoi
de neuf?
Les statistiques de Congrégation pour le troisième trimestre
ont été publiées. Nous avons mis en ligne une nouvelle
section où l'on peut trouver les statistiques de l'année
entière. On peut accéder à cette section par le lien
suivant qui sera ajouté à la section Lettres & Documents
(cf. SCJ Statistics - Statistiques
- Statistiche 1998).
St. Joseph's Indian School (L'École Indienne St-Joseph) a maintenant
un nouveau site web: www.stjo.org.
Ceux qui sont intéressés au domaine de l'éducation
des autochtones aux États-Unis trouveront sur ce site une mine d'informations.
Ce changement a été noté dans notre section de Liens.
Le rapport sur Justice & Paix dans la Province d'Espagne a été
publié dans la section Justice & Paix. On peut le consulter
en espagnol - français
- anglais et italien.
Le message du P. Général pour Noël
et le Nouvel An peut être consulté dans la section
Lettres & Documents. Il est publié en anglais
- français - italien - portugais.
Que
se passe-t-il ici et là?
Les dates de la Conférence Générale de Recife,
Brésil (BS) ont été fixées aux 16-27 mai 2000.
Le thème de la Conférence sera L'Économie et le
Règne de Dieu. La commission préparatoire se réunira
une première fois à Rome du 21 au 23 décembre 1998.
Cette commission est composée de Nestor Eckert (BM), Angelo Cavagna
(IS), Peter Sanders (CA) et Carlos Alberto da Costa Silva de l'administration
générale.
Le conseil général a profité d'une journée
libre pour une sortie à l'extérieur de Rome. Le clou de la
journée a été la visite au petit village de montagne
de Bangoregio, près du lac Bolsena et des villes de Montefiascone,
Orvieto et Viterbo.
Le seul accès au village est par un pont piétonnier -
interdit aux automobiles. En décembre, qui n'est pas particulièrement
propre au tourisme, le village était presque désert. Un des
habitants a confié aux membres du conseil qu'environ dix personnes
vivent au village pendant toute l'année.
Saint Bonaventure est né à Bangoregio. Malheureusement,
on ne trouve qu'une petite plaque commémorative dans un jardin sur
les lieux de sa naissance (voir la photographie ci-dessous).
L'Université de Washington (USA) exploite une école d'arts
dans le village, mais seulement pendant l'été.
SCJs
en Uruguay
Une équipe de 10 SCJs, de trois nationalités, travaille
en Uruguay. Ils sont également ouverts à la collaboration
avec d'autres provinces, particulièrement celles d'Amérique
Latine. De fait, une collaboration a déjà commencé
avec le Brésil du Nord (BS). Dernièrement, ils ont réfléchi
sur le sens de notre présence en ROU (région d'Uruguay),
et ils sont notamment souligné:
a) L'Uruguay est un pays largement sécularisée, avec toutes
les conséquences que cela comporte. La religion est une affaire
personnelle, même si les gens n'ont pas perdu le sens de la religion
populaire.
b) Notre présence en Uruguay remonte à quarante années,
avec nos confrères néerlandais, que les immigrants néerlandais
avaient invité pour aider les familles des travailleurs des usines
de textile. Donc, ils ont surtout travaillé dans les domaines suivants:
-
assistance spirituelle aux jeunes travailleurs et à leurs associations,
-
collaboration dans la réforme liturgique et biblique,
-
mise sur pied d'un apostolat auprès des jeunes étudiants
de l'Université de Montevideo,
-
mise sur pied d'un apostolat de dévotion au sanctuaire "Gruta de
Lourdes".
c) Prospective actuelle d'une "zone prophétique" en ROU
L'équipe préfère parler d'une "zone prophétique"
plutôt que d'une communauté spécifique, et définit
ainsi ses éléments les plus caractéristiques:
-
Ils ont quitté les banlieues, comprises comme lieu et comme classe
sociale, pour se retrouver dans l'un des plus pauvres quartiers de Montevideo.
-
Un autre défi pour nous est le ministère de la réconciliation
pour les pèlerins du Sanctuaire Marial. L'Église locale elle-même
pose un défi, parce qu'elle n'apprécie pas toujours la religiosité
populaire.
-
Charité et promotion humaine. La charité est comprise comme
l'aide aux plus pauvres pour subvenir à leurs besoins essentiels.
La promotion humaine se fait dans deux écoles élémentaires.
Nos confrères envisagent d'ouvrir une école supérieure.
-
Promotion des vocations. C'est une question très difficile, mais
ils travaillent avec beaucoup d'espérance. Nous avons un jeune prêtre
uruguayen. Ils ont déjà formé une communauté,
pas encore complétée, avec deux jeunes prêtres, afin
de développer un apostolat auprès des jeunes et pour les
vocations.
-
L'Église locale est satisfaite de la présence dehonienne
significative en ce pays, au moment même où de nombreuses
congrégations quittent le pays. Pour nous, c'est là un autre
défi.
Attilio Zorzetti (AU)